[article] Titre : |
Impact de l'investissement en soins infirmiers sur les résultats pour les patients |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Ana Luisa Van Innis, Auteur |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 184-185 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ADMISSION COMPARAISON COUT MORTALITE PATIENT SEJOUR SOIN INFIRMIER SOINS INTENSIFS
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Résumé : |
Introduction. Les hôpitaux disposant de meilleures ressources infirmières rapportent des résultats plus favorables pour les patients, sans pratiquement aucune différence de coût par rapport à ceux qui disposent de moins bonnes ressources infirmières. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre le coût infirmier par unité de lit en soins intensifs et les résultats pour les patients (mortalité, réadmission et durée de séjour). Méthodologie. Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective qui a utilisé les données recueillies dans les unités de soins intensifs de 17 hôpitaux belges du 1er janvier au 31 décembre 2018. Les hôpitaux ont été dichotomisés en utilisant le coût annuel médian des soins infirmiers par lit. Un total de 18 235 séjours en unité de soins intensifs a été inclus dans l’étude avec 5 664 séjours dans le groupe de soins infirmiers à faible coût et 12 571 dans le groupe de soins infirmiers à coût élevé. Résultats. Le taux d’outliers (données aberrantes) avec une durée de séjour élevée en unité de soins intensifs était significativement plus bas dans le groupe de soins infirmiers à coût élevé (9,2% vs 14,4%), comparativement au groupe de soins infirmiers à faible coût. Les réadmissions en unités de soins intensifs ne différaient pas significativement entre les deux groupes. La mortalité en unité de soins intensifs (9,9% vs 11,3%) et à l’hôpital (13,1% vs 14,6%) était plus basse dans le groupe de soins infirmiers à coût élevé. Le coût infirmier par unité de lit en soins intensifs était différent entre les deux groupes, avec un coût médian de 159,38 € [140,307-166,690] pour le groupe de soins infirmiers à faible coût et 214,03 € [198,094-230,058] pour le groupe de soins infirmiers à coût élevé. Dans l’analyse multivariée, la mortalité en unité de soins intensifs (OR=0,80 ; IC95 [0,69-0,92] ; p0,05). Conclusion. Cette étude révèle que des soins infirmiers à coût plus élevé sont associés à des taux de mortalité significativement plus faibles en unité de soins intensifs et à l’hôpital, ainsi qu’à un nombre plus bas d’outliers avec une durée de séjour élevée, mais n’ont pas d’impact significatif sur les réadmissions en unité de soins intensifs. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Risques & qualité en milieu de soins > n° 3 [01/09/2022] . - p. 184-185
[article] Impact de l'investissement en soins infirmiers sur les résultats pour les patients [Article] / Ana Luisa Van Innis, Auteur . - 2022 . - p. 184-185. Langues : Français ( fre) in Risques & qualité en milieu de soins > n° 3 [01/09/2022] . - p. 184-185 Mots-clés : |
ADMISSION COMPARAISON COUT MORTALITE PATIENT SEJOUR SOIN INFIRMIER SOINS INTENSIFS
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Résumé : |
Introduction. Les hôpitaux disposant de meilleures ressources infirmières rapportent des résultats plus favorables pour les patients, sans pratiquement aucune différence de coût par rapport à ceux qui disposent de moins bonnes ressources infirmières. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre le coût infirmier par unité de lit en soins intensifs et les résultats pour les patients (mortalité, réadmission et durée de séjour). Méthodologie. Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective qui a utilisé les données recueillies dans les unités de soins intensifs de 17 hôpitaux belges du 1er janvier au 31 décembre 2018. Les hôpitaux ont été dichotomisés en utilisant le coût annuel médian des soins infirmiers par lit. Un total de 18 235 séjours en unité de soins intensifs a été inclus dans l’étude avec 5 664 séjours dans le groupe de soins infirmiers à faible coût et 12 571 dans le groupe de soins infirmiers à coût élevé. Résultats. Le taux d’outliers (données aberrantes) avec une durée de séjour élevée en unité de soins intensifs était significativement plus bas dans le groupe de soins infirmiers à coût élevé (9,2% vs 14,4%), comparativement au groupe de soins infirmiers à faible coût. Les réadmissions en unités de soins intensifs ne différaient pas significativement entre les deux groupes. La mortalité en unité de soins intensifs (9,9% vs 11,3%) et à l’hôpital (13,1% vs 14,6%) était plus basse dans le groupe de soins infirmiers à coût élevé. Le coût infirmier par unité de lit en soins intensifs était différent entre les deux groupes, avec un coût médian de 159,38 € [140,307-166,690] pour le groupe de soins infirmiers à faible coût et 214,03 € [198,094-230,058] pour le groupe de soins infirmiers à coût élevé. Dans l’analyse multivariée, la mortalité en unité de soins intensifs (OR=0,80 ; IC95 [0,69-0,92] ; p0,05). Conclusion. Cette étude révèle que des soins infirmiers à coût plus élevé sont associés à des taux de mortalité significativement plus faibles en unité de soins intensifs et à l’hôpital, ainsi qu’à un nombre plus bas d’outliers avec une durée de séjour élevée, mais n’ont pas d’impact significatif sur les réadmissions en unité de soins intensifs. |
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https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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