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Sciences sociales et santé . n° 1Paru le : 01/03/2021 |
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n° 1 [Article] . - 2021 . - 108 p. Langues : Français (fre)
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. | Périodique | Espace de Ressources Formation-Recherche | Disponible |
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Ajouter le résultat dans votre panierLes inégalités sociales de santé au prisme de l'intersectionnalité / Estelle Carde in Sciences sociales et santé, n° 1 ([01/03/2021])
[article]
Titre : Les inégalités sociales de santé au prisme de l'intersectionnalité Type de document : Article Auteurs : Estelle Carde, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 5-30 Langues : Français (fre) Mots-clés : GENRE
INEGALITE DE SANTE
RACERésumé : La perspective intersectionnelle, mobilisée dans les études de genre depuis la fin des années 1980, est apparue dans la littérature anglophone sur les inégalités sociales de santé (ISS) au début des années 2000 mais reste encore largement absente de son pendant francophone. En s’appuyant sur certains éléments de ce corpus anglophone, issus des sciences sociales comme de l’épidémiologie, cet article examine l’intérêt de cette perspective pour la recherche sur les ISS : comment peut-elle aider à lire, dans la santé des individus, la trace des rapports inégalitaires multiples, imbriqués et co-construits dans lesquels ils sont pris ?
Sont d’abord présentées l’intersectionnalité et deux théories qui ont marqué la recherche sur les ISS ces trente dernières années – celle des causes fondamentales et la théorie éco-sociale –, afin d’identifier la complémentarité entre la première et chacune des deux autres. Est ensuite exploré le potentiel de l’intersectionnalité pour renouveler l’analyse de certains constats classiques sur les ISS.
Il s’avère que ce potentiel tient dans la vigilance qu’impose cette perspective pour débusquer les multiples rapports sociaux conjointement impliqués dans ces ISS et en décrypter la co-construction. Cette vigilance se révèle particulièrement précieuse quand elle s’applique aux « combinaisons dissonantes » de statuts associant, chez un même individu, des statuts avantagés et des statuts désavantagés selon les rapports considérés. Leur analyse offre en effet une compréhension nuancée des rapports sociaux inégalitaires qui échapperait à une grille de lecture non intersectionnelle. Cette voie de recherche reste pourtant relativement peu exploitée dans la littérature.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 5-30[article] Les inégalités sociales de santé au prisme de l'intersectionnalité [Article] / Estelle Carde, Auteur . - 2021 . - p. 5-30.
Langues : Français (fre)
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 5-30
Mots-clés : GENRE
INEGALITE DE SANTE
RACERésumé : La perspective intersectionnelle, mobilisée dans les études de genre depuis la fin des années 1980, est apparue dans la littérature anglophone sur les inégalités sociales de santé (ISS) au début des années 2000 mais reste encore largement absente de son pendant francophone. En s’appuyant sur certains éléments de ce corpus anglophone, issus des sciences sociales comme de l’épidémiologie, cet article examine l’intérêt de cette perspective pour la recherche sur les ISS : comment peut-elle aider à lire, dans la santé des individus, la trace des rapports inégalitaires multiples, imbriqués et co-construits dans lesquels ils sont pris ?
Sont d’abord présentées l’intersectionnalité et deux théories qui ont marqué la recherche sur les ISS ces trente dernières années – celle des causes fondamentales et la théorie éco-sociale –, afin d’identifier la complémentarité entre la première et chacune des deux autres. Est ensuite exploré le potentiel de l’intersectionnalité pour renouveler l’analyse de certains constats classiques sur les ISS.
Il s’avère que ce potentiel tient dans la vigilance qu’impose cette perspective pour débusquer les multiples rapports sociaux conjointement impliqués dans ces ISS et en décrypter la co-construction. Cette vigilance se révèle particulièrement précieuse quand elle s’applique aux « combinaisons dissonantes » de statuts associant, chez un même individu, des statuts avantagés et des statuts désavantagés selon les rapports considérés. Leur analyse offre en effet une compréhension nuancée des rapports sociaux inégalitaires qui échapperait à une grille de lecture non intersectionnelle. Cette voie de recherche reste pourtant relativement peu exploitée dans la littérature.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Intersectionnalité et incorporation : expliquer la génèse des inégalités sociales de santé / Alexandra Soulier in Sciences sociales et santé, n° 1 ([01/03/2021])
[article]
Titre : Intersectionnalité et incorporation : expliquer la génèse des inégalités sociales de santé Type de document : Article Auteurs : Alexandra Soulier, Auteur ; Hélène Colineaux, Auteur ; Michelle Kelly-Irving, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 31-41 Langues : Français (fre) Mots-clés : GENRE
INEGALITE DE SANTE
INTERACTION
RACERésumé : Dans son article, Estelle Carde propose d’étudier en quoi le concept d’intersectionnalité peut contribuer à la recherche sur les inégalités sociales de santé, en particulier dans le contexte francophone où cette approche est encore peu répandue. L’origine du concept d’intersectionnalité est décrite à partir de ses racines historiques, intellectuelles et militantes, dans les mouvements féministes noirs. Selon l’auteure, l’intersectionnalité fournit un cadre privilégié pour enquêter sur les déterminants sociaux et structurels de la santé, dans la mesure où elle permet de décrire l’intersection de domaines d’oppression susceptibles de se chevaucher et de s’impliquer réciproquement et qui comprennent, entre autres, les catégories de genre, de sexe, de classe et de race. Notons que la « race » est ici entendue, non pas comme une catégorie biologique mais comme une catégorie politique désignant l’ensemble des « rapports sociaux qui président à la racialisation des individus et partant, au racisme » de sorte que « les Blancs » apparaissent tout autant racialisés que les « Noirs », bien qu’ils jouissent des bénéfices sociaux et symboliques d’une position dominante qui fonctionne comme un « en-dehors de la race » (Achin et Dorlin, 2008 : 19-20). L’auteure souligne également la manière dont un cadre intersectionnel pourrait s’inscrire dans le paysage peu théorisé des recherches sur les inégalités de santé, en faisant le lien avec la théorie des « causes fondamentales » (Phelan et al., 2004), et la théorie « éco-sociale » proposée en épidémiologie sociale (Krieger, 1994)… Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 31-41[article] Intersectionnalité et incorporation : expliquer la génèse des inégalités sociales de santé [Article] / Alexandra Soulier, Auteur ; Hélène Colineaux, Auteur ; Michelle Kelly-Irving, Auteur . - 2021 . - p. 31-41.
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in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 31-41
Mots-clés : GENRE
INEGALITE DE SANTE
INTERACTION
RACERésumé : Dans son article, Estelle Carde propose d’étudier en quoi le concept d’intersectionnalité peut contribuer à la recherche sur les inégalités sociales de santé, en particulier dans le contexte francophone où cette approche est encore peu répandue. L’origine du concept d’intersectionnalité est décrite à partir de ses racines historiques, intellectuelles et militantes, dans les mouvements féministes noirs. Selon l’auteure, l’intersectionnalité fournit un cadre privilégié pour enquêter sur les déterminants sociaux et structurels de la santé, dans la mesure où elle permet de décrire l’intersection de domaines d’oppression susceptibles de se chevaucher et de s’impliquer réciproquement et qui comprennent, entre autres, les catégories de genre, de sexe, de classe et de race. Notons que la « race » est ici entendue, non pas comme une catégorie biologique mais comme une catégorie politique désignant l’ensemble des « rapports sociaux qui président à la racialisation des individus et partant, au racisme » de sorte que « les Blancs » apparaissent tout autant racialisés que les « Noirs », bien qu’ils jouissent des bénéfices sociaux et symboliques d’une position dominante qui fonctionne comme un « en-dehors de la race » (Achin et Dorlin, 2008 : 19-20). L’auteure souligne également la manière dont un cadre intersectionnel pourrait s’inscrire dans le paysage peu théorisé des recherches sur les inégalités de santé, en faisant le lien avec la théorie des « causes fondamentales » (Phelan et al., 2004), et la théorie « éco-sociale » proposée en épidémiologie sociale (Krieger, 1994)… Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible De l'incertitude en santé mentale : analyse de la prise de décision aux urgences psychiatriques / Nicolas Marquis in Sciences sociales et santé, n° 1 ([01/03/2021])
[article]
Titre : De l'incertitude en santé mentale : analyse de la prise de décision aux urgences psychiatriques Type de document : Article Auteurs : Nicolas Marquis, Auteur ; Sophie Pesesse, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 43-66 Langues : Français (fre) Mots-clés : BELGIQUE
DECISION
OFFRE DE SOINS
PRISE EN CHARGE
PSYCHIATRIE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SERVICE D'URGENCERésumé : Comment les soignants des services d’urgences psychiatriques, dont le travail consiste à apaiser les situations de crises puis à guider le patient vers des structures offrant les soins ou le soutien nécessaire(s) à celui-ci, déterminent-ils, au quotidien « ce qu’il convient de faire » ? Cet article s’attache, à partir d’observations de terrain effectuées dans un hôpital bruxellois, à comprendre quels types d’enjeux et de contraintes sous-tendent la pratique quotidienne des soignants et quels rapports les différents acteurs entretiennent entre eux. Il montre comment le quotidien des soignants aux urgences psychiatriques s’inscrit dans une tension entre l’incertitude inhérente au travail de soin, renforcée ici par le statut particulier que revêt la parole du patient, d’une part et, d’autre part, des attentes élevées et parfois discordantes de la part des patients, de leur entourage, des institutions de soins et des pouvoirs publics. Prises dans ces enjeux, il apparaît que l’enquête réalisée par les soignants et les décisions qui en découlent se fondent certes sur l’indication médicale, mais se doivent également de répondre à des exigences d’ordre pragmatique telles que la coopération avec le patient et la faisabilité pratique du soin. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 43-66[article] De l'incertitude en santé mentale : analyse de la prise de décision aux urgences psychiatriques [Article] / Nicolas Marquis, Auteur ; Sophie Pesesse, Auteur . - 2021 . - p. 43-66.
Langues : Français (fre)
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Mots-clés : BELGIQUE
DECISION
OFFRE DE SOINS
PRISE EN CHARGE
PSYCHIATRIE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SERVICE D'URGENCERésumé : Comment les soignants des services d’urgences psychiatriques, dont le travail consiste à apaiser les situations de crises puis à guider le patient vers des structures offrant les soins ou le soutien nécessaire(s) à celui-ci, déterminent-ils, au quotidien « ce qu’il convient de faire » ? Cet article s’attache, à partir d’observations de terrain effectuées dans un hôpital bruxellois, à comprendre quels types d’enjeux et de contraintes sous-tendent la pratique quotidienne des soignants et quels rapports les différents acteurs entretiennent entre eux. Il montre comment le quotidien des soignants aux urgences psychiatriques s’inscrit dans une tension entre l’incertitude inhérente au travail de soin, renforcée ici par le statut particulier que revêt la parole du patient, d’une part et, d’autre part, des attentes élevées et parfois discordantes de la part des patients, de leur entourage, des institutions de soins et des pouvoirs publics. Prises dans ces enjeux, il apparaît que l’enquête réalisée par les soignants et les décisions qui en découlent se fondent certes sur l’indication médicale, mais se doivent également de répondre à des exigences d’ordre pragmatique telles que la coopération avec le patient et la faisabilité pratique du soin. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible L'incertitude dans le contexte du "tournant juridique" des régulations de la santé mentale / Benoît Eyraud in Sciences sociales et santé, n° 1 ([01/03/2021])
[article]
Titre : L'incertitude dans le contexte du "tournant juridique" des régulations de la santé mentale Type de document : Article Auteurs : Benoît Eyraud, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 69-74 Langues : Français (fre) Mots-clés : DROITS DE L'HOMME
PRATIQUE SOIGNANTE
PRISE EN CHARGE
SANTE MENTALE
SOIGNANTRésumé : L’article de Nicolas Marquis et de Sophie Pesesse, intitulé De l’incertitude en santé mentale : analyse de la prise en charge aux urgences psychiatriques, s’intéresse à la place centrale qu’occupe l’incertitude dans ce secteur tout en offrant un éclairage sur la manière dont les professionnels y font face. Nous voudrions dans ce commentaire nous intéresser non pas tant à la dimension épistémique de cette incertitude, comme une abondante littérature de sociologie de la santé a pu le faire, qu’à sa dimension normative. Nous caractérisons l’incertitude normative dans les pratiques de soin en santé mentale à partir de deux éléments : le premier est la possibilité de remettre en cause la présomption ordinaire de capacité à décider des patients ; le second est la possibilité de recourir à des mesures de contraintes légales qui suspendent l’exigence normative ordinaire de respect du consentement des personnes (Collectif Contrast, 2015). Historiquement, cette incertitude a été régulée par la constitution d’un dispositif médico-légal spécifique, la médecine asilaire. Ce dispositif dotait les médecins d’un mandat étendu sur les personnes présentant des troubles de santé mentale (Castel, 1976). La réduction de l’incertitude normative se faisait à travers un savoir clinique reconnu et légitimé par l’extension et l’unité du cadre médico-administratif. Avec les critiques du cadre asilaire et la « presque révolution » des droits (Appelbaum, 1995), la réduction de l’incertitude normative dans la régulation des pratiques semble plus difficile… Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 69-74[article] L'incertitude dans le contexte du "tournant juridique" des régulations de la santé mentale [Article] / Benoît Eyraud, Auteur . - 2021 . - p. 69-74.
Langues : Français (fre)
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 69-74
Mots-clés : DROITS DE L'HOMME
PRATIQUE SOIGNANTE
PRISE EN CHARGE
SANTE MENTALE
SOIGNANTRésumé : L’article de Nicolas Marquis et de Sophie Pesesse, intitulé De l’incertitude en santé mentale : analyse de la prise en charge aux urgences psychiatriques, s’intéresse à la place centrale qu’occupe l’incertitude dans ce secteur tout en offrant un éclairage sur la manière dont les professionnels y font face. Nous voudrions dans ce commentaire nous intéresser non pas tant à la dimension épistémique de cette incertitude, comme une abondante littérature de sociologie de la santé a pu le faire, qu’à sa dimension normative. Nous caractérisons l’incertitude normative dans les pratiques de soin en santé mentale à partir de deux éléments : le premier est la possibilité de remettre en cause la présomption ordinaire de capacité à décider des patients ; le second est la possibilité de recourir à des mesures de contraintes légales qui suspendent l’exigence normative ordinaire de respect du consentement des personnes (Collectif Contrast, 2015). Historiquement, cette incertitude a été régulée par la constitution d’un dispositif médico-légal spécifique, la médecine asilaire. Ce dispositif dotait les médecins d’un mandat étendu sur les personnes présentant des troubles de santé mentale (Castel, 1976). La réduction de l’incertitude normative se faisait à travers un savoir clinique reconnu et légitimé par l’extension et l’unité du cadre médico-administratif. Avec les critiques du cadre asilaire et la « presque révolution » des droits (Appelbaum, 1995), la réduction de l’incertitude normative dans la régulation des pratiques semble plus difficile… Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La clinique de l'autisme à l'épreuve de la précocité et de la standardisation du diagnostic / Audrey Linder in Sciences sociales et santé, n° 1 ([01/03/2021])
[article]
Titre : La clinique de l'autisme à l'épreuve de la précocité et de la standardisation du diagnostic Type de document : Article Auteurs : Audrey Linder, Auteur ; Thomas Jammet, Auteur ; Krzysztof Skuza, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 75-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : ADOLESCENT
AUTISME
DIAGNOSTIC
ENFANT
PEDOPSYCHIATRIE
PRISE EN CHARGE
STANDARDISATION
SUISSERésumé : Les reconfigurations actuelles de la clinique de l’autisme, caractérisées par l’injonction au diagnostic précoce, la promotion des tests standardisés comme supports de la procédure diagnostique et l’apparition concomitante de centres spécialisés en autisme, transforment les pratiques des services de pédopsychiatrie. En étudiant le cas de la Suisse romande, nous interrogeons dans un premier temps la façon dont les outils d’évaluation standardisés sont l’objet d’une intégration contextuelle dans les différents cantons, qui les éloigne parfois de leur but initial, en fonction notamment de la présence ou non d’un centre spécialisé. Dans un deuxième temps, nous décrivons comment l’injonction à la précocité du diagnostic accroît l’incertitude avec laquelle les cliniciens doivent travailler, et tend à inscrire le dépistage de l’autisme dans une logique de gestion du risque et de normalisation de l’enfance. Enfin, nous questionnons l’articulation du diagnostic et de la prise en charge, dans le contexte d’une valorisation des thérapies précoces et intensives qui, à ce jour, sont insuffisamment implantées pour répondre à l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 75-100[article] La clinique de l'autisme à l'épreuve de la précocité et de la standardisation du diagnostic [Article] / Audrey Linder, Auteur ; Thomas Jammet, Auteur ; Krzysztof Skuza, Auteur . - 2021 . - p. 75-100.
Langues : Français (fre)
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 75-100
Mots-clés : ADOLESCENT
AUTISME
DIAGNOSTIC
ENFANT
PEDOPSYCHIATRIE
PRISE EN CHARGE
STANDARDISATION
SUISSERésumé : Les reconfigurations actuelles de la clinique de l’autisme, caractérisées par l’injonction au diagnostic précoce, la promotion des tests standardisés comme supports de la procédure diagnostique et l’apparition concomitante de centres spécialisés en autisme, transforment les pratiques des services de pédopsychiatrie. En étudiant le cas de la Suisse romande, nous interrogeons dans un premier temps la façon dont les outils d’évaluation standardisés sont l’objet d’une intégration contextuelle dans les différents cantons, qui les éloigne parfois de leur but initial, en fonction notamment de la présence ou non d’un centre spécialisé. Dans un deuxième temps, nous décrivons comment l’injonction à la précocité du diagnostic accroît l’incertitude avec laquelle les cliniciens doivent travailler, et tend à inscrire le dépistage de l’autisme dans une logique de gestion du risque et de normalisation de l’enfance. Enfin, nous questionnons l’articulation du diagnostic et de la prise en charge, dans le contexte d’une valorisation des thérapies précoces et intensives qui, à ce jour, sont insuffisamment implantées pour répondre à l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Etablir un diagnostic dans un environnement "surpeuplé" : quelles conséquences sur l'autonomie du jugement professionnel ? / Léonie Henaut in Sciences sociales et santé, n° 1 ([01/03/2021])
[article]
Titre : Etablir un diagnostic dans un environnement "surpeuplé" : quelles conséquences sur l'autonomie du jugement professionnel ? Type de document : Article Auteurs : Léonie Henaut, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 101-108 Langues : Français (fre) Mots-clés : AUTISME
COOPERATION
DIAGNOSTIC
ENFANT
JUGEMENT CLINIQUE
MEDECIN
PARENT
PRISE EN CHARGE
SUISSERésumé : Comment les médecins établissent-ils un diagnostic ? Consacré à la détection de l’autisme chez les enfants vivant en Suisse romande, l’article d’Audrey Linder et collègues pointe deux éléments de changement dans ce domaine : la plus grande précocité du diagnostic et l’introduction d’outils standardisés. Au-delà, et plus généralement, il présente un cas d’étude très intéressant pour comprendre les conditions dans lesquelles le travail diagnostique est réalisé aujourd’hui. Le plus frappant dans l’article est que les médecins interviennent dans un environnement « surpeuplé » d’acteurs, humains et non-humains, qui contribuent à la construction des décisions d’une manière ou d’une autre, qu’il s’agisse des patients, de leurs familles, d’autres professionnels, de représentants associatifs, de référentiels administratifs, d’outils de dépistage ou encore de recommandations de santé publique. À cet égard, le champ de l’autisme est similaire à beaucoup d’autres, par exemple ceux du cancer ou de la gérontologie. En m’appuyant sur l’article d’Audrey Linder et ses collègues (et coll. vaut pour collaborateurs) et sur d’autres travaux, je propose de réfléchir ici aux transformations contemporaines du travail diagnostique et à leurs conséquences sur l’autonomie du jugement professionnel. La première transformation notable est l’utilisation grandissante d’outils standardisés conçus pour servir d’aide au diagnostic. « Le but du médecin », écrit Aaron V. Cicourel (1985), « c’est de traduire les signes ou les symptômes du patient dans un format déclaratif partiel qui renvoie aux catégories diagnostiques de la médecine générale ou d’une spécialité »… Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 101-108[article] Etablir un diagnostic dans un environnement "surpeuplé" : quelles conséquences sur l'autonomie du jugement professionnel ? [Article] / Léonie Henaut, Auteur . - 2021 . - p. 101-108.
Langues : Français (fre)
in Sciences sociales et santé > n° 1 [01/03/2021] . - p. 101-108
Mots-clés : AUTISME
COOPERATION
DIAGNOSTIC
ENFANT
JUGEMENT CLINIQUE
MEDECIN
PARENT
PRISE EN CHARGE
SUISSERésumé : Comment les médecins établissent-ils un diagnostic ? Consacré à la détection de l’autisme chez les enfants vivant en Suisse romande, l’article d’Audrey Linder et collègues pointe deux éléments de changement dans ce domaine : la plus grande précocité du diagnostic et l’introduction d’outils standardisés. Au-delà, et plus généralement, il présente un cas d’étude très intéressant pour comprendre les conditions dans lesquelles le travail diagnostique est réalisé aujourd’hui. Le plus frappant dans l’article est que les médecins interviennent dans un environnement « surpeuplé » d’acteurs, humains et non-humains, qui contribuent à la construction des décisions d’une manière ou d’une autre, qu’il s’agisse des patients, de leurs familles, d’autres professionnels, de représentants associatifs, de référentiels administratifs, d’outils de dépistage ou encore de recommandations de santé publique. À cet égard, le champ de l’autisme est similaire à beaucoup d’autres, par exemple ceux du cancer ou de la gérontologie. En m’appuyant sur l’article d’Audrey Linder et ses collègues (et coll. vaut pour collaborateurs) et sur d’autres travaux, je propose de réfléchir ici aux transformations contemporaines du travail diagnostique et à leurs conséquences sur l’autonomie du jugement professionnel. La première transformation notable est l’utilisation grandissante d’outils standardisés conçus pour servir d’aide au diagnostic. « Le but du médecin », écrit Aaron V. Cicourel (1985), « c’est de traduire les signes ou les symptômes du patient dans un format déclaratif partiel qui renvoie aux catégories diagnostiques de la médecine générale ou d’une spécialité »… Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible