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Ethique et santé . n° 1Paru le : 01/03/2015 |
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n° 1 [Article] . - 2015 . - 71 p. Langues : Français (fre)
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Ajouter le résultat dans votre panierEvaluation des attentes d'un système d'information en imagerie médicale : l'éthique des principes face à l'éthique de la contingence acceptée / Jérôme Beranger in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Evaluation des attentes d'un système d'information en imagerie médicale : l'éthique des principes face à l'éthique de la contingence acceptée Type de document : Article Auteurs : Jérôme Beranger, Auteur ; J. Mancini, Auteur ; P. Le Coz, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 04-13 Langues : Français (fre) Mots-clés : ETHIQUE
IMAGERIE MEDICALE
MODELE
SYSTEME D'INFORMATIONRésumé : L’objectif de notre étude est de comparer deux modèles permettant d’analyser d’un point de vue éthique les objectifs d’un système d’information (SI) en santé tels qu’ils sont perçus par les professionnels qui l’utilisent. Notre enquête de terrain a été effectuée à partir d’un questionnaire fondé sur les quatre principes éthiques universalisables et les paramètres environnementaux pour analyser les objectifs d’un SI. Le premier modèle (A) se base sur une éthique composée des quatre principes éthiques : l’autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Alors que le deuxième modèle s’appuie sur une éthique de la contingence acceptée en quête de sens. L’étude porte sur 87 personnes constituées de concepteurs de SI, d’administratifs, de médecins et de paramédicaux d’établissements de santé, ainsi que de responsables de cabinets de conseil, d’éditeurs de SI et d’hébergeurs de données médicales. Un score éthique unitaire/100 fut utilisé afin d’apprécier les attentes éthiques des participants. La moyenne du score A de tous les participants de l’étude est de 78,3 contre 78,7 pour le B. Ces deux modélisations ne possèdent pas de différence significative et leur concordance est quasi parfaite. L’application de notre modèle éthique (A) sur l’analyse des objectifs d’un SI présente des résultats cohérents. Cette modélisation fondée sur les quatre principes éthiques universalisables doit être l’outil d’évaluation éthique de référence pour les SI en santé. En mettant en avant cette modélisation éthique, notre recherche vise à expliciter les éléments requis pour la constitution de SI intégrant les fondamentaux de l’éthique. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 04-13[article] Evaluation des attentes d'un système d'information en imagerie médicale : l'éthique des principes face à l'éthique de la contingence acceptée [Article] / Jérôme Beranger, Auteur ; J. Mancini, Auteur ; P. Le Coz, Auteur . - 2015 . - p. 04-13.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 04-13
Mots-clés : ETHIQUE
IMAGERIE MEDICALE
MODELE
SYSTEME D'INFORMATIONRésumé : L’objectif de notre étude est de comparer deux modèles permettant d’analyser d’un point de vue éthique les objectifs d’un système d’information (SI) en santé tels qu’ils sont perçus par les professionnels qui l’utilisent. Notre enquête de terrain a été effectuée à partir d’un questionnaire fondé sur les quatre principes éthiques universalisables et les paramètres environnementaux pour analyser les objectifs d’un SI. Le premier modèle (A) se base sur une éthique composée des quatre principes éthiques : l’autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Alors que le deuxième modèle s’appuie sur une éthique de la contingence acceptée en quête de sens. L’étude porte sur 87 personnes constituées de concepteurs de SI, d’administratifs, de médecins et de paramédicaux d’établissements de santé, ainsi que de responsables de cabinets de conseil, d’éditeurs de SI et d’hébergeurs de données médicales. Un score éthique unitaire/100 fut utilisé afin d’apprécier les attentes éthiques des participants. La moyenne du score A de tous les participants de l’étude est de 78,3 contre 78,7 pour le B. Ces deux modélisations ne possèdent pas de différence significative et leur concordance est quasi parfaite. L’application de notre modèle éthique (A) sur l’analyse des objectifs d’un SI présente des résultats cohérents. Cette modélisation fondée sur les quatre principes éthiques universalisables doit être l’outil d’évaluation éthique de référence pour les SI en santé. En mettant en avant cette modélisation éthique, notre recherche vise à expliciter les éléments requis pour la constitution de SI intégrant les fondamentaux de l’éthique. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Le rôle des aidants naturels face à l'entrée en institution d'un proche âgé dépendant / Annie Vallee in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Le rôle des aidants naturels face à l'entrée en institution d'un proche âgé dépendant Type de document : Article Auteurs : Annie Vallee, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 14-21 Langues : Français (fre) Mots-clés : ADMISSION
AIDANT
AUTONOMIE
ETHIQUE
FAMILLE
INSTITUTION
ROLERésumé : Le passage du domicile à l’institution est un acte symbolique souvent vécu comme un choc pour la plupart des personnes âgées dépendantes mais aussi pour les familles. Alors que le nombre de personnes âgées dépendantes augmente, le nombre de place en institution se fait de plus en plus difficile à trouver. Ce travail s’attarde sur l’impact de ce bouleversement familial qui s’opère, aux rôles qui peuvent s’inverser et à l’éclatement des bulles familiales. De même nous cherchons à mettre en évidence l’importance du rôle des aidants dans ce processus et faire apparaître les répercussions sur la santé des aidants, ainsi que les réponses de la société pour les soutenir. Ce sont le plus souvent les filles qui sont concernées par ce rôle d’aidant naturel après les épouses. Elles doivent adapter leur mode de vie pour remplir ce rôle au détriment de leur équilibre, de nombreuses pathologies apparaissent dans l’accomplissement de leur mission, la non-reconnaissance de leur rôle provoque une précarisation de leur futur. La société met en place des structures d’encadrement mais celles-ci sont encore trop méconnues et insuffisantes. Il est essentiel de s’occuper de façon globale des familles lors de l’entrée en institution d’un proche dépendant pour optimiser la répartition des tâches et ainsi aboutir à une meilleure prise en charge. L’épuisement, le manque d’expérience et de recul peuvent conduire à des situations extrêmes… S’occuper des aidants naturels est primordial pour leur santé mais aussi éviter les situations de désespoir et de maltraitance envers leurs proches dépendants. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 14-21[article] Le rôle des aidants naturels face à l'entrée en institution d'un proche âgé dépendant [Article] / Annie Vallee, Auteur . - 2015 . - p. 14-21.
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Mots-clés : ADMISSION
AIDANT
AUTONOMIE
ETHIQUE
FAMILLE
INSTITUTION
ROLERésumé : Le passage du domicile à l’institution est un acte symbolique souvent vécu comme un choc pour la plupart des personnes âgées dépendantes mais aussi pour les familles. Alors que le nombre de personnes âgées dépendantes augmente, le nombre de place en institution se fait de plus en plus difficile à trouver. Ce travail s’attarde sur l’impact de ce bouleversement familial qui s’opère, aux rôles qui peuvent s’inverser et à l’éclatement des bulles familiales. De même nous cherchons à mettre en évidence l’importance du rôle des aidants dans ce processus et faire apparaître les répercussions sur la santé des aidants, ainsi que les réponses de la société pour les soutenir. Ce sont le plus souvent les filles qui sont concernées par ce rôle d’aidant naturel après les épouses. Elles doivent adapter leur mode de vie pour remplir ce rôle au détriment de leur équilibre, de nombreuses pathologies apparaissent dans l’accomplissement de leur mission, la non-reconnaissance de leur rôle provoque une précarisation de leur futur. La société met en place des structures d’encadrement mais celles-ci sont encore trop méconnues et insuffisantes. Il est essentiel de s’occuper de façon globale des familles lors de l’entrée en institution d’un proche dépendant pour optimiser la répartition des tâches et ainsi aboutir à une meilleure prise en charge. L’épuisement, le manque d’expérience et de recul peuvent conduire à des situations extrêmes… S’occuper des aidants naturels est primordial pour leur santé mais aussi éviter les situations de désespoir et de maltraitance envers leurs proches dépendants. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Etre sa dépouille (ou ne pas l'être). Hypothèse philosophique sur le refus au don d'organe / Baptiste Morizot in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Etre sa dépouille (ou ne pas l'être). Hypothèse philosophique sur le refus au don d'organe Type de document : Article Auteurs : Baptiste Morizot, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 22-28 Langues : Français (fre) Mots-clés : ETHIQUE
GREFFE
MORT
PHILOSOPHIERésumé : On entend poser ici le problème du refus au prélèvement d’organes en contexte français. Ce taux de refus demeure élevé (33,8 % en 2012), et ce malgré les campagnes de sensibilisation au don d’organes. Comment une approche philosophique pourrait-elle éclairer ce phénomène ? Nous faisons l’hypothèse qu’une enquête conceptuelle approfondie, portant sur la mort et ses représentations, permettrait de révéler une raison significative de ces refus, et d’en déduire des solutions pratiques visant à en diminuer le nombre. La méthode utilisée consiste à croiser : (1) une enquête de terrain auprès des infirmiers coordinateurs de prélèvement, quotidiennement confrontés aux refus des proches des défunts ; (2) avec une enquête philosophique portant sur la représentation duale de la mort, distinguée en fonction de la perspective du sujet qui la pense. L’hypothèse est que « mon » rapport à ma dépouille diffère absolument de « mon » rapport à la dépouille d’un proche : leur contenu et leur valence sont inversés. Cette différence discrète et subjective aurait des répercussions objectives et concrètes sur le protocole de ravitaillement en organes en vue de la transplantation. C’est par le biais d’une expérimentation philosophique sur soi, que le lecteur sera convié à comprendre, de l’intérieur, un motif du refus au don d’organes, pour saisir dans le même mouvement sur quel point il est raisonnable et compréhensible ; et sur quel point il mérite d’être transformé par l’information et l’explication. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 22-28[article] Etre sa dépouille (ou ne pas l'être). Hypothèse philosophique sur le refus au don d'organe [Article] / Baptiste Morizot, Auteur . - 2015 . - p. 22-28.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 22-28
Mots-clés : ETHIQUE
GREFFE
MORT
PHILOSOPHIERésumé : On entend poser ici le problème du refus au prélèvement d’organes en contexte français. Ce taux de refus demeure élevé (33,8 % en 2012), et ce malgré les campagnes de sensibilisation au don d’organes. Comment une approche philosophique pourrait-elle éclairer ce phénomène ? Nous faisons l’hypothèse qu’une enquête conceptuelle approfondie, portant sur la mort et ses représentations, permettrait de révéler une raison significative de ces refus, et d’en déduire des solutions pratiques visant à en diminuer le nombre. La méthode utilisée consiste à croiser : (1) une enquête de terrain auprès des infirmiers coordinateurs de prélèvement, quotidiennement confrontés aux refus des proches des défunts ; (2) avec une enquête philosophique portant sur la représentation duale de la mort, distinguée en fonction de la perspective du sujet qui la pense. L’hypothèse est que « mon » rapport à ma dépouille diffère absolument de « mon » rapport à la dépouille d’un proche : leur contenu et leur valence sont inversés. Cette différence discrète et subjective aurait des répercussions objectives et concrètes sur le protocole de ravitaillement en organes en vue de la transplantation. C’est par le biais d’une expérimentation philosophique sur soi, que le lecteur sera convié à comprendre, de l’intérieur, un motif du refus au don d’organes, pour saisir dans le même mouvement sur quel point il est raisonnable et compréhensible ; et sur quel point il mérite d’être transformé par l’information et l’explication. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Rôle de facilitateur en éthique dans la qualité de la concertation collégiale / V. Perotin in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Rôle de facilitateur en éthique dans la qualité de la concertation collégiale Type de document : Article Auteurs : V. Perotin, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 29-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : COLLEGIALITE
DECISION
ETHIQUE
MEDECINE
PRATIQUE MEDICALERésumé : La loi Léonetti, remarquable cadre juridique des pratiques médicales, impose une réflexion sur la proportionnalité des soins. Dans un certain nombre de situations, qui gagnerait à être étendu, la décision médicale doit être prise après une procédure collégiale. Afin de ne pas réduire cette approche à un simulacre de concertation, il est nécessaire d’y injecter une dimension éthique. La recherche de la meilleure décision possible dans une situation singulière en un contexte donné, passe en particulier par des échanges interdisciplinaires de qualité et la création d’alternatives soutenues par un travail d’argumentation. Une telle pratique de l’éthique en équipe favorise l’émergence de praticiens réflexifs et se rapproche du modèle du changement émergent. La transformation des pratiques s’ajuste collectivement entre les attentes des acteurs et celles d’un facilitateur en éthique. La présence du facilitateur lors de ces réunions soutient la préoccupation éthique de cet exercice collégial. Celui-ci doit être conscient des enjeux de ce travail mais également des compétences, savoirs et traits de caractère qui lui sont nécessaires. Le facilitateur porte et signifie cette exigence de qualité. La mission du facilitateur est de développer une culture de débat mais aussi d’amener des pistes et des arguments. Il s’agit d’une nouvelle pratique pour laquelle il s’avère pertinent de travailler les principaux thèmes des dilemmes rencontrés lors de décisions complexes. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 29-37[article] Rôle de facilitateur en éthique dans la qualité de la concertation collégiale [Article] / V. Perotin, Auteur . - 2015 . - p. 29-37.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 29-37
Mots-clés : COLLEGIALITE
DECISION
ETHIQUE
MEDECINE
PRATIQUE MEDICALERésumé : La loi Léonetti, remarquable cadre juridique des pratiques médicales, impose une réflexion sur la proportionnalité des soins. Dans un certain nombre de situations, qui gagnerait à être étendu, la décision médicale doit être prise après une procédure collégiale. Afin de ne pas réduire cette approche à un simulacre de concertation, il est nécessaire d’y injecter une dimension éthique. La recherche de la meilleure décision possible dans une situation singulière en un contexte donné, passe en particulier par des échanges interdisciplinaires de qualité et la création d’alternatives soutenues par un travail d’argumentation. Une telle pratique de l’éthique en équipe favorise l’émergence de praticiens réflexifs et se rapproche du modèle du changement émergent. La transformation des pratiques s’ajuste collectivement entre les attentes des acteurs et celles d’un facilitateur en éthique. La présence du facilitateur lors de ces réunions soutient la préoccupation éthique de cet exercice collégial. Celui-ci doit être conscient des enjeux de ce travail mais également des compétences, savoirs et traits de caractère qui lui sont nécessaires. Le facilitateur porte et signifie cette exigence de qualité. La mission du facilitateur est de développer une culture de débat mais aussi d’amener des pistes et des arguments. Il s’agit d’une nouvelle pratique pour laquelle il s’avère pertinent de travailler les principaux thèmes des dilemmes rencontrés lors de décisions complexes. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible "Décision médicale pour un autre" / Jean-Pierre Graftieaux in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : "Décision médicale pour un autre" Type de document : Article Auteurs : Jean-Pierre Graftieaux, Auteur ; Karine Brehaux, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 38-45 Langues : Français (fre) Mots-clés : AUTONOMIE
DECISION
ETHIQUE
LEGISLATION
LIBERTERésumé : La décision suppose la liberté : je décide parce que je suis libre. Un acte libre est un acte qui n’a besoin que de moi-même pour exister. Liberté et autonomie sont donc au cœur du débat. La décision comme acte de décider, de couper (decidare = couper) renvoie à une rupture dont je suis l’auteur, dont j’ai l’autorité et qui engage à ce titre ma responsabilité. La décision est au cœur de la pratique médicale. La décision de soin, toujours singulière, n’est pas un acte anonyme. Ivan Illich dénonçait en son temps cette attitude impersonnelle propre qu’il définissait comme une gestion rationalisatrice de la santé (Illich, 2004). Mais qui a (aurait) le droit de décider pour un autre ? S’agit-il seulement d’un problème de droit ? Il en va au-delà des règles de déontologie d’une éthique de la responsabilité. Qui est cet autre ? Si ma conscience le constitue comme un alter in ego ce n’est pas un autre mais mon même. On reste enfermé dans un référentiel identitaire égocentré « Autrui en tant qu’Autrui n’est pas seulement un alter ego ; il est ce que je ne suis pas » (Henry, 1993). Pour Lévinas (2001), Autrui ne se donne pas dans l’expression de son visage, il reste absolument autre, déborde (contre Husserl) la conscience qui le vise, est inassimilable. La catégorie de l’autre comme autre en soi renvoie à celle de sujet. L’autre renvoie directement au sujet humain. Une expérience modulée par les champs contextuels et existentiels où elle s’inscrit. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 38-45[article] "Décision médicale pour un autre" [Article] / Jean-Pierre Graftieaux, Auteur ; Karine Brehaux, Auteur . - 2015 . - p. 38-45.
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in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 38-45
Mots-clés : AUTONOMIE
DECISION
ETHIQUE
LEGISLATION
LIBERTERésumé : La décision suppose la liberté : je décide parce que je suis libre. Un acte libre est un acte qui n’a besoin que de moi-même pour exister. Liberté et autonomie sont donc au cœur du débat. La décision comme acte de décider, de couper (decidare = couper) renvoie à une rupture dont je suis l’auteur, dont j’ai l’autorité et qui engage à ce titre ma responsabilité. La décision est au cœur de la pratique médicale. La décision de soin, toujours singulière, n’est pas un acte anonyme. Ivan Illich dénonçait en son temps cette attitude impersonnelle propre qu’il définissait comme une gestion rationalisatrice de la santé (Illich, 2004). Mais qui a (aurait) le droit de décider pour un autre ? S’agit-il seulement d’un problème de droit ? Il en va au-delà des règles de déontologie d’une éthique de la responsabilité. Qui est cet autre ? Si ma conscience le constitue comme un alter in ego ce n’est pas un autre mais mon même. On reste enfermé dans un référentiel identitaire égocentré « Autrui en tant qu’Autrui n’est pas seulement un alter ego ; il est ce que je ne suis pas » (Henry, 1993). Pour Lévinas (2001), Autrui ne se donne pas dans l’expression de son visage, il reste absolument autre, déborde (contre Husserl) la conscience qui le vise, est inassimilable. La catégorie de l’autre comme autre en soi renvoie à celle de sujet. L’autre renvoie directement au sujet humain. Une expérience modulée par les champs contextuels et existentiels où elle s’inscrit. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Usages du consentement en psychiatrie. La place du consentement en psychiatrie et la construction de sa validité (dans le cas des psychoses graves) / Caroline Guibet lafaye in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Usages du consentement en psychiatrie. La place du consentement en psychiatrie et la construction de sa validité (dans le cas des psychoses graves) Type de document : Article Auteurs : Caroline Guibet lafaye, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 46-55 Langues : Français (fre) Mots-clés : CAPACITE
CONSENTEMENT
CONTRAINTE
DROITS DU PATIENT
ETHIQUE
PSYCHIATRIERésumé : Le droit français impose de ne soigner que dans le cadre d’un consentement acquis. Dès lors et hormis dans le cadre de soins sous contrainte, il est essentiel d’obtenir le consentement du patient. Une enquête de terrain menée en 2012–2013 a permis d’étudier la construction du consentement et de sa validité dans le champ psychiatrique, en particulier dans les situations de crise. L’article envisage, dans un premier temps, les différentes façons de définir le consentement puis, dans un second temps, les interprétations qui en sont empiriquement proposées. Il souligne les limites inhérentes à la détermination rationaliste du consentement éclairé aussi bien en médecine somatique que dans le champ psychiatrique. Il s’agit enfin d’aborder la question de savoir s’il est opportun et souhaitable de convoquer, en psychiatrie, une interprétation du consentement fondée sur la notion de capacité. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 46-55[article] Usages du consentement en psychiatrie. La place du consentement en psychiatrie et la construction de sa validité (dans le cas des psychoses graves) [Article] / Caroline Guibet lafaye, Auteur . - 2015 . - p. 46-55.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 46-55
Mots-clés : CAPACITE
CONSENTEMENT
CONTRAINTE
DROITS DU PATIENT
ETHIQUE
PSYCHIATRIERésumé : Le droit français impose de ne soigner que dans le cadre d’un consentement acquis. Dès lors et hormis dans le cadre de soins sous contrainte, il est essentiel d’obtenir le consentement du patient. Une enquête de terrain menée en 2012–2013 a permis d’étudier la construction du consentement et de sa validité dans le champ psychiatrique, en particulier dans les situations de crise. L’article envisage, dans un premier temps, les différentes façons de définir le consentement puis, dans un second temps, les interprétations qui en sont empiriquement proposées. Il souligne les limites inhérentes à la détermination rationaliste du consentement éclairé aussi bien en médecine somatique que dans le champ psychiatrique. Il s’agit enfin d’aborder la question de savoir s’il est opportun et souhaitable de convoquer, en psychiatrie, une interprétation du consentement fondée sur la notion de capacité. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Le refus de soin : forces et faiblesses du consentement / Pierre Hum in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Le refus de soin : forces et faiblesses du consentement Type de document : Article Auteurs : Pierre Hum, Auteur ; D. Boury, Auteur ; T. Danel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 56-63 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONTRAINTE
DROITS DU PATIENT
ETHIQUE
NEGOCIATION
REFUS DE SOINSRésumé : Le consentement occupe une place centrale dans le déroulement des soins d’un point de vue clinique, juridique et éthique. La pratique du soin en psychiatrie en mesure les effets bien que la psychiatrie ne soit pas la seule discipline concernée. Néanmoins, la notion de consentement est-elle capable de porter les ambitions qu’on lui prête ? La notion de refus de soin éclaire ces différents problèmes. En effet, le refus de soin n’est pas simplement un obstacle aux soins : quelle valeur peut-on accorder à un consentement si négocier est impossible, si refuser les soins n’est pas envisageable ? Cet angle d’approche permet de préciser les caractéristiques immanentes au consentement. Il met aussi en évidence certaines représentations erronées du consentement, ainsi que les formes de quasi contrainte qui caractérisent les faux consentements, les consentements extorqués, les désaccords non exprimés ou mal écoutés. C’est dans une perspective critique que seront envisagées les faiblesses et les limites de la notion de consentement. C’est aussi pourquoi nous aurons recours au moment du refus de soin. Ce temps n’est peut-être pas à redouter et il aide à concevoir un usage restreint et pertinent du consentement. Consentir à des soins nécessite des temps de négociation, sur la base d’une dynamique relationnelle, afin d’aboutir à des accords sur les soins. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 56-63[article] Le refus de soin : forces et faiblesses du consentement [Article] / Pierre Hum, Auteur ; D. Boury, Auteur ; T. Danel, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 56-63.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 56-63
Mots-clés : CONTRAINTE
DROITS DU PATIENT
ETHIQUE
NEGOCIATION
REFUS DE SOINSRésumé : Le consentement occupe une place centrale dans le déroulement des soins d’un point de vue clinique, juridique et éthique. La pratique du soin en psychiatrie en mesure les effets bien que la psychiatrie ne soit pas la seule discipline concernée. Néanmoins, la notion de consentement est-elle capable de porter les ambitions qu’on lui prête ? La notion de refus de soin éclaire ces différents problèmes. En effet, le refus de soin n’est pas simplement un obstacle aux soins : quelle valeur peut-on accorder à un consentement si négocier est impossible, si refuser les soins n’est pas envisageable ? Cet angle d’approche permet de préciser les caractéristiques immanentes au consentement. Il met aussi en évidence certaines représentations erronées du consentement, ainsi que les formes de quasi contrainte qui caractérisent les faux consentements, les consentements extorqués, les désaccords non exprimés ou mal écoutés. C’est dans une perspective critique que seront envisagées les faiblesses et les limites de la notion de consentement. C’est aussi pourquoi nous aurons recours au moment du refus de soin. Ce temps n’est peut-être pas à redouter et il aide à concevoir un usage restreint et pertinent du consentement. Consentir à des soins nécessite des temps de négociation, sur la base d’une dynamique relationnelle, afin d’aboutir à des accords sur les soins. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Histoire de Zoé : cheminement d'une demande d'arrêt de traitement / C. Faucher in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2015])
[article]
Titre : Histoire de Zoé : cheminement d'une demande d'arrêt de traitement Type de document : Article Auteurs : C. Faucher, Auteur ; Marie-Eve Bouthillier, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 64-68 Langues : Français (fre) Mots-clés : ARRET DU TRAITEMENT
CONSULTATION
ETHIQUE
EUTHANASIE
FIN DE VIE
SOINS PALLIATIFSRésumé : Avec l’histoire de Zoé et de son cheminement dans une demande d’arrêt de traitement, nous partageons l’expérience acquise à travers un processus de consultation en éthique clinique offert par notre unité d’éthique clinique. Une consultation en éthique fût demandée pour divergence d’opinions sur l’urgence d’un changement de respirateur entre une équipe de soins et une patiente (Zoé). L’équipe souhaitait prévenir un risque de mort imminente dont Zoé n’était semble-t-il pas consciente. Le processus de consultation en éthique a permis de faire émerger la voix de Zoé qui finalement a voulu des soins palliatifs et un arrêt de traitement. La consultation a aussi aidé à réfléchir aux interrogations éthiques vis-à-vis de cette demande puis à coordonner la mise en place de soins palliatifs à domicile et à élaborer le protocole d’arrêt de traitement par respirateur. Nous retenons de cette expérience l’importance d’aller à la source de l’information et de faire dialoguer les différentes visions et versions des personnes impliquées. Cette histoire nous a aussi enseigné une leçon de prudence : prendre garde aux mots : qu’y-a-t-il réellement derrière une demande d’arrêt de traitement ? Cette histoire nous conforte également dans la nécessité de créer un espace où la parole libre circule et où chaque acteur puisse s’exprimer et obtenir du soutien. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 64-68[article] Histoire de Zoé : cheminement d'une demande d'arrêt de traitement [Article] / C. Faucher, Auteur ; Marie-Eve Bouthillier, Auteur . - 2015 . - p. 64-68.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2015] . - p. 64-68
Mots-clés : ARRET DU TRAITEMENT
CONSULTATION
ETHIQUE
EUTHANASIE
FIN DE VIE
SOINS PALLIATIFSRésumé : Avec l’histoire de Zoé et de son cheminement dans une demande d’arrêt de traitement, nous partageons l’expérience acquise à travers un processus de consultation en éthique clinique offert par notre unité d’éthique clinique. Une consultation en éthique fût demandée pour divergence d’opinions sur l’urgence d’un changement de respirateur entre une équipe de soins et une patiente (Zoé). L’équipe souhaitait prévenir un risque de mort imminente dont Zoé n’était semble-t-il pas consciente. Le processus de consultation en éthique a permis de faire émerger la voix de Zoé qui finalement a voulu des soins palliatifs et un arrêt de traitement. La consultation a aussi aidé à réfléchir aux interrogations éthiques vis-à-vis de cette demande puis à coordonner la mise en place de soins palliatifs à domicile et à élaborer le protocole d’arrêt de traitement par respirateur. Nous retenons de cette expérience l’importance d’aller à la source de l’information et de faire dialoguer les différentes visions et versions des personnes impliquées. Cette histoire nous a aussi enseigné une leçon de prudence : prendre garde aux mots : qu’y-a-t-il réellement derrière une demande d’arrêt de traitement ? Cette histoire nous conforte également dans la nécessité de créer un espace où la parole libre circule et où chaque acteur puisse s’exprimer et obtenir du soutien. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible