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Ethique et santé . n° 3Paru le : 01/09/2015 |
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n° 3 [Article] . - 2015 . - 153-207 p. Langues : Français (fre)
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Ajouter le résultat dans votre panierLe débat bioéthique sur le don d'organes : est-ce que tout s'arrête lorsque le coeur cesse de battre ? / I. Ortega-Deballon in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2015])
[article]
Titre : Le débat bioéthique sur le don d'organes : est-ce que tout s'arrête lorsque le coeur cesse de battre ? Type de document : Article Auteurs : I. Ortega-Deballon, Auteur ; Anne-Marie Lagace, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 156-165 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
ARRET CARDIAQUE
BIOETHIQUE
DON D'ORGANE
ETHIQUE
MORT
NEUROLOGIE
REANIMATION
URGENCERésumé : Déterminer le moment exact où se produit la mort humaine a été un défi constant tout au long de l’Histoire. Hélas, généralement la mort ne survient pas de manière abrupte, à un moment précis ni à toutes les parties de l’organisme de façon simultanée. La résistance des cellules humaines à la dégradation due à une privation d’oxygène varie en fonction du type de cellule. Il est possible, par exemple, de greffer avec succès les cornées d’un défunt jusqu’à sept jours après qu’il soit déclaré mort. En fait, l’absence absolue de toute activité résiduelle dans l’organisme ne pourrait se confirmer que beaucoup plus de temps après la perte du pouls, une fois que le processus de putréfaction est généralisé. Naturellement, il est peu souhaitable d’attendre jusqu’à ce moment-là pour pouvoir enfin déclarer la mort d’un individu. Nous, les personnes, avons des raisons pour déclarer la mort beaucoup plus tôt. Par exemple, nous avons besoin de faire le deuil et de ne pas repousser les rites funéraires en excès. Traditionnellement, pour s’assurer que la mort des malades était bien réelle, on attendait plusieurs jours avant de procéder à l’inhumation. De telles mesures de précaution s’avéraient un peu risquées en périodes d’épidémie, parce que les cadavres sont un vecteur dans la transmission de maladies. D’après Winslow, la peur d’être enterré vivant augmentait pendant ces périodes. De nos jours, il y a d’autres raisons qui nous poussent à déclarer la mort plus tôt. Par exemple, l’accès à des lits de soins de santé pour des patients avec pronostic de récupération qui attendent la ressource rare et la possibilité de sauver des vies grâce au don d’organes. D’un côté, il n’est pas permis d’extraire des organes vitaux à des personnes en vie, mais, de l’autre, attendre trop longtemps pourrait compromettre la qualité des organes à extraire et les probabilités de succès du greffon. Les problèmes théoriques et pratiques issus de la déclaration de la mort dans le contexte du don d’organes ont leur origine dans le défi d’obtenir des organes en conditions optimales sans que cela n’affecte la fin de vie des donneurs potentiels. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 156-165[article] Le débat bioéthique sur le don d'organes : est-ce que tout s'arrête lorsque le coeur cesse de battre ? [Article] / I. Ortega-Deballon, Auteur ; Anne-Marie Lagace, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur . - 2015 . - p. 156-165.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 156-165
Mots-clés : ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
ARRET CARDIAQUE
BIOETHIQUE
DON D'ORGANE
ETHIQUE
MORT
NEUROLOGIE
REANIMATION
URGENCERésumé : Déterminer le moment exact où se produit la mort humaine a été un défi constant tout au long de l’Histoire. Hélas, généralement la mort ne survient pas de manière abrupte, à un moment précis ni à toutes les parties de l’organisme de façon simultanée. La résistance des cellules humaines à la dégradation due à une privation d’oxygène varie en fonction du type de cellule. Il est possible, par exemple, de greffer avec succès les cornées d’un défunt jusqu’à sept jours après qu’il soit déclaré mort. En fait, l’absence absolue de toute activité résiduelle dans l’organisme ne pourrait se confirmer que beaucoup plus de temps après la perte du pouls, une fois que le processus de putréfaction est généralisé. Naturellement, il est peu souhaitable d’attendre jusqu’à ce moment-là pour pouvoir enfin déclarer la mort d’un individu. Nous, les personnes, avons des raisons pour déclarer la mort beaucoup plus tôt. Par exemple, nous avons besoin de faire le deuil et de ne pas repousser les rites funéraires en excès. Traditionnellement, pour s’assurer que la mort des malades était bien réelle, on attendait plusieurs jours avant de procéder à l’inhumation. De telles mesures de précaution s’avéraient un peu risquées en périodes d’épidémie, parce que les cadavres sont un vecteur dans la transmission de maladies. D’après Winslow, la peur d’être enterré vivant augmentait pendant ces périodes. De nos jours, il y a d’autres raisons qui nous poussent à déclarer la mort plus tôt. Par exemple, l’accès à des lits de soins de santé pour des patients avec pronostic de récupération qui attendent la ressource rare et la possibilité de sauver des vies grâce au don d’organes. D’un côté, il n’est pas permis d’extraire des organes vitaux à des personnes en vie, mais, de l’autre, attendre trop longtemps pourrait compromettre la qualité des organes à extraire et les probabilités de succès du greffon. Les problèmes théoriques et pratiques issus de la déclaration de la mort dans le contexte du don d’organes ont leur origine dans le défi d’obtenir des organes en conditions optimales sans que cela n’affecte la fin de vie des donneurs potentiels. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Entre patience et inquiétude : ce qui fonde l’éthique au lit du patient / M. Geoffroy in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2015])
[article]
Titre : Entre patience et inquiétude : ce qui fonde l’éthique au lit du patient Type de document : Article Auteurs : M. Geoffroy, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 166-170 Langues : Français (fre) Mots-clés : ETHIQUE
PHENOMENOLOGIE
RELATION MEDECIN MALADE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SOINS PALLIATIFS
TEMPSRésumé : L’exemple des soins palliatifs et la prise de conscience qu’ils permettent – la temporalité des divers protagonistes (malade, famille, soignant) se structure différemment pour chacun d’eux – montrent que la pratique du soin nécessite la patience, vertu que l’on peut définir comme « attente du temps de l’autre ». Cette patience du soignant rétablit une symétrie entre le patient (celui qui souffre) et le Patient (doué de la vertu de patience) et constitue, grâce à l’in-quiétude (non-adéquation de soi à soi) qui en est la condition, le fondement même de l’interrogation éthique. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 166-170[article] Entre patience et inquiétude : ce qui fonde l’éthique au lit du patient [Article] / M. Geoffroy, Auteur . - 2015 . - p. 166-170.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 166-170
Mots-clés : ETHIQUE
PHENOMENOLOGIE
RELATION MEDECIN MALADE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SOINS PALLIATIFS
TEMPSRésumé : L’exemple des soins palliatifs et la prise de conscience qu’ils permettent – la temporalité des divers protagonistes (malade, famille, soignant) se structure différemment pour chacun d’eux – montrent que la pratique du soin nécessite la patience, vertu que l’on peut définir comme « attente du temps de l’autre ». Cette patience du soignant rétablit une symétrie entre le patient (celui qui souffre) et le Patient (doué de la vertu de patience) et constitue, grâce à l’in-quiétude (non-adéquation de soi à soi) qui en est la condition, le fondement même de l’interrogation éthique. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La personne de confiance : analyse de sa posture dans notre pratique / M. Khetta in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2015])
[article]
Titre : La personne de confiance : analyse de sa posture dans notre pratique Type de document : Article Auteurs : M. Khetta, Auteur ; E. Guedon, Auteur ; D. Martin, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 171-176 Langues : Français (fre) Mots-clés : AUTONOMIE
DROITS DU PATIENT
FIN DE VIE
PERSONNE DE CONFIANCE
RESPONSABILITE
SAVOIR
VECURésumé : Le cadre législatif français permet à tout patient de désigner une personne de confiance, qui sera amenée à soutenir et à accompagner le malade tout au long de son parcours médical. Elle a également un rôle consultatif majeur si le patient ne peut s’exprimer. Cette fonction soulève la question de l’autonomie du patient inconscient, et implique des responsabilités potentiellement importantes, que les personnes désignées sous-estiment. Ce travail a pour but de comparer les rôles théoriques aux rôles exercés en pratique quotidienne par les personnes désignées, au sein de plusieurs services hospitaliers et à domicile. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les connaissances des textes par les patients et leurs personnes de confiance, et de faire le point sur le vécu de la personne désignée. Les résultats des 129 questionnaires révèlent une grande discordance entre la loi et la pratique, en lien avec une mauvaise connaissance des textes législatifs, aussi bien par les malades que par les personnes désignées. Cette carence est probablement en partie due à un manque d’informations de la part des soignants (61 % des patients et 56 % des personnes de confiance disent ne pas avoir reçu d’information). Les conditions de désignation ne sont peut-être pas propices à un choix éclairé, beaucoup d’informations médicales et administratives étant demandées à l’arrivée du patient, fragilisé par une situation imposant une hospitalisation... Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 171-176[article] La personne de confiance : analyse de sa posture dans notre pratique [Article] / M. Khetta, Auteur ; E. Guedon, Auteur ; D. Martin, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 171-176.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 171-176
Mots-clés : AUTONOMIE
DROITS DU PATIENT
FIN DE VIE
PERSONNE DE CONFIANCE
RESPONSABILITE
SAVOIR
VECURésumé : Le cadre législatif français permet à tout patient de désigner une personne de confiance, qui sera amenée à soutenir et à accompagner le malade tout au long de son parcours médical. Elle a également un rôle consultatif majeur si le patient ne peut s’exprimer. Cette fonction soulève la question de l’autonomie du patient inconscient, et implique des responsabilités potentiellement importantes, que les personnes désignées sous-estiment. Ce travail a pour but de comparer les rôles théoriques aux rôles exercés en pratique quotidienne par les personnes désignées, au sein de plusieurs services hospitaliers et à domicile. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les connaissances des textes par les patients et leurs personnes de confiance, et de faire le point sur le vécu de la personne désignée. Les résultats des 129 questionnaires révèlent une grande discordance entre la loi et la pratique, en lien avec une mauvaise connaissance des textes législatifs, aussi bien par les malades que par les personnes désignées. Cette carence est probablement en partie due à un manque d’informations de la part des soignants (61 % des patients et 56 % des personnes de confiance disent ne pas avoir reçu d’information). Les conditions de désignation ne sont peut-être pas propices à un choix éclairé, beaucoup d’informations médicales et administratives étant demandées à l’arrivée du patient, fragilisé par une situation imposant une hospitalisation... Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Tensions au coeur du soin / R. Merrill in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2015])
[article]
Titre : Tensions au coeur du soin Type de document : Article Auteurs : R. Merrill, Auteur ; Karine Brehaux, Auteur ; F. Agneray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 177-197 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCEROLOGIE
DROITS DU PATIENT
ECONOMIE
ETHIQUE
EXPERIMENTATION MEDICALE
HOPITAL
INEGALITE DE SANTE
JUSTICE
LIBERALISME
PSYCHIATRIE
RECHERCHE BIOMEDICALE
RECHERCHE CLINIQUE
SOIGNANT
SOIN
SOLIDARITE
TRIAGE
VECU
VIOLENCERésumé : Sommaire :
- Justice et paternalisme dans les essais précoces en cancérologie
- Une réalité institutionnelle du tri en médecine ou comment faire au mieux ?
- Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques
– Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignantsCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 177-197[article] Tensions au coeur du soin [Article] / R. Merrill, Auteur ; Karine Brehaux, Auteur ; F. Agneray, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 177-197.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 177-197
Mots-clés : CANCEROLOGIE
DROITS DU PATIENT
ECONOMIE
ETHIQUE
EXPERIMENTATION MEDICALE
HOPITAL
INEGALITE DE SANTE
JUSTICE
LIBERALISME
PSYCHIATRIE
RECHERCHE BIOMEDICALE
RECHERCHE CLINIQUE
SOIGNANT
SOIN
SOLIDARITE
TRIAGE
VECU
VIOLENCERésumé : Sommaire :
- Justice et paternalisme dans les essais précoces en cancérologie
- Une réalité institutionnelle du tri en médecine ou comment faire au mieux ?
- Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques
– Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignantsCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Débat sur la fin de vie : quelle place pour les personnes souffrant de pathologies mentales ? / G. Huguet in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2015])
[article]
Titre : Débat sur la fin de vie : quelle place pour les personnes souffrant de pathologies mentales ? Type de document : Article Auteurs : G. Huguet, Auteur ; P. Brunault, Auteur ; B. Birmelé, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 198-201 Langues : Français (fre) Mots-clés : EUTHANASIE
FIN DE VIE
PSYCHIATRIE
PSYCHOPATHOLOGIE
SUICIDERésumé : Le débat sur la fin de vie fait émerger de manière prégnante la question de la légalisation du suicide médicalement assisté. Une telle évolution législative constituerait un bouleversement du cadre de la pratique médicale, particulièrement en psychiatrie. Bien que la législation des pays ayant légalisé ou dépénalisé l’euthanasie et le suicide médicalement assisté exclut encore aujourd’hui de cet accès à la mort volontaire, les patients souffrant de maladies mentales, des évolutions récentes des pratiques font apparaître qu’ils ont pu y avoir recours. On peut voir en cette évolution, une non-discrimination l’extension de ce droit aux personnes souffrant de maladie mentale. L’exclusion des personnes souffrant de troubles mentaux du débat actuel sur la fin de vie nous semble témoigner du rapport que notre société entretient vis-à-vis de la vulnérabilité. La rencontre avec un patient souffrant d’une maladie mentale sévère est toujours l’occasion d’une confrontation avec les fragilités propres du patient et avec l’impuissance du soignant face à la complexité et la sévérité de la pathologie. C’est seulement au prix de cette expérience partagée de la vulnérabilité que le soignant pourra quitter la position d’expertise dans laquelle il risque d’être enfermé s’il ne veut répondre qu’à la question de la rationalité ou l’irrationalité de l’intentionnalité de mourir. Elle l’oblige alors à s’engager aux côtés du patient, à maintenir un lien qui garantit la continuité du soin et le respect de sa dignité. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 198-201[article] Débat sur la fin de vie : quelle place pour les personnes souffrant de pathologies mentales ? [Article] / G. Huguet, Auteur ; P. Brunault, Auteur ; B. Birmelé, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 198-201.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2015] . - p. 198-201
Mots-clés : EUTHANASIE
FIN DE VIE
PSYCHIATRIE
PSYCHOPATHOLOGIE
SUICIDERésumé : Le débat sur la fin de vie fait émerger de manière prégnante la question de la légalisation du suicide médicalement assisté. Une telle évolution législative constituerait un bouleversement du cadre de la pratique médicale, particulièrement en psychiatrie. Bien que la législation des pays ayant légalisé ou dépénalisé l’euthanasie et le suicide médicalement assisté exclut encore aujourd’hui de cet accès à la mort volontaire, les patients souffrant de maladies mentales, des évolutions récentes des pratiques font apparaître qu’ils ont pu y avoir recours. On peut voir en cette évolution, une non-discrimination l’extension de ce droit aux personnes souffrant de maladie mentale. L’exclusion des personnes souffrant de troubles mentaux du débat actuel sur la fin de vie nous semble témoigner du rapport que notre société entretient vis-à-vis de la vulnérabilité. La rencontre avec un patient souffrant d’une maladie mentale sévère est toujours l’occasion d’une confrontation avec les fragilités propres du patient et avec l’impuissance du soignant face à la complexité et la sévérité de la pathologie. C’est seulement au prix de cette expérience partagée de la vulnérabilité que le soignant pourra quitter la position d’expertise dans laquelle il risque d’être enfermé s’il ne veut répondre qu’à la question de la rationalité ou l’irrationalité de l’intentionnalité de mourir. Elle l’oblige alors à s’engager aux côtés du patient, à maintenir un lien qui garantit la continuité du soin et le respect de sa dignité. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible