Titre : |
HYPERTENSION ARTERIELLE : ALIMENTATION ET MODE DE VIE, ETAT DES LIEUX ET PISTES PRATIQUES |
Type de document : |
Document électronique |
Auteurs : |
Pierre Meneton, Auteur ; Joël Menard, Auteur |
Editeur : |
MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES |
Année de publication : |
09/2006 |
Importance : |
p, 66 |
Mots-clés : |
ALIMENTATION BILAN CONDITION DE VIE FACTEUR DE RISQUE HYPERTENSION ARTERIELLE NUTRITION PRESSION ARTERIELLE RECOMMANDATION STATISTIQUE
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Résumé : |
Ce document est une révision des bases du raisonnement de santé publique qui vise à créer un environnement favorable à des choix informés, dans l'esprit même du Programme National Nutrition Santé. Une pression artérielle trop élevée (>115 mm Hg en systole et/ou>75 mm Hg en diastole) est le premier facteur de risque cardiovasculaire en France comme dans les autres pays industrialisés. Malgré les efforts de prise en charge médicale des individus les plus touchés (>140 mm Hg en systole et/ou>90 mm Hg en diastole), le nombre de personnes dont la pression artérielle demeure trop élevée est considérable (environ les trois quarts de la population). Comme d'autres phénotypes complexes, la pression artérielle est déterminée par les interactions entre le patrimoine génétique et l'environnement. Parmi les facteurs alimentaires et comportementaux pouvant directement influencer le niveau de pression artérielle : les apports en sodium et potassium, la consommation d'alcool, l'index de masse corporelle et l'activité physique sont les plus notables. Si l'effet hypertenseur ou hypotenseur de ces facteurs varie sensiblement au niveau individuel à cause des différences de susceptibilité génétique, cet effet est clairement démontré dès que l'on s'adresse à un groupe d'au moins quelques dizaines d'individus pris au hasard dans la population. Les professionnels de santé peuvent ainsi en théorie faire baisser la pression artérielle moyenne de l'ensemble de leurs patients sans avoir besoin de recourir à des prescriptions de médicaments. En pratique, il faut arriver à convaincre chaque patient de modifier de manière permanente son mode de vie en mangeant moins d'aliments transformés généralement trop salés et plus de fruits et légumes riches en potassium, en consommant moins d'alcool, en perdant du poids par une diminution des apports caloriques et une augmentation de l'activité physique. Le bénéfice en termes de santé publique serait majeur si, en parallèle de l'utilisation judicieuse d'antihypertenseurs chez les individus les plus atteints, tous les professionnels de santé insistaient régulièrement sur ces recommandations auprès de tous leurs patients. |
Ancien numéro de notice : |
7653203 |
Cote : |
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En ligne : |
http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/SyntheseHTA.pdf |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
HYPERTENSION ARTERIELLE : ALIMENTATION ET MODE DE VIE, ETAT DES LIEUX ET PISTES PRATIQUES [Document électronique] / Pierre Meneton, Auteur ; Joël Menard, Auteur . - MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES, 09/2006 . - p, 66. Mots-clés : |
ALIMENTATION BILAN CONDITION DE VIE FACTEUR DE RISQUE HYPERTENSION ARTERIELLE NUTRITION PRESSION ARTERIELLE RECOMMANDATION STATISTIQUE
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Résumé : |
Ce document est une révision des bases du raisonnement de santé publique qui vise à créer un environnement favorable à des choix informés, dans l'esprit même du Programme National Nutrition Santé. Une pression artérielle trop élevée (>115 mm Hg en systole et/ou>75 mm Hg en diastole) est le premier facteur de risque cardiovasculaire en France comme dans les autres pays industrialisés. Malgré les efforts de prise en charge médicale des individus les plus touchés (>140 mm Hg en systole et/ou>90 mm Hg en diastole), le nombre de personnes dont la pression artérielle demeure trop élevée est considérable (environ les trois quarts de la population). Comme d'autres phénotypes complexes, la pression artérielle est déterminée par les interactions entre le patrimoine génétique et l'environnement. Parmi les facteurs alimentaires et comportementaux pouvant directement influencer le niveau de pression artérielle : les apports en sodium et potassium, la consommation d'alcool, l'index de masse corporelle et l'activité physique sont les plus notables. Si l'effet hypertenseur ou hypotenseur de ces facteurs varie sensiblement au niveau individuel à cause des différences de susceptibilité génétique, cet effet est clairement démontré dès que l'on s'adresse à un groupe d'au moins quelques dizaines d'individus pris au hasard dans la population. Les professionnels de santé peuvent ainsi en théorie faire baisser la pression artérielle moyenne de l'ensemble de leurs patients sans avoir besoin de recourir à des prescriptions de médicaments. En pratique, il faut arriver à convaincre chaque patient de modifier de manière permanente son mode de vie en mangeant moins d'aliments transformés généralement trop salés et plus de fruits et légumes riches en potassium, en consommant moins d'alcool, en perdant du poids par une diminution des apports caloriques et une augmentation de l'activité physique. Le bénéfice en termes de santé publique serait majeur si, en parallèle de l'utilisation judicieuse d'antihypertenseurs chez les individus les plus atteints, tous les professionnels de santé insistaient régulièrement sur ces recommandations auprès de tous leurs patients. |
Ancien numéro de notice : |
7653203 |
Cote : |
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En ligne : |
http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/SyntheseHTA.pdf |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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