Titre : |
Le rire et le sacré : histoire de la dérision |
Type de document : |
Ouvrage |
Auteurs : |
Bernard Sarrazin, Auteur |
Editeur : |
Paris : Desclée de Brouwer |
Année de publication : |
1991 |
Importance : |
92 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-220-03251-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
PHILOSOPHIE RIRE SENS SPIRITUALITE
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Résumé : |
Au commencement étaient l'ordre et le désordre, le respect et l'irrespect, le sérieux et le non-sérieux. Dès les origines de notre culture, rire biblique et rire païen, le rire iconoclaste qui détruit les idoles et le rire joueur, plus ou moins rituel, qui met le monde à l'envers dans un joyeux tohu-bohu, démontraient qu'il n'est de sacré sans rire ni de rire sans sacré.
La mentalité classique, valorisant indûment le sérieux aux dépens du non-sérieux, voulut dresser les barrières. Mais quand "Dieu est mort", au XIXe siècle, et avec lui l'Ordre de la Vérité et de l'Erreur, du Bien et du Mal, les écrivains, bouffons d’un nouveau carnaval cette fois sans Dieu ni Diable, recommencèrent à croiser raison et folie, comique et tragique, sublime et trivial, dans le grotesque, l'humour noir puis le non-sens.
Cependant à trop brouiller les signes, on les neutralise : le dandy n'est plus drôle. Et quand bouffons et dandys se médiatisent et se vulgarisent, ils aplatissent tout. Le Dieu du "Bébête show" en est un symbole. Paradoxalement, la dérision généralisée, cette drogue euphorisante qui déferle sur nos écrans, va-t-elle faire mourir le rire d'insignifiance ? |
Permalink : |
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Le rire et le sacré : histoire de la dérision [Ouvrage] / Bernard Sarrazin, Auteur . - Paris : Desclée de Brouwer, 1991 . - 92 p. ISBN : 978-2-220-03251-1 Langues : Français ( fre) Mots-clés : |
PHILOSOPHIE RIRE SENS SPIRITUALITE
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Résumé : |
Au commencement étaient l'ordre et le désordre, le respect et l'irrespect, le sérieux et le non-sérieux. Dès les origines de notre culture, rire biblique et rire païen, le rire iconoclaste qui détruit les idoles et le rire joueur, plus ou moins rituel, qui met le monde à l'envers dans un joyeux tohu-bohu, démontraient qu'il n'est de sacré sans rire ni de rire sans sacré.
La mentalité classique, valorisant indûment le sérieux aux dépens du non-sérieux, voulut dresser les barrières. Mais quand "Dieu est mort", au XIXe siècle, et avec lui l'Ordre de la Vérité et de l'Erreur, du Bien et du Mal, les écrivains, bouffons d’un nouveau carnaval cette fois sans Dieu ni Diable, recommencèrent à croiser raison et folie, comique et tragique, sublime et trivial, dans le grotesque, l'humour noir puis le non-sens.
Cependant à trop brouiller les signes, on les neutralise : le dandy n'est plus drôle. Et quand bouffons et dandys se médiatisent et se vulgarisent, ils aplatissent tout. Le Dieu du "Bébête show" en est un symbole. Paradoxalement, la dérision généralisée, cette drogue euphorisante qui déferle sur nos écrans, va-t-elle faire mourir le rire d'insignifiance ? |
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