Titre : |
L’impuissance face à la perte d’élan vital |
Type de document : |
Ouvrage |
Auteurs : |
Lou Devred, Auteur |
Editeur : |
Rennes : Pôle de Formation des Professionnels de Santé du CHU de Rennes |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
41 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
EMOTION-SENTIMENT ENVIRONNEMENT IMPUISSANCE INFIRMIER REANIMATION RELATION SOIGNANT SOIGNE SOUFFRANCE PSYCHIQUE SUICIDE
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Résumé : |
En tant que soignante, avoir été confrontée à la prise en soin d’un patient suicidant a fait ressurgir en moi certaines velléités soignantes. Surtout lorsque ce dernier m’a évoqué son regret de ne pas être mort. Je me suis sentie démunie, frustrée et impuissante. Puis, je suis rentrée chez moi avec l’envie de comprendre l’origine de ces sentiments. C’est ainsi que je suis arrivée à la question suivante : Dans quelle mesure l’expression d’une perte d’élan vital par une patiente suicidante qui vient d’être extubée contribue-t-elle à l’émergence d’un sentiment d’impuissance chez une IDE exerçant en réanimation ? Pour tenter d’y répondre, j’ai d’abord recherché des données scientifiques auprès d’auteurs. De la sorte, j’ai abordé les notions suivantes : l’univers de la réanimation, le patient suicidant, la perte d’élan vital, le sentiment d’impuissance, la désillusion des soignants et leurs mécanismes de défense. Puis, j’ai réalisé deux entretiens semi directifs auprès de deux infirmiers de réanimation. Par la suite, je les ai analysés, et cela m’a permis d’éclairer des notions restées dans l’obscurité. J’ai d’abord pris du recul. Puis, j’ai découvert que la prise en soin d’un patient suicidant n’était pas une prise en charge classique. Qu’à chaque étape du parcours de soin, il y avait en réalité, un service dédié. Que ma patiente et moi-même n’étions pas dans la même temporalité, pour cause nos différence de priorités. Que les soignants exerçant en réanimation étaient régis à la culture de leur service qui les amenait à vouloir soigner à tout prix, qu’importe si l’origine de la défaillance organique est psychique. Tous ces résultats ont un point commun : l’univers de la réanimation. Je pose donc ici ma question de recherche : dans quelle mesure l’environnement de travail de la réanimation peut-il impacter la prise en soin du patient suicidant ? |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
L’impuissance face à la perte d’élan vital [Ouvrage] / Lou Devred, Auteur . - Rennes : Pôle de Formation des Professionnels de Santé du CHU de Rennes, 2022 . - 41 p. Langues : Français ( fre) Mots-clés : |
EMOTION-SENTIMENT ENVIRONNEMENT IMPUISSANCE INFIRMIER REANIMATION RELATION SOIGNANT SOIGNE SOUFFRANCE PSYCHIQUE SUICIDE
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Résumé : |
En tant que soignante, avoir été confrontée à la prise en soin d’un patient suicidant a fait ressurgir en moi certaines velléités soignantes. Surtout lorsque ce dernier m’a évoqué son regret de ne pas être mort. Je me suis sentie démunie, frustrée et impuissante. Puis, je suis rentrée chez moi avec l’envie de comprendre l’origine de ces sentiments. C’est ainsi que je suis arrivée à la question suivante : Dans quelle mesure l’expression d’une perte d’élan vital par une patiente suicidante qui vient d’être extubée contribue-t-elle à l’émergence d’un sentiment d’impuissance chez une IDE exerçant en réanimation ? Pour tenter d’y répondre, j’ai d’abord recherché des données scientifiques auprès d’auteurs. De la sorte, j’ai abordé les notions suivantes : l’univers de la réanimation, le patient suicidant, la perte d’élan vital, le sentiment d’impuissance, la désillusion des soignants et leurs mécanismes de défense. Puis, j’ai réalisé deux entretiens semi directifs auprès de deux infirmiers de réanimation. Par la suite, je les ai analysés, et cela m’a permis d’éclairer des notions restées dans l’obscurité. J’ai d’abord pris du recul. Puis, j’ai découvert que la prise en soin d’un patient suicidant n’était pas une prise en charge classique. Qu’à chaque étape du parcours de soin, il y avait en réalité, un service dédié. Que ma patiente et moi-même n’étions pas dans la même temporalité, pour cause nos différence de priorités. Que les soignants exerçant en réanimation étaient régis à la culture de leur service qui les amenait à vouloir soigner à tout prix, qu’importe si l’origine de la défaillance organique est psychique. Tous ces résultats ont un point commun : l’univers de la réanimation. Je pose donc ici ma question de recherche : dans quelle mesure l’environnement de travail de la réanimation peut-il impacter la prise en soin du patient suicidant ? |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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