Titre : |
LA SEVE DE L'HOMME DE L'AGE D'OR DE LA SAIGNEE AUX DEBUTS DE L'HEMATOLOGIE |
Type de document : |
Ouvrage |
Auteurs : |
Jean Heritier, Auteur |
Editeur : |
Paris : Denoël |
Année de publication : |
1987 |
Importance : |
178p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-207-23328-3 |
Prix : |
85 F. |
Mots-clés : |
HISTOIRE MEDECIN MYTHE PRATIQUE RELATION MEDECIN MALADE SANG
|
Résumé : |
Du début du XVIIème siècle jusqu'à la fin du XIXème, la saignée, en Occident, fait figure de panacée. Sur l'ordre des médecins, les lancettes vont bon train et font jaillir des flots de sang, pour le plus grand péril des malades. C'est que le sang reste une substance chargée de mystère, et touchant au sacré. L'Antiquité classique puis le christianisme lui assignent une place à part. Depuis Hippocrate jusqu'à Harvey, qui découvre en 1628 le principe de la circulation sanguine, les théories, jusqu'aux plus étranges, se sont multipliées. Le prestige et la crainte du sang sont tels qu'il s'achappe du milieu scientifique et médical pour s'introduire dans la littérature, et même le langage courant : "bon sang ne saurait mentir", "se faire du mauvais sang"... Jean Héritier reconstitue les origines et le développement des relations ambiguës des hommes et de leur sang, depuis la pratique médicale jusqu'au mythe. Citant les textes les plus surprenants, il détaille aussi les outils et les gestes de la saignée, restés quasiment les mêmes pendant deux millénaires. Cette persistance d'une pratique scientifiquement contestable jusqu'à une époque très récente témoigne de la fascination que le sang qui s'écoule n'a cessé d'exercer sur les individus et les sociétés. |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
LA SEVE DE L'HOMME DE L'AGE D'OR DE LA SAIGNEE AUX DEBUTS DE L'HEMATOLOGIE [Ouvrage] / Jean Heritier, Auteur . - Paris : Denoël, 1987 . - 178p. ISBN : 978-2-207-23328-3 : 85 F. Mots-clés : |
HISTOIRE MEDECIN MYTHE PRATIQUE RELATION MEDECIN MALADE SANG
|
Résumé : |
Du début du XVIIème siècle jusqu'à la fin du XIXème, la saignée, en Occident, fait figure de panacée. Sur l'ordre des médecins, les lancettes vont bon train et font jaillir des flots de sang, pour le plus grand péril des malades. C'est que le sang reste une substance chargée de mystère, et touchant au sacré. L'Antiquité classique puis le christianisme lui assignent une place à part. Depuis Hippocrate jusqu'à Harvey, qui découvre en 1628 le principe de la circulation sanguine, les théories, jusqu'aux plus étranges, se sont multipliées. Le prestige et la crainte du sang sont tels qu'il s'achappe du milieu scientifique et médical pour s'introduire dans la littérature, et même le langage courant : "bon sang ne saurait mentir", "se faire du mauvais sang"... Jean Héritier reconstitue les origines et le développement des relations ambiguës des hommes et de leur sang, depuis la pratique médicale jusqu'au mythe. Citant les textes les plus surprenants, il détaille aussi les outils et les gestes de la saignée, restés quasiment les mêmes pendant deux millénaires. Cette persistance d'une pratique scientifiquement contestable jusqu'à une époque très récente témoigne de la fascination que le sang qui s'écoule n'a cessé d'exercer sur les individus et les sociétés. |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
| ![LA SEVE DE L'HOMME DE L'AGE D'OR DE LA SAIGNEE AUX DEBUTS DE L'HEMATOLOGIE vignette](https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/images/vide.png) |