[article] Titre : |
Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Jeanne Couturier, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 61-69 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
DIAGNOSTIC DIARRHEE INFECTION PREVENTION RISQUE SANITAIRE
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Résumé : |
Les diarrhées à Clostridioides difficile (anciennement Clostridium difficile) sont des infections à la fois communautaires et associées aux soins. Elles se développent chez des patients ayant un microbiote digestif altéré, principalement par la prise d’antibiotiques. Dans ce contexte, seules les souches toxinogènes sont pathogènes. Contrairement à de nombreuses bactéries, le diagnostic des diarrhées à C. difficile n’est pas basé en première intention sur la culture. Plusieurs types de tests sont disponibles et organisés selon des algorithmes bien définis. En termes de prévention de la transmission, la prise en charge des patients diarrhéiques (c’est-à-dire présentant plus de 3 selles quotidiennes non moulées) et pour lesquels la recherche des toxines est positive par test antigénique ou par PCR ne pose pas de problème : les précautions complémentaires spécifiques C. difficile doivent être prescrites et mises en place. L’eau de Javel et les dérivés peroxygénés sporicides sont des désinfectants de surface de choix. Le traitement antibiotique n’est pas basé sur la réalisation d’un antibiogramme. Le suivi de la guérison est clinique : il ne faut pas réaliser de test microbiologique de contrôle. Chez les patients asymptomatiques, le portage de souche toxinogène est possible ; la prévalence varie de 3,9 à 5,8%. Leur dépistage n’est néanmoins pas recommandé. La prise en charge de ces porteurs asymptomatiques n’est pas standardisée. Il semble prudent de les maintenir en chambre individuelle s’ils doivent bénéficier d’une antibiothérapie puisque la probabilité pour ces patients de développer une infection est particulièrement élevée. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Hygiènes > n° 1 [01/03/2024] . - p. 61-69
[article] Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile [Article] / Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Jeanne Couturier, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; et al., Auteur . - 2024 . - p. 61-69. Langues : Français ( fre) in Hygiènes > n° 1 [01/03/2024] . - p. 61-69 Mots-clés : |
DIAGNOSTIC DIARRHEE INFECTION PREVENTION RISQUE SANITAIRE
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Résumé : |
Les diarrhées à Clostridioides difficile (anciennement Clostridium difficile) sont des infections à la fois communautaires et associées aux soins. Elles se développent chez des patients ayant un microbiote digestif altéré, principalement par la prise d’antibiotiques. Dans ce contexte, seules les souches toxinogènes sont pathogènes. Contrairement à de nombreuses bactéries, le diagnostic des diarrhées à C. difficile n’est pas basé en première intention sur la culture. Plusieurs types de tests sont disponibles et organisés selon des algorithmes bien définis. En termes de prévention de la transmission, la prise en charge des patients diarrhéiques (c’est-à-dire présentant plus de 3 selles quotidiennes non moulées) et pour lesquels la recherche des toxines est positive par test antigénique ou par PCR ne pose pas de problème : les précautions complémentaires spécifiques C. difficile doivent être prescrites et mises en place. L’eau de Javel et les dérivés peroxygénés sporicides sont des désinfectants de surface de choix. Le traitement antibiotique n’est pas basé sur la réalisation d’un antibiogramme. Le suivi de la guérison est clinique : il ne faut pas réaliser de test microbiologique de contrôle. Chez les patients asymptomatiques, le portage de souche toxinogène est possible ; la prévalence varie de 3,9 à 5,8%. Leur dépistage n’est néanmoins pas recommandé. La prise en charge de ces porteurs asymptomatiques n’est pas standardisée. Il semble prudent de les maintenir en chambre individuelle s’ils doivent bénéficier d’une antibiothérapie puisque la probabilité pour ces patients de développer une infection est particulièrement élevée. |
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https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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