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Auteur Evelyne Diebolt
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Anna Hamilton (1864-1935), l’excellence des soins infirmiers / Evelyne Diebolt in Recherche en soins infirmiers, n° 131 ([01/12/2017])
[article]
Titre : Anna Hamilton (1864-1935), l’excellence des soins infirmiers Type de document : Article Auteurs : Evelyne Diebolt, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 85-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : BIOGRAPHIE
HISTOIRE
INFIRMIER
SOIN INFIRMIERRésumé : Une Française, Anna Hamilton (1864-1935), fille d’un couple franco-anglais, lit avec passion les travaux de Florence Nightingale et décide de faire du nursing sa vocation. Pour l’exercer, elle passe d’abord l’équivalent du baccalauréat en autodidacte et s’inscrit à l’école de médecine de Marseille. Elle veut préparer une thèse de médecine sur le personnel soignant des hôpitaux en Europe et mène une investigation dans toute l’Europe. Elle passe sa thèse le 15 juin 1900 intitulée « Considérations sur les infirmières des hôpitaux ». Ce travail est immédiatement publié. La même année, elle prend un poste à la Maison de santé protestante de Bordeaux (MSP), fondée en 1863. Sans personnel d’encadrement, elle est contrainte de le recruter à l’étranger. Elle édite une revue professionnelle : « La Garde-Malade hospitalière » (1906-1914). Puis la guerre transforme la MSP en hôpital militaire, mais l’institution continue de recevoir des malades payants locaux. Elle obtient l’autorisation d’appeler l’école de gardes-malades : l’école Florence Nightingale. Anna Hamilton collabore avec des Américaines pour créer un service médico-social dans l’Aisne. Une diplômée, Antoinette Hervey, ouvre alors un service médico-social à Rouen qui emploiera jusqu’à 30 infirmières visiteuses. En 1916, la MSP reçoit en don le domaine de Bagatelle. Le conseil d’administration veut le vendre, mais Anna Hamilton réussit à financer un hôpital-école grâce aux familles endeuillées par la guerre et à une souscription annoncée dans le Journal of Nursing. D’autres établissements créés par d’anciennes élèves de la MSP ouvrent : l’hôpital-école Ambroise-Paré à Lille, une maison de repos pour des infirmières au Chambon-sur-Lignon en 1927 (la fondation Edith-Seltzer) et un sanatorium à Briançon. Après une vie bien remplie, Anna Hamilton décède d’un cancer en 1935, elle est enterrée à Bordeaux. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Recherche en soins infirmiers > n° 131 [01/12/2017] . - p. 85-100[article] Anna Hamilton (1864-1935), l’excellence des soins infirmiers [Article] / Evelyne Diebolt, Auteur . - 2017 . - p. 85-100.
Langues : Français (fre)
in Recherche en soins infirmiers > n° 131 [01/12/2017] . - p. 85-100
Mots-clés : BIOGRAPHIE
HISTOIRE
INFIRMIER
SOIN INFIRMIERRésumé : Une Française, Anna Hamilton (1864-1935), fille d’un couple franco-anglais, lit avec passion les travaux de Florence Nightingale et décide de faire du nursing sa vocation. Pour l’exercer, elle passe d’abord l’équivalent du baccalauréat en autodidacte et s’inscrit à l’école de médecine de Marseille. Elle veut préparer une thèse de médecine sur le personnel soignant des hôpitaux en Europe et mène une investigation dans toute l’Europe. Elle passe sa thèse le 15 juin 1900 intitulée « Considérations sur les infirmières des hôpitaux ». Ce travail est immédiatement publié. La même année, elle prend un poste à la Maison de santé protestante de Bordeaux (MSP), fondée en 1863. Sans personnel d’encadrement, elle est contrainte de le recruter à l’étranger. Elle édite une revue professionnelle : « La Garde-Malade hospitalière » (1906-1914). Puis la guerre transforme la MSP en hôpital militaire, mais l’institution continue de recevoir des malades payants locaux. Elle obtient l’autorisation d’appeler l’école de gardes-malades : l’école Florence Nightingale. Anna Hamilton collabore avec des Américaines pour créer un service médico-social dans l’Aisne. Une diplômée, Antoinette Hervey, ouvre alors un service médico-social à Rouen qui emploiera jusqu’à 30 infirmières visiteuses. En 1916, la MSP reçoit en don le domaine de Bagatelle. Le conseil d’administration veut le vendre, mais Anna Hamilton réussit à financer un hôpital-école grâce aux familles endeuillées par la guerre et à une souscription annoncée dans le Journal of Nursing. D’autres établissements créés par d’anciennes élèves de la MSP ouvrent : l’hôpital-école Ambroise-Paré à Lille, une maison de repos pour des infirmières au Chambon-sur-Lignon en 1927 (la fondation Edith-Seltzer) et un sanatorium à Briançon. Après une vie bien remplie, Anna Hamilton décède d’un cancer en 1935, elle est enterrée à Bordeaux. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(2)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible Léonie Chaptal (1873-1937), architecte de la profession infirmière / Evelyne Diebolt in Recherche en soins infirmiers, n° 109 ([01/06/2012])
[article]
Titre : Léonie Chaptal (1873-1937), architecte de la profession infirmière Type de document : Article Auteurs : Evelyne Diebolt, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 93-107 Langues : Français (fre) Mots-clés : BIOGRAPHIE
CATHOLICISME
CHAPTAL (MARIE-LEONIE)
HISTOIRE
INFIRMIER
PROTESTANTISME
SOIN INFIRMIER
TUBERCULOSERésumé : Léonie Chaptal est une riche héritière.
Elle a une excellente formation qu'elle complète de sa propre initiative.
De 30 à 40 ans, elle fonde et dirige des oeuvres sanitaires et sociales dans un quartier de Paris populaire et défavorisé.
Elle s'intéresse à tous les aspects de la vie, de la naissance à la mort.
Bien que fervente, elle vit en femme catholique libérale officiellement laïque.
Sa compétence remarquée l'amène à siéger au Conseil supérieur de l'Assistance publique, où sont prises des décisions nationales de santé publique.
Son action contre la tuberculose est mondialement reconnue.
Elle ouvre une école de formation en soins infirmiers dès 1905, et participe aux débats nationaux et internationaux sur ce thème de la formation.
Pendant la guerre de 1914-1918, elle est particulièrement active.
Dans les années 1920, elle présente un rapport sur l'enseignement infirmier qui donne lieu immédiatement à la rédaction d'un décret qui structure en France les écoles et les programmes, ainsi que l'obtention d'un diplôme en deux ans de scolarité, des études d'infirmière.
Mais pour exercer la profession, ce diplôme n'est pas exigé, ce qui dévalorise la fonction.
Après avoir créé l'association française l'ANIDEF, elle devient présidente de l'International Council of Nurses.
Dans l'entre-deux guerres, l'exercice de la profession d'infirmière est bien en deça des aspirations de Léonie, qui est prise en tenaille par ses adversaires : des républicains peu enclins à favoriser le travail des femmes et des catholiques attachés à revendiquer leur foi.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Recherche en soins infirmiers > n° 109 [01/06/2012] . - p. 93-107[article] Léonie Chaptal (1873-1937), architecte de la profession infirmière [Article] / Evelyne Diebolt, Auteur . - 2012 . - p. 93-107.
Langues : Français (fre)
in Recherche en soins infirmiers > n° 109 [01/06/2012] . - p. 93-107
Mots-clés : BIOGRAPHIE
CATHOLICISME
CHAPTAL (MARIE-LEONIE)
HISTOIRE
INFIRMIER
PROTESTANTISME
SOIN INFIRMIER
TUBERCULOSERésumé : Léonie Chaptal est une riche héritière.
Elle a une excellente formation qu'elle complète de sa propre initiative.
De 30 à 40 ans, elle fonde et dirige des oeuvres sanitaires et sociales dans un quartier de Paris populaire et défavorisé.
Elle s'intéresse à tous les aspects de la vie, de la naissance à la mort.
Bien que fervente, elle vit en femme catholique libérale officiellement laïque.
Sa compétence remarquée l'amène à siéger au Conseil supérieur de l'Assistance publique, où sont prises des décisions nationales de santé publique.
Son action contre la tuberculose est mondialement reconnue.
Elle ouvre une école de formation en soins infirmiers dès 1905, et participe aux débats nationaux et internationaux sur ce thème de la formation.
Pendant la guerre de 1914-1918, elle est particulièrement active.
Dans les années 1920, elle présente un rapport sur l'enseignement infirmier qui donne lieu immédiatement à la rédaction d'un décret qui structure en France les écoles et les programmes, ainsi que l'obtention d'un diplôme en deux ans de scolarité, des études d'infirmière.
Mais pour exercer la profession, ce diplôme n'est pas exigé, ce qui dévalorise la fonction.
Après avoir créé l'association française l'ANIDEF, elle devient présidente de l'International Council of Nurses.
Dans l'entre-deux guerres, l'exercice de la profession d'infirmière est bien en deça des aspirations de Léonie, qui est prise en tenaille par ses adversaires : des républicains peu enclins à favoriser le travail des femmes et des catholiques attachés à revendiquer leur foi.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Prémices de la profession Infirmière : de la complémentarité entre soignantes laïques et religieuses hospitalières XVIIe-XVIIIe siècle en / Evelyne Diebolt in Recherche en soins infirmiers, n° 113 ([01/06/2013])
[article]
Titre : Prémices de la profession Infirmière : de la complémentarité entre soignantes laïques et religieuses hospitalières XVIIe-XVIIIe siècle en Type de document : Article Auteurs : Evelyne Diebolt, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 6-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : ETABLISSEMENT DE SANTE
FEMME
FORMATION INFIRMIERE
FRANCE
GESTION HOSPITALIERE
HISTOIRE
HISTOIRE PROFESSIONNELLE
HOPITAL
INFIRMIER
MALADE
MEDECINE
PAUVRETE
PHARMACIEN
POLITIQUE DE SANTE
POLITIQUE SOCIALE
POUVOIRS PUBLICS
PROFESSION DE SANTE
RELIGION
SAVOIR INFIRMIER
SPIRITUALITERésumé : Les termes employés pour désigner les soignants sont ambigus. Peu à peu, le mot "infirmière" se répand et se féminise en relation avec le besoin en personnel spécialisé. Aux XVIIe et XVIIIe siècles se mettent en place des structures soignantes dont on peut retrouver trace dans celle d'aujourd'hui (la Salpêtrière, l'Hôtel-Dieu de Paris.)Le gouvernement de Louis XIV se préoccupe des malades pauvres, des vagabonds et des mendiants. Il ouvre des hôpitaux généraux, qui seront ensuite crées dans toute l’Europe. A l'hôpital général de Paris au XVIIe siècle, le personnel est entièrement laïc. L'hôpital général de Paris est dirigé par des magistrats du Parlement de Paris. Les institutions soignantes font coexister personnel laïc et religieux, par exemple à l'Hôtel-Dieu de Paris et celui de Marseille. Au XVIIe siècle, on compte, environ, 2000 soignantes laïques en France. La confrérie des Filles de la Charité (les sœurs grises) échappe à la règle de la clôture. Elles renouvellent leurs vœux chaque année. Pour leurs fondateurs, Vincent de Paul et Louise de Marillac, leur monastère devait être les cellules des malades, leur cloître les salles des hôpitaux ou les rues de la ville. Les soignantes laïques ou religieuses excellent dans l'apothicairerie. Tout un maillage de petits dispensaires apparaît en France, tenu tantôt par des religieuses tantôt par laïques. Cela améliore la santé de la population française et permet de lutter contre les épidémies. Soigner a permis à certaines femmes d'avoir une activité épanouissante et un statut social, qui visiblement les a satisfaites. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Recherche en soins infirmiers > n° 113 [01/06/2013] . - p. 6-18[article] Prémices de la profession Infirmière : de la complémentarité entre soignantes laïques et religieuses hospitalières XVIIe-XVIIIe siècle en [Article] / Evelyne Diebolt, Auteur . - 2013 . - p. 6-18.
Langues : Français (fre)
in Recherche en soins infirmiers > n° 113 [01/06/2013] . - p. 6-18
Mots-clés : ETABLISSEMENT DE SANTE
FEMME
FORMATION INFIRMIERE
FRANCE
GESTION HOSPITALIERE
HISTOIRE
HISTOIRE PROFESSIONNELLE
HOPITAL
INFIRMIER
MALADE
MEDECINE
PAUVRETE
PHARMACIEN
POLITIQUE DE SANTE
POLITIQUE SOCIALE
POUVOIRS PUBLICS
PROFESSION DE SANTE
RELIGION
SAVOIR INFIRMIER
SPIRITUALITERésumé : Les termes employés pour désigner les soignants sont ambigus. Peu à peu, le mot "infirmière" se répand et se féminise en relation avec le besoin en personnel spécialisé. Aux XVIIe et XVIIIe siècles se mettent en place des structures soignantes dont on peut retrouver trace dans celle d'aujourd'hui (la Salpêtrière, l'Hôtel-Dieu de Paris.)Le gouvernement de Louis XIV se préoccupe des malades pauvres, des vagabonds et des mendiants. Il ouvre des hôpitaux généraux, qui seront ensuite crées dans toute l’Europe. A l'hôpital général de Paris au XVIIe siècle, le personnel est entièrement laïc. L'hôpital général de Paris est dirigé par des magistrats du Parlement de Paris. Les institutions soignantes font coexister personnel laïc et religieux, par exemple à l'Hôtel-Dieu de Paris et celui de Marseille. Au XVIIe siècle, on compte, environ, 2000 soignantes laïques en France. La confrérie des Filles de la Charité (les sœurs grises) échappe à la règle de la clôture. Elles renouvellent leurs vœux chaque année. Pour leurs fondateurs, Vincent de Paul et Louise de Marillac, leur monastère devait être les cellules des malades, leur cloître les salles des hôpitaux ou les rues de la ville. Les soignantes laïques ou religieuses excellent dans l'apothicairerie. Tout un maillage de petits dispensaires apparaît en France, tenu tantôt par des religieuses tantôt par laïques. Cela améliore la santé de la population française et permet de lutter contre les épidémies. Soigner a permis à certaines femmes d'avoir une activité épanouissante et un statut social, qui visiblement les a satisfaites. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible