[article] Titre : |
La visée éthique en santé : l’enseignement des conflits éthico-pratiques |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Roland Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 123-132 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
CAS CONCRET ETHIQUE MAL PHILOSOPHIE REFLEXION
|
Résumé : |
Beaucoup de groupes de réflexion éthique sont confrontés, tôt ou tard, à des conflits éthico-pratiques qui donnent le sentiment de tourner en rond, de piétiner, de ne plus avancer, notamment lorsque la plupart des concepts juridiques, organisationnels ou de respect des bonnes pratiques ne suffisent plus. L’expérience du groupe de réflexion éthique du Voironnais telle que décrite dans cet article n’échappe pas à cette règle, amenant ainsi les membres du groupe à s’interroger sur le sens de ces conflits. Ces situations cliniques pour lesquelles aucune réponse pratique ou solution instrumentale n’a pu être trouvée mais a été perçue comme un scandale médical puisque sans réponses, ni solutions. Des situations cliniques au cours desquelles reste un grand absent des discussions : la figure du mal. Un mal qu’il s’agit d’éradiquer, de transformer en maux prenant la forme de défauts de fonctionnements auxquels une meilleure technique de gestion porterait remède. Or, la question éthique ne se pose que par le fait que le mal existe. Et c’est de ce mal dont il s’agit, cette énigme de l’homme qui fait qu’il y a deux mauvaises solutions à un problème, deux solutions qui se détruisent l’une et l’autre, obligeant à des choix difficiles entre le mal et le pire, entre le gris et le gris. Ainsi, apparaîtraient les deux objectifs principaux du groupe de réflexion éthique : mettre l’épreuve vécue par les professionnels en mots, dans le but de la mettre à distance, d’en déplacer le centre de gravité ; empêcher le mal, lutter contre ce mal mais sans vouloir l’éradiquer complètement de l’institution. Car le mal est le prix à payer de la liberté humaine. Un groupe de réflexion éthique qui agirait comme une phronesis à plusieurs. Une prudence collective comme facteur de triangulation qui permettrait ainsi un nécessaire rappel au droit, aux normes morales quand il le faut, mais également au non-sens de la vie. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2014] . - p. 123-132
[article] La visée éthique en santé : l’enseignement des conflits éthico-pratiques [Article] / Roland Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur ; et al., Auteur . - 2014 . - p. 123-132. Langues : Français ( fre) in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2014] . - p. 123-132 Mots-clés : |
CAS CONCRET ETHIQUE MAL PHILOSOPHIE REFLEXION
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Résumé : |
Beaucoup de groupes de réflexion éthique sont confrontés, tôt ou tard, à des conflits éthico-pratiques qui donnent le sentiment de tourner en rond, de piétiner, de ne plus avancer, notamment lorsque la plupart des concepts juridiques, organisationnels ou de respect des bonnes pratiques ne suffisent plus. L’expérience du groupe de réflexion éthique du Voironnais telle que décrite dans cet article n’échappe pas à cette règle, amenant ainsi les membres du groupe à s’interroger sur le sens de ces conflits. Ces situations cliniques pour lesquelles aucune réponse pratique ou solution instrumentale n’a pu être trouvée mais a été perçue comme un scandale médical puisque sans réponses, ni solutions. Des situations cliniques au cours desquelles reste un grand absent des discussions : la figure du mal. Un mal qu’il s’agit d’éradiquer, de transformer en maux prenant la forme de défauts de fonctionnements auxquels une meilleure technique de gestion porterait remède. Or, la question éthique ne se pose que par le fait que le mal existe. Et c’est de ce mal dont il s’agit, cette énigme de l’homme qui fait qu’il y a deux mauvaises solutions à un problème, deux solutions qui se détruisent l’une et l’autre, obligeant à des choix difficiles entre le mal et le pire, entre le gris et le gris. Ainsi, apparaîtraient les deux objectifs principaux du groupe de réflexion éthique : mettre l’épreuve vécue par les professionnels en mots, dans le but de la mettre à distance, d’en déplacer le centre de gravité ; empêcher le mal, lutter contre ce mal mais sans vouloir l’éradiquer complètement de l’institution. Car le mal est le prix à payer de la liberté humaine. Un groupe de réflexion éthique qui agirait comme une phronesis à plusieurs. Une prudence collective comme facteur de triangulation qui permettrait ainsi un nécessaire rappel au droit, aux normes morales quand il le faut, mais également au non-sens de la vie. |
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