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Accélération : une critique sociale du temps / Hartmut Rosa
Titre : Accélération : une critique sociale du temps : Suivi d'un entretien avec l'auteur Type de document : Ouvrage Auteurs : Hartmut Rosa, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2013 Collection : La Découverte/poche Sous-collection : Sciences humaines et sociales Importance : 486 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-7709-4 Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Mots-clés : MODERNITE
SOCIOLOGIE
TEMPSRésumé : L'auteur d'Accélération examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité et élabore une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive. Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier. La vie moderne est une constante accélération. Jamais auparavant les moyens permettant de gagner du temps n'avaient atteint pareil niveau de développement, grâce aux technologies de production et de communication ; pourtant, jamais l'impression de manquer de temps n'a été si répandue.
Dans toutes les sociétés occidentales, les individus souffrent toujours plus du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, non pas pour atteindre un objectif mais simplement pour rester sur place. Ce livre examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité, tout en élaborant une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive.
Dans le sillage de son ouvrage Accélération (La Découverte, 2010), dont il reprend ici le coeur du propos de manière synthétique, Hartmut Rosa apporte de nouveaux éléments en rediscutant la question de l'aliénation à la lumière de la vie accélérée. Ainsi, il soutient et développe avec force l'idée que l'accélération engendre des formes d'aliénation sévères relatives au temps et à l'espace, aux choses et aux actions, à soi et aux autres.
Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier.Cote : 304.23 ros Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Accélération : une critique sociale du temps : Suivi d'un entretien avec l'auteur [Ouvrage] / Hartmut Rosa, Auteur . - Paris : La Découverte, 2013 . - 486 p.. - (La Découverte/poche. Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-7071-7709-4
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Mots-clés : MODERNITE
SOCIOLOGIE
TEMPSRésumé : L'auteur d'Accélération examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité et élabore une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive. Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier. La vie moderne est une constante accélération. Jamais auparavant les moyens permettant de gagner du temps n'avaient atteint pareil niveau de développement, grâce aux technologies de production et de communication ; pourtant, jamais l'impression de manquer de temps n'a été si répandue.
Dans toutes les sociétés occidentales, les individus souffrent toujours plus du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, non pas pour atteindre un objectif mais simplement pour rester sur place. Ce livre examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité, tout en élaborant une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive.
Dans le sillage de son ouvrage Accélération (La Découverte, 2010), dont il reprend ici le coeur du propos de manière synthétique, Hartmut Rosa apporte de nouveaux éléments en rediscutant la question de l'aliénation à la lumière de la vie accélérée. Ainsi, il soutient et développe avec force l'idée que l'accélération engendre des formes d'aliénation sévères relatives au temps et à l'espace, aux choses et aux actions, à soi et aux autres.
Sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier.Cote : 304.23 ros Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 304.23 ros Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible ANTHROPOLOGIE DU DON. LE TIERS PARADIGME / Alain Caillé
Titre : ANTHROPOLOGIE DU DON. LE TIERS PARADIGME Type de document : Ouvrage Auteurs : Alain Caillé, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2007 Collection : La Découverte/poche Importance : 276 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-5248-0 Prix : 11 € Mots-clés : ANTHROPOLOGIE
DON
SOCIOLOGIERésumé : Marcel Mauss, neveu et héritier spirituel de Durkheim, initiateur de l'ethnologie scientifique française, est universellement connu comme un des grands noms de la tradition anthropologique. Aucune discussion sur le don, qu'il s'agisse du don pratiqué dans les sociétés archaïques ou du don des modernes, ne peut ignorer son célèbre Essai sur le don. Mais, pour Alain Caillé et les auteurs regroupés autour de la Revue du MAUSS, si l'Essai est le texte le plus important de toute l'histoire des sciences sociales, c'est parce qu'il contient bien plus encore. Même si Mauss, épris de concret, se méfiait des grandes théories, il y a dans son oeuvre, et plus spécifiquement dans l'Essai sur le don, les fondements d'une approche généraliste en sciences sociales qui concerne aussi bien la sociologie que l'économie, l'histoire ou la philosophie. Encore faut-il les rendre clairement visibles. C'est à ce travail d'explicitation et de systématisation que s'attaque ce livre, qui s'attache notamment à montrer comment Mauss nous offre une pensée du rapport social irréductible aux paradigmes dominants et rivaux de l'individualisme et du holisme méthodologiques, un " tiers paradigme ", le paradigme du don. Les bases d'une sociologie vraiment générale Ancien numéro de notice : 7780703 Cote : 306 cai Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id ANTHROPOLOGIE DU DON. LE TIERS PARADIGME [Ouvrage] / Alain Caillé, Auteur . - Paris : La Découverte, 2007 . - 276 p.. - (La Découverte/poche) .
ISBN : 978-2-7071-5248-0 : 11 €
Mots-clés : ANTHROPOLOGIE
DON
SOCIOLOGIERésumé : Marcel Mauss, neveu et héritier spirituel de Durkheim, initiateur de l'ethnologie scientifique française, est universellement connu comme un des grands noms de la tradition anthropologique. Aucune discussion sur le don, qu'il s'agisse du don pratiqué dans les sociétés archaïques ou du don des modernes, ne peut ignorer son célèbre Essai sur le don. Mais, pour Alain Caillé et les auteurs regroupés autour de la Revue du MAUSS, si l'Essai est le texte le plus important de toute l'histoire des sciences sociales, c'est parce qu'il contient bien plus encore. Même si Mauss, épris de concret, se méfiait des grandes théories, il y a dans son oeuvre, et plus spécifiquement dans l'Essai sur le don, les fondements d'une approche généraliste en sciences sociales qui concerne aussi bien la sociologie que l'économie, l'histoire ou la philosophie. Encore faut-il les rendre clairement visibles. C'est à ce travail d'explicitation et de systématisation que s'attaque ce livre, qui s'attache notamment à montrer comment Mauss nous offre une pensée du rapport social irréductible aux paradigmes dominants et rivaux de l'individualisme et du holisme méthodologiques, un " tiers paradigme ", le paradigme du don. Les bases d'une sociologie vraiment générale Ancien numéro de notice : 7780703 Cote : 306 cai Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 306 cai Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Au bonheur des morts : récits de ceux qui restent / Vinciane Despret
Titre : Au bonheur des morts : récits de ceux qui restent Type de document : Ouvrage Auteurs : Vinciane Despret, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2017 Collection : La Découverte/poche Sous-collection : Sciences humaines et sociales Importance : 222 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-9408-4 Langues : Français (fre) Mots-clés : DEUIL
MORT
RECITRésumé : " Faire son deuil ", tel est l'impératif, presque banal, qui s'impose désormais à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Mais cela va-t-il de soi ' Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable et incontournable si l'on ne veut pas trop souffrir ' Non, répond Vinciane Despret dans ce beau livre de témoignages recueillis auprès de celles et ceux qui, au contraire, ont dit non au travail de deuil en inventant mille manières de vivre, au quotidien, avec leurs morts. " Faire son deuil ", tel est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Cela va-t-il de soi ' Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ' L'auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. Et une histoire en a amené une autre. " J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc. " Elle s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent, ensemble, les morts et les vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d'accueillir la présence de leurs défunts. Depuis un certain temps, les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux ! Prix des Rencontres philosophiques de Monaco 2016. Cote : 155.937 des Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Au bonheur des morts : récits de ceux qui restent [Ouvrage] / Vinciane Despret, Auteur . - Paris : La Découverte, 2017 . - 222 p.. - (La Découverte/poche. Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-7071-9408-4
Langues : Français (fre)
Mots-clés : DEUIL
MORT
RECITRésumé : " Faire son deuil ", tel est l'impératif, presque banal, qui s'impose désormais à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Mais cela va-t-il de soi ' Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable et incontournable si l'on ne veut pas trop souffrir ' Non, répond Vinciane Despret dans ce beau livre de témoignages recueillis auprès de celles et ceux qui, au contraire, ont dit non au travail de deuil en inventant mille manières de vivre, au quotidien, avec leurs morts. " Faire son deuil ", tel est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Cela va-t-il de soi ' Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ' L'auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. Et une histoire en a amené une autre. " J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc. " Elle s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent, ensemble, les morts et les vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d'accueillir la présence de leurs défunts. Depuis un certain temps, les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux ! Prix des Rencontres philosophiques de Monaco 2016. Cote : 155.937 des Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 155.937 des Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Comment pensent les institutions : suivi de "La connaissance de soi" et "Il n'y a pas de don gratuit" / Mary Douglas
Titre : Comment pensent les institutions : suivi de "La connaissance de soi" et "Il n'y a pas de don gratuit" Type de document : Ouvrage Auteurs : Mary Douglas, Auteur Mention d'édition : [Nouv. éd.] Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2004 Collection : La Découverte/poche Sous-collection : Sciences humaines et sociales Importance : 218 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4242-9 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : ANTHROPOLOGIE
DON
INDIVIDU
INSTITUTION
SOCIOLOGIERésumé : Les institutions pensent-elles ? Et si oui, comment font-elles ? Ont-elles un esprit en propre ? Dans ce livre, Mary Douglas prend à bras-le-corps toutes ces questions pour jeter les bases d'une théorie des institutions. On explique d'ordinaire le raisonnement humain par les propriétés de la pensée individuelle. Mary Douglas se focalise, elle, sur la culture et nous entraîne dans un parcours provocateur et passionné, placé sous le double patronage de la sociologie d'Émile Durkheim et de la philosophie des sciences de Ludwik Fleck. D'où il ressort que nous aurions tort de croire que seule la pensée des peuples primitifs serait modelée par les institutions, tandis que notre modernité verrait advenir une pensée véritablement individuelle. Les questions essentielles, les décisions de vie ou de mort, par exemple, ne peuvent jamais être résolues à un niveau purement individuel. Avec le présent livre, qu'elle considère comme une « introduction après coup » à son célèbre De la souillure, Mary Douglas se place directement au coeur du débat épistémologique central des sciences sociales, grâce à une critique croisée de l'individualisme méthodologique et du holisme. Cet ouvrage est suivi de l'introduction à la traduction anglaise du fameux Essai sur le don de Marcel Mauss et d'un texte sur l'identité du moi, qui ont déjà fait du bruit en France et à l'étranger. Cote : 306 dou Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Comment pensent les institutions : suivi de "La connaissance de soi" et "Il n'y a pas de don gratuit" [Ouvrage] / Mary Douglas, Auteur . - [Nouv. éd.] . - Paris : La Découverte, 2004 . - 218 p.. - (La Découverte/poche. Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-7071-4242-9
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : ANTHROPOLOGIE
DON
INDIVIDU
INSTITUTION
SOCIOLOGIERésumé : Les institutions pensent-elles ? Et si oui, comment font-elles ? Ont-elles un esprit en propre ? Dans ce livre, Mary Douglas prend à bras-le-corps toutes ces questions pour jeter les bases d'une théorie des institutions. On explique d'ordinaire le raisonnement humain par les propriétés de la pensée individuelle. Mary Douglas se focalise, elle, sur la culture et nous entraîne dans un parcours provocateur et passionné, placé sous le double patronage de la sociologie d'Émile Durkheim et de la philosophie des sciences de Ludwik Fleck. D'où il ressort que nous aurions tort de croire que seule la pensée des peuples primitifs serait modelée par les institutions, tandis que notre modernité verrait advenir une pensée véritablement individuelle. Les questions essentielles, les décisions de vie ou de mort, par exemple, ne peuvent jamais être résolues à un niveau purement individuel. Avec le présent livre, qu'elle considère comme une « introduction après coup » à son célèbre De la souillure, Mary Douglas se place directement au coeur du débat épistémologique central des sciences sociales, grâce à une critique croisée de l'individualisme méthodologique et du holisme. Cet ouvrage est suivi de l'introduction à la traduction anglaise du fameux Essai sur le don de Marcel Mauss et d'un texte sur l'identité du moi, qui ont déjà fait du bruit en France et à l'étranger. Cote : 306 dou Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 306 dou Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible DONNER ET PRENDRE : LA COOPERATION EN ENTREPRISE / Norbert Alter
Titre : DONNER ET PRENDRE : LA COOPERATION EN ENTREPRISE Type de document : Ouvrage Auteurs : Norbert Alter, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2010 Collection : La Découverte/poche Importance : 232 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6720-0 Prix : 9 € Mots-clés : CONFIANCE
COOPERATION
COORDINATION
DON
ENTREPRISE
MANAGEMENT
ORGANISATION
POUVOIR
SOCIOLOGIE
TRAVAILRésumé : Ce livre aborde la principale énigme du monde du travail : la coopération. Elle est nécessaire au bon fonctionnement des entreprises, mais ne repose que sur la « bonne volonté » des opérateurs. La coopération ne s'explique en effet ni par l'intérêt économique, ni par la contrainte des procédures, ni par les normes de métier. Elle repose largement, au bout du compte, sur la seule volonté de donner : on donne aux autres parce que donner permet d'échanger et donc d'exister en entreprise. Coopérer suppose en effet de créer des liens sociaux, par l'intermédiaire desquels circulent des biens, des informations, des services, des symboles, des rites ou des émotions, comme circulaient les dons dans les sociétés « primitives ». Mais, hier comme aujourd'hui, ces échanges ne peuvent être réduits à une série de comportements altruistes et pacifiques : donner représente également le moyen d'obliger, d'obtenir, de trahir ou de prendre. Et ce « commerce » se réalise au nom d'un tiers, qu'il se nomme métier, mission, projet, réseau ou entreprise. Celle-ci tire donc parti de cette ingéniosité collective qui se donne à elle, permettant le changement et le mouvement. Pour autant, loin de reconnaître ces générosités, elle dénie l'existence du don et privilégie les modes de gestion « modernes », qui préfèrent que salariés et employeurs soient quittes, plutôt que mutuellement endettés. Norbert Alter aboutit ainsi à la mise en évidence d'un phénomène paradoxal, qui prend à rebours les discours du management ordinaire : le problème des organisations ne consiste pas à « mobiliser les salariés », mais à tirer parti de leur volonté de donner. Ancien numéro de notice : 8737803 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id DONNER ET PRENDRE : LA COOPERATION EN ENTREPRISE [Ouvrage] / Norbert Alter, Auteur . - Paris : La Découverte, 2010 . - 232 p.. - (La Découverte/poche) .
ISBN : 978-2-7071-6720-0 : 9 €
Mots-clés : CONFIANCE
COOPERATION
COORDINATION
DON
ENTREPRISE
MANAGEMENT
ORGANISATION
POUVOIR
SOCIOLOGIE
TRAVAILRésumé : Ce livre aborde la principale énigme du monde du travail : la coopération. Elle est nécessaire au bon fonctionnement des entreprises, mais ne repose que sur la « bonne volonté » des opérateurs. La coopération ne s'explique en effet ni par l'intérêt économique, ni par la contrainte des procédures, ni par les normes de métier. Elle repose largement, au bout du compte, sur la seule volonté de donner : on donne aux autres parce que donner permet d'échanger et donc d'exister en entreprise. Coopérer suppose en effet de créer des liens sociaux, par l'intermédiaire desquels circulent des biens, des informations, des services, des symboles, des rites ou des émotions, comme circulaient les dons dans les sociétés « primitives ». Mais, hier comme aujourd'hui, ces échanges ne peuvent être réduits à une série de comportements altruistes et pacifiques : donner représente également le moyen d'obliger, d'obtenir, de trahir ou de prendre. Et ce « commerce » se réalise au nom d'un tiers, qu'il se nomme métier, mission, projet, réseau ou entreprise. Celle-ci tire donc parti de cette ingéniosité collective qui se donne à elle, permettant le changement et le mouvement. Pour autant, loin de reconnaître ces générosités, elle dénie l'existence du don et privilégie les modes de gestion « modernes », qui préfèrent que salariés et employeurs soient quittes, plutôt que mutuellement endettés. Norbert Alter aboutit ainsi à la mise en évidence d'un phénomène paradoxal, qui prend à rebours les discours du management ordinaire : le problème des organisations ne consiste pas à « mobiliser les salariés », mais à tirer parti de leur volonté de donner. Ancien numéro de notice : 8737803 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 306.36 alt Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible ELOGE DE LA PAROLE / Philippe BretonPermalinkHistoire de l'utopie planétaire : de la cité prophétique à la société globale / Armand MattelardPermalinkL'intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace / Pierre LevyPermalinkL'invention de la communication / Armand MattelardPermalinkPetites leçons de sociologie des sciences / Bruno LatourPermalinkLA PEUR DES REPRESENTATIONS. AMBIVALENCE A L'EGARD DES IMAGES, DU THEATRE, DE LA FICTION, DES RELIQUES ET DE LA SEXUALITE / Jack GoodyPermalinkSavoir, apprendre, transmettre : une approche psychanalytique du rapport au savoir / Françoise HatchuelPermalinkLa société du mépris : vers une nouvelle théorie critique / Axel HonnethPermalinkDe la souillure : essai sur les notions de pollution et de tabou / Mary DouglasPermalinkLe travail sans l'homme ? : pour une psychologie des milieux de travail et de vie / Yves ClotPermalink