Accueil de la Bulle
Accueil
Revue sage-femme (La) / Duin, Stéphanie van . n° 2Paru le : 01/05/2016 |
[n° ou bulletin]
[n° ou bulletin]
n° 2 [Article] . - 2016 . - p. 57-102. Langues : Français (fre)
|
Exemplaires(1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|
. | Périodique | Espace de Ressources Formation-Recherche | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierCigarette électronique et grossesse : une étude quantitative menée auprès de 369 patientes. Quel est le comportement des femmes enceintes vis-à-vis de la cigarette électronique ? / M. Vasseur in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Cigarette électronique et grossesse : une étude quantitative menée auprès de 369 patientes. Quel est le comportement des femmes enceintes vis-à-vis de la cigarette électronique ? Type de document : Article Auteurs : M. Vasseur, Auteur ; C. Gomez, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 59-68 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALLAITEMENT MATERNEL
CIGARETTE ELECTRONIQUE
GROSSESSE
SAVOIR
TABAGISMERésumé : L’objectif de cette étude est de connaître le comportement des femmes enceintes, leurs représentations et les informations qu’elles ont reçues autour de la cigarette électronique et de tenter d’établir un profil de vapoteuse. Jusqu’à présent, aucune étude n’a démontré l’utilisation de la cigarette électronique chez la femme enceinte. L’étude quantitative descriptive repose sur un questionnaire anonyme de 26 questions reprenant les données générales des femmes enceintes interrogées, l’état des connaissances sur la cigarette électronique et le type des informations reçues. Au total, 369 questionnaires ont été analysés en 2014. Les résultats de cette étude montrent que seulement 1 % des femmes enceintes consomme l’e-cigarette (n =2) et 17 % l’ont expérimentée. Les vapoteuses sont des fumeuses consommant plus de 5 cigarettes par jour. Concernant les informations, 24 % des femmes déclarent en avoir reçues pendant leur grossesse. Les femmes enceintes sont donc méfiantes quant à l’utilisation de l’e-cigarette. Les recommandations de consommation pendant la grossesse sont connues par la majorité des patientes mais une harmonisation du discours tenu par les professionnels de santé et les médias doit être réalisée. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 59-68[article] Cigarette électronique et grossesse : une étude quantitative menée auprès de 369 patientes. Quel est le comportement des femmes enceintes vis-à-vis de la cigarette électronique ? [Article] / M. Vasseur, Auteur ; C. Gomez, Auteur . - 2016 . - p. 59-68.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 59-68
Mots-clés : ALLAITEMENT MATERNEL
CIGARETTE ELECTRONIQUE
GROSSESSE
SAVOIR
TABAGISMERésumé : L’objectif de cette étude est de connaître le comportement des femmes enceintes, leurs représentations et les informations qu’elles ont reçues autour de la cigarette électronique et de tenter d’établir un profil de vapoteuse. Jusqu’à présent, aucune étude n’a démontré l’utilisation de la cigarette électronique chez la femme enceinte. L’étude quantitative descriptive repose sur un questionnaire anonyme de 26 questions reprenant les données générales des femmes enceintes interrogées, l’état des connaissances sur la cigarette électronique et le type des informations reçues. Au total, 369 questionnaires ont été analysés en 2014. Les résultats de cette étude montrent que seulement 1 % des femmes enceintes consomme l’e-cigarette (n =2) et 17 % l’ont expérimentée. Les vapoteuses sont des fumeuses consommant plus de 5 cigarettes par jour. Concernant les informations, 24 % des femmes déclarent en avoir reçues pendant leur grossesse. Les femmes enceintes sont donc méfiantes quant à l’utilisation de l’e-cigarette. Les recommandations de consommation pendant la grossesse sont connues par la majorité des patientes mais une harmonisation du discours tenu par les professionnels de santé et les médias doit être réalisée. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Des hommes et l'expérience de l'IVG / N. Divert in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Des hommes et l'expérience de l'IVG Type de document : Article Auteurs : N. Divert, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 69-72 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONTRACEPTION
HOMME
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
VECURésumé : Les données concernant l’IVG en France sont bien connues mais les hommes à l’origine des grossesses interrompues demeurent une population largement ignorée. Nous savons que chaque année, environ 220 000 IVG sont pratiquées en France, mais qu’en est-il des hommes? Comment réagissent-ils lorsque la question de l’IVG se présente à eux ? À partir d’une vingtaine d’entretiens réalisés auprès d’hommes ayant été à l’origine d’une grossesse interrompue et des personnels de trois centres d’orthogénie franciliens, cet article interroge le vécu masculin de l’IVG. Il n’existe pas une façon unique pour les hommes de réagir à l’annonce d’une grossesse non désirée ou d’une IVG mais, dans cette dernière situation, le silence les réunit. Par ailleurs, si seuls quelques hommes s’investissent dans l’IVG de leur partenaire, peu d’hommes souhaitent prendre une part active dans la contraception, renvoyant cette dernière exclusivement à l’univers féminin. Pourtant, tous les hommes rencontrés défendent l’IVG qui apparaît alors comme un moyen de faire face à une situation non prévue. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 69-72[article] Des hommes et l'expérience de l'IVG [Article] / N. Divert, Auteur . - 2016 . - p. 69-72.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 69-72
Mots-clés : CONTRACEPTION
HOMME
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
VECURésumé : Les données concernant l’IVG en France sont bien connues mais les hommes à l’origine des grossesses interrompues demeurent une population largement ignorée. Nous savons que chaque année, environ 220 000 IVG sont pratiquées en France, mais qu’en est-il des hommes? Comment réagissent-ils lorsque la question de l’IVG se présente à eux ? À partir d’une vingtaine d’entretiens réalisés auprès d’hommes ayant été à l’origine d’une grossesse interrompue et des personnels de trois centres d’orthogénie franciliens, cet article interroge le vécu masculin de l’IVG. Il n’existe pas une façon unique pour les hommes de réagir à l’annonce d’une grossesse non désirée ou d’une IVG mais, dans cette dernière situation, le silence les réunit. Par ailleurs, si seuls quelques hommes s’investissent dans l’IVG de leur partenaire, peu d’hommes souhaitent prendre une part active dans la contraception, renvoyant cette dernière exclusivement à l’univers féminin. Pourtant, tous les hommes rencontrés défendent l’IVG qui apparaît alors comme un moyen de faire face à une situation non prévue. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Zoom sur : le site de l’endocrinologie-diabétologie-maladies métaboliques www.sfendocrino.org / Christine Blanchot-Isola in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Zoom sur : le site de l’endocrinologie-diabétologie-maladies métaboliques www.sfendocrino.org Type de document : Article Auteurs : Christine Blanchot-Isola, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 73-75 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIABETE
ENDOCRINOLOGIE
GYNECOLOGIE
INTERNET
MALADIE METABOLIQUE
OBSTETRIQUE
SAGE-FEMMERésumé : La société française d'endocrinologie (SFE), fondée en 1939, est une société savante qui a pour objet de développer et de diffuser la recherche scientifique sous toutes ses formes dans la domaine de l'endocrinologie et des maladies métaboliques. Son statut est celui d'une association loi 1901. Elle est présidée par le Dr Nadine Binart, responsable de l'unité de recherches, Inserm U693, faculté de médecine Oaris Sud (Val-de-Marne, 94). Le portail SFendocrino.org, propriété de la SFE, a été mis en ligne en octobre 2009... Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 73-75[article] Zoom sur : le site de l’endocrinologie-diabétologie-maladies métaboliques www.sfendocrino.org [Article] / Christine Blanchot-Isola, Auteur . - 2016 . - p. 73-75.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 73-75
Mots-clés : DIABETE
ENDOCRINOLOGIE
GYNECOLOGIE
INTERNET
MALADIE METABOLIQUE
OBSTETRIQUE
SAGE-FEMMERésumé : La société française d'endocrinologie (SFE), fondée en 1939, est une société savante qui a pour objet de développer et de diffuser la recherche scientifique sous toutes ses formes dans la domaine de l'endocrinologie et des maladies métaboliques. Son statut est celui d'une association loi 1901. Elle est présidée par le Dr Nadine Binart, responsable de l'unité de recherches, Inserm U693, faculté de médecine Oaris Sud (Val-de-Marne, 94). Le portail SFendocrino.org, propriété de la SFE, a été mis en ligne en octobre 2009... Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Sinistralité en obstétrique dans les hôpitaux publics français : données Sham / A. Theissen in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Sinistralité en obstétrique dans les hôpitaux publics français : données Sham Type de document : Article Auteurs : A. Theissen, Auteur ; F. Fuz, Auteur ; B. Carbonne, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 76-83 Langues : Français (fre) Mots-clés : FAUTE PROFESSIONNELLE
INDEMNISATION
OBSTETRIQUE
PREJUDICE
QUALITE DES SOINS
SANCTION JUDICIAIRERésumé : But
Analyser la sinistralité en obstétrique survenue dans les hôpitaux publics français.
Matériels et méthodes
Étude rétrospective des dossiers de sinistres déclarés auprès de Sham et réglés par voie judiciaire entre 2004 et 2006.
Résultats
Analyse de 66 dossiers de sinistres survenus entre 1983 et 2005 dans des hôpitaux publics (54 CHR et 12 CHU). Le délai moyen entre la déclaration du sinistre et la condamnation est de 6ans. La moyenne du coût des sinistres est de 500 000 €. Les sinistres surviennent lors de l’accouchement voie basse (n =44), après césarienne programmée (n =5) ou urgente (n =4). Les sinistres les plus fréquents sont les asphyxies fœtales (n =24) et la dystocie des épaules (n =8). Les conséquences sont très lourdes : infirmité motrice cérébrale (n =16) ou décès du nouveau-né (n =12), décès de la mère (n =2) et atteinte du plexus brachial (n =6).
Conclusion
Les causes retenues par l’expert sont toujours multifactorielles avec généralement une erreur de diagnostic (n =27), de prise de décision (n =36) ou de soins par une sage-femme (n =21) et/ou un retard de prise en charge (n =13). La connaissance de la sinistralité rapportée de ce travail doit aider à renforcer la démarche qualité et la sécurité en obstétrique.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 76-83[article] Sinistralité en obstétrique dans les hôpitaux publics français : données Sham [Article] / A. Theissen, Auteur ; F. Fuz, Auteur ; B. Carbonne, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p. 76-83.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 76-83
Mots-clés : FAUTE PROFESSIONNELLE
INDEMNISATION
OBSTETRIQUE
PREJUDICE
QUALITE DES SOINS
SANCTION JUDICIAIRERésumé : But
Analyser la sinistralité en obstétrique survenue dans les hôpitaux publics français.
Matériels et méthodes
Étude rétrospective des dossiers de sinistres déclarés auprès de Sham et réglés par voie judiciaire entre 2004 et 2006.
Résultats
Analyse de 66 dossiers de sinistres survenus entre 1983 et 2005 dans des hôpitaux publics (54 CHR et 12 CHU). Le délai moyen entre la déclaration du sinistre et la condamnation est de 6ans. La moyenne du coût des sinistres est de 500 000 €. Les sinistres surviennent lors de l’accouchement voie basse (n =44), après césarienne programmée (n =5) ou urgente (n =4). Les sinistres les plus fréquents sont les asphyxies fœtales (n =24) et la dystocie des épaules (n =8). Les conséquences sont très lourdes : infirmité motrice cérébrale (n =16) ou décès du nouveau-né (n =12), décès de la mère (n =2) et atteinte du plexus brachial (n =6).
Conclusion
Les causes retenues par l’expert sont toujours multifactorielles avec généralement une erreur de diagnostic (n =27), de prise de décision (n =36) ou de soins par une sage-femme (n =21) et/ou un retard de prise en charge (n =13). La connaissance de la sinistralité rapportée de ce travail doit aider à renforcer la démarche qualité et la sécurité en obstétrique.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Dystocie des épaules : recommandations pour la pratique clinique – Texte court / L. Santilhes in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Dystocie des épaules : recommandations pour la pratique clinique – Texte court Type de document : Article Auteurs : L. Santilhes, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; A.-I. Boulogne, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 84-91 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOUCHEMENT
CESARIENNE
COMPLICATION
DECLENCHEMENT
DYSTOCIE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEUR DE RISQUE
NOUVEAU-NE
OBESITE
POIDS
PREVENTION
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
SIMULATIONRésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir et traiter la dystocie des épaules pour tenter de diminuer la morbidité néonatale et maternelle associée.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
La dystocie des épaules est définie par le recours à des manœuvres obstétricales autres que la traction douce de la tête ou la manœuvre de restitution pour dégager les épaules fœtales et complique 0,5 à 1 % des accouchements par voie basse. Elle augmente le risque de lésion du plexus brachial (NP3), de fracture de la clavicule (NP3) ou de l’humérus (NP3), d’asphyxie périnatale (NP2), d’encéphalopathie anoxo-ischémique (NP3) et de mortalité périnatale (NP2). Ses facteurs de risque principaux sont l’antécédent de dystocie des épaules et la macrosomie fœtale, mais ils sont peu prédictifs, 50 % à 75 % des dystocies des épaules survenant en leur absence. De plus, la très grande majorité des accouchements en présence de ces facteurs de risque ne donnent pas lieu à une dystocie des épaules. Il n’existe pas de preuve directe qu’agir sur ces facteurs réduise le risque de dystocie des épaules, sauf pour le diabète gestationnel. L’activité physique est recommandée avant et pendant la grossesse pour réduire la survenue de certains des facteurs de risque de dystocie des épaules (grade C). Chez les patientes obèses, cette activité physique devra être couplée à des mesures diététiques afin de réduire la macrosomie et la prise de poids pendant la grossesse (grade A). En cas de diabète gestationnel, une prise en charge du diabète est recommandée (régime diabétique, surveillance glycémique, insulinothérapie si besoin) (grade A) car elle réduit le risque de macrosomie et de dystocie des épaules (NP1). En cas de suspicion de macrosomie fœtale, un déclenchement du travail sera d’autant plus à privilégier que les conditions locales seront favorables et le terme proche de 39 SA (accord professionnel). En cas de conditions locales favorables et à partir de 39 SA, un déclenchement du travail est encouragé (accord professionnel). Une césarienne devrait être réalisée avant travail en cas d’estimation de poids fœtal supérieure à 4500g chez la patiente diabétique (grade C), d’estimation de poids fœtal supérieure à 5000g chez la patiente non diabétique (grade C), et pendant le travail, en cas de suspicion de macrosomie et de non-progression lorsque la présentation n’est pas engagée ou engagée seulement partie haute (grade C). En cas d’antécédent de dystocie des épaules associée à des complications néonatales ou maternelles sévères, une césarienne pourra être envisagée à la grossesse suivante (accord professionnel). En cas de dystocie des épaules, il est recommandé de ne pas tirer de façon excessive sur la tête fœtale ni vers le bas, ni latéralement (grade C), de ne pas réaliser d’expression utérine (grade C) et de ne pas réaliser de rotation paradoxale (accord professionnel), mais de réaliser dans un premier temps la manœuvre de McRoberts associée ou non à une pression sus-pubienne (grade C). En cas d’échec, si l’épaule postérieure est engagée, la manœuvre de Wood inversée est réalisée de façon préférentielle ; si l’épaule postérieure n’est pas engagée, la manœuvre de Jacquemier est réalisée de façon préférentielle (accord professionnel). Il semble nécessaire de connaître au moins deux manœuvres de deuxième intention pouvant permettre de prendre en charge une dystocie des épaules non résolue par la manœuvre de McRoberts (accord professionnel). Le pédiatre doit être informé immédiatement en cas de survenue d’une dystocie des épaules (accord professionnel). L’examen clinique initial du nouveau-né devra rechercher systématiquement une paralysie du plexus brachial ou une fracture de la clavicule ou de l’humérus (accord professionnel). En l’absence de complication, la surveillance du nouveau-né en suites de couches sera habituelle (accord professionnel). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3). L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).
Conclusion
La dystocie des épaules reste une urgence obstétricale non prévisible. Les manœuvres doivent être connues des praticiens effectuant des accouchements et réalisées rapidement mais sans précipitation.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 84-91[article] Dystocie des épaules : recommandations pour la pratique clinique – Texte court [Article] / L. Santilhes, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; A.-I. Boulogne, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p. 84-91.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 84-91
Mots-clés : ACCOUCHEMENT
CESARIENNE
COMPLICATION
DECLENCHEMENT
DYSTOCIE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEUR DE RISQUE
NOUVEAU-NE
OBESITE
POIDS
PREVENTION
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
SIMULATIONRésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir et traiter la dystocie des épaules pour tenter de diminuer la morbidité néonatale et maternelle associée.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
La dystocie des épaules est définie par le recours à des manœuvres obstétricales autres que la traction douce de la tête ou la manœuvre de restitution pour dégager les épaules fœtales et complique 0,5 à 1 % des accouchements par voie basse. Elle augmente le risque de lésion du plexus brachial (NP3), de fracture de la clavicule (NP3) ou de l’humérus (NP3), d’asphyxie périnatale (NP2), d’encéphalopathie anoxo-ischémique (NP3) et de mortalité périnatale (NP2). Ses facteurs de risque principaux sont l’antécédent de dystocie des épaules et la macrosomie fœtale, mais ils sont peu prédictifs, 50 % à 75 % des dystocies des épaules survenant en leur absence. De plus, la très grande majorité des accouchements en présence de ces facteurs de risque ne donnent pas lieu à une dystocie des épaules. Il n’existe pas de preuve directe qu’agir sur ces facteurs réduise le risque de dystocie des épaules, sauf pour le diabète gestationnel. L’activité physique est recommandée avant et pendant la grossesse pour réduire la survenue de certains des facteurs de risque de dystocie des épaules (grade C). Chez les patientes obèses, cette activité physique devra être couplée à des mesures diététiques afin de réduire la macrosomie et la prise de poids pendant la grossesse (grade A). En cas de diabète gestationnel, une prise en charge du diabète est recommandée (régime diabétique, surveillance glycémique, insulinothérapie si besoin) (grade A) car elle réduit le risque de macrosomie et de dystocie des épaules (NP1). En cas de suspicion de macrosomie fœtale, un déclenchement du travail sera d’autant plus à privilégier que les conditions locales seront favorables et le terme proche de 39 SA (accord professionnel). En cas de conditions locales favorables et à partir de 39 SA, un déclenchement du travail est encouragé (accord professionnel). Une césarienne devrait être réalisée avant travail en cas d’estimation de poids fœtal supérieure à 4500g chez la patiente diabétique (grade C), d’estimation de poids fœtal supérieure à 5000g chez la patiente non diabétique (grade C), et pendant le travail, en cas de suspicion de macrosomie et de non-progression lorsque la présentation n’est pas engagée ou engagée seulement partie haute (grade C). En cas d’antécédent de dystocie des épaules associée à des complications néonatales ou maternelles sévères, une césarienne pourra être envisagée à la grossesse suivante (accord professionnel). En cas de dystocie des épaules, il est recommandé de ne pas tirer de façon excessive sur la tête fœtale ni vers le bas, ni latéralement (grade C), de ne pas réaliser d’expression utérine (grade C) et de ne pas réaliser de rotation paradoxale (accord professionnel), mais de réaliser dans un premier temps la manœuvre de McRoberts associée ou non à une pression sus-pubienne (grade C). En cas d’échec, si l’épaule postérieure est engagée, la manœuvre de Wood inversée est réalisée de façon préférentielle ; si l’épaule postérieure n’est pas engagée, la manœuvre de Jacquemier est réalisée de façon préférentielle (accord professionnel). Il semble nécessaire de connaître au moins deux manœuvres de deuxième intention pouvant permettre de prendre en charge une dystocie des épaules non résolue par la manœuvre de McRoberts (accord professionnel). Le pédiatre doit être informé immédiatement en cas de survenue d’une dystocie des épaules (accord professionnel). L’examen clinique initial du nouveau-né devra rechercher systématiquement une paralysie du plexus brachial ou une fracture de la clavicule ou de l’humérus (accord professionnel). En l’absence de complication, la surveillance du nouveau-né en suites de couches sera habituelle (accord professionnel). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3). L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).
Conclusion
La dystocie des épaules reste une urgence obstétricale non prévisible. Les manœuvres doivent être connues des praticiens effectuant des accouchements et réalisées rapidement mais sans précipitation.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules / G. Legendre in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules Type de document : Article Auteurs : G. Legendre, Auteur ; P.-E. Bouet, Auteur ; L. Sentilhes, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 92-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : APPRENTISSAGE
COMMUNICATION
DYSTOCIE
ENSEIGNEMENT
EQUIPE
INTERNE HOSPITALIER
LESION
MEDECIN SPECIALISTE
MERE
MORBIDITE
NOUVEAU-NE
OBSERVATION
OBSTETRIQUE
REDACTION
REVUE DE LITTERATURE
SAGE-FEMME
SALLE DE NAISSANCE
SIMULATION
SOIGNANT
STRESSRésumé : Objectif
Évaluer la place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules.
Méthodes
Une revue de la littérature a été effectuée en consultant la base de données Medline.
Résultats
Concernant la prévention des complications de la dystocie des épaules, l’apprentissage des manœuvres lors de séances sur mannequin est supérieur à l’enseignement par tutoriel vidéo (NP2). L’apprentissage au cours de séances de simulation spécifiques pour la dystocie des épaules permet l’amélioration des gestes techniques essentiellement pour les internes, la simulation semble profitable à tous les soignants pour la communication (NP3). L’effet de séances spécifiques de simulations pour l’apprentissage de la rédaction de l’observation médicale ne permet qu’une amélioration modeste de la retranscription dans le dossier médical (NP3). L’intérêt d’une grille spécifique rédactionnelle en cas de dystocie des épaules semble intéressante afin d’augmenter la quantité d’informations retranscrite par le soignant (NP3). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3).
Conclusion
L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 92-100[article] Place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules [Article] / G. Legendre, Auteur ; P.-E. Bouet, Auteur ; L. Sentilhes, Auteur . - 2016 . - p. 92-100.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 92-100
Mots-clés : APPRENTISSAGE
COMMUNICATION
DYSTOCIE
ENSEIGNEMENT
EQUIPE
INTERNE HOSPITALIER
LESION
MEDECIN SPECIALISTE
MERE
MORBIDITE
NOUVEAU-NE
OBSERVATION
OBSTETRIQUE
REDACTION
REVUE DE LITTERATURE
SAGE-FEMME
SALLE DE NAISSANCE
SIMULATION
SOIGNANT
STRESSRésumé : Objectif
Évaluer la place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules.
Méthodes
Une revue de la littérature a été effectuée en consultant la base de données Medline.
Résultats
Concernant la prévention des complications de la dystocie des épaules, l’apprentissage des manœuvres lors de séances sur mannequin est supérieur à l’enseignement par tutoriel vidéo (NP2). L’apprentissage au cours de séances de simulation spécifiques pour la dystocie des épaules permet l’amélioration des gestes techniques essentiellement pour les internes, la simulation semble profitable à tous les soignants pour la communication (NP3). L’effet de séances spécifiques de simulations pour l’apprentissage de la rédaction de l’observation médicale ne permet qu’une amélioration modeste de la retranscription dans le dossier médical (NP3). L’intérêt d’une grille spécifique rédactionnelle en cas de dystocie des épaules semble intéressante afin d’augmenter la quantité d’informations retranscrite par le soignant (NP3). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3).
Conclusion
L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible