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Santé publique . n° 4Paru le : 01/07/2021 |
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n° 4 [Article] . - 2021 . - 160 p. Langues : Français (fre)
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. | Périodique | Espace de Ressources Formation-Recherche | Exclu du prêt |
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[article]
Titre : Détection précoce du cancer du sein : étude de l’impact sociotechnique d’un soutien-gorge « intelligent » Type de document : Article Auteurs : Zeina Al Masry, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.473-505 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCER DU SEIN
DISPOSITIF MEDICAL
ETHNOLOGIE
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
PREVENTION
SANTE MENTALERésumé : Introduction : Le projet SBra (Smart Bra) vise à développer un soutien-gorge intelligent, couplant des capteurs de mesure de la température cutanée et de l’impédance électrique des tissus mammaires, pouvant intervenir dans le dépistage du cancer du sein. L’objectif de cette étude est d’anticiper les verrous d’usage et d’acceptabilité de SBra au regard des pratiques de dépistage du cancer du sein des professionnels de santé et des patientes puis de proposer des pistes de modification de la forme et des fonctions du dispositif pour faciliter son insertion potentielle dans le système de soins.
Méthodes : Une enquête qualitative a été menée entre septembre 2019 et décembre 2020, composée d’une série d’entretiens conduits auprès de professionnels de santé hospitaliers et libéraux (n = 22) exerçant en Bourgogne-Franche-Comté en rapport avec le cancer du sein, et auprès de femmes de 38 à 74 ans résidant en Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes (n = 21) ayant eu ou non un cancer du sein, pratiquant le dépistage ou le refusant.
Résultats : Si les patientes se disent prêtes à utiliser un tel dispositif, au maximum une fois par an et sous réserve de son utilisabilité, elles sont majoritaires à préférer un examen au cabinet, effectué par un gynécologue ou un médecin généraliste. Les professionnels de santé signalent que cette option génère des besoins institutionnels (rémunération et cotation de l’acte) et organisationnels, à la fois matériels et humains.
Discussion : L’étude met en exergue la nécessité de pluraliser le dispositif pour répondre à la multiplicité des situations locales.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.473-505[article] Détection précoce du cancer du sein : étude de l’impact sociotechnique d’un soutien-gorge « intelligent » [Article] / Zeina Al Masry, Auteur . - 2021 . - p.473-505.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.473-505
Mots-clés : CANCER DU SEIN
DISPOSITIF MEDICAL
ETHNOLOGIE
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
PREVENTION
SANTE MENTALERésumé : Introduction : Le projet SBra (Smart Bra) vise à développer un soutien-gorge intelligent, couplant des capteurs de mesure de la température cutanée et de l’impédance électrique des tissus mammaires, pouvant intervenir dans le dépistage du cancer du sein. L’objectif de cette étude est d’anticiper les verrous d’usage et d’acceptabilité de SBra au regard des pratiques de dépistage du cancer du sein des professionnels de santé et des patientes puis de proposer des pistes de modification de la forme et des fonctions du dispositif pour faciliter son insertion potentielle dans le système de soins.
Méthodes : Une enquête qualitative a été menée entre septembre 2019 et décembre 2020, composée d’une série d’entretiens conduits auprès de professionnels de santé hospitaliers et libéraux (n = 22) exerçant en Bourgogne-Franche-Comté en rapport avec le cancer du sein, et auprès de femmes de 38 à 74 ans résidant en Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes (n = 21) ayant eu ou non un cancer du sein, pratiquant le dépistage ou le refusant.
Résultats : Si les patientes se disent prêtes à utiliser un tel dispositif, au maximum une fois par an et sous réserve de son utilisabilité, elles sont majoritaires à préférer un examen au cabinet, effectué par un gynécologue ou un médecin généraliste. Les professionnels de santé signalent que cette option génère des besoins institutionnels (rémunération et cotation de l’acte) et organisationnels, à la fois matériels et humains.
Discussion : L’étude met en exergue la nécessité de pluraliser le dispositif pour répondre à la multiplicité des situations locales.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Évaluer les besoins des femmes enceintes : une étude-pilote du dispositif Ariane / Thomas Saias in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Évaluer les besoins des femmes enceintes : une étude-pilote du dispositif Ariane Type de document : Article Auteurs : Thomas Saias, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.483-492 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCES A L'INFORMATION
GROSSESSE
PREVENTION
PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE
SAGE-FEMME
SANTE PUBLIQUE
SERVICE DE SOINS A DOMICILE
SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
TELEPHONERésumé : Introduction : L’organisation de la prévention périnatale est, en France, adossée à un système à vocation universelle. Les services de protection maternelle et infantile sont ainsi ouverts à tous, au risque d’exclure les personnes ne sachant pas où les trouver ni comment les utiliser. La prévention ciblée, fonctionnant sur des facteurs de risque corrigerait une partie de cette iniquité sans toutefois parvenir à une correction parfaite.
But de l’étude : Cet article présente un dispositif social innovant en santé publique : le contact prénatal systématique Ariane, développé par une équipe de recherche et implanté dans les services de PMI. Il repose sur le principe d’universalisme proportionné. Ariane consiste en un envoi de SMS et un appel téléphonique en début de grossesse. Destiné à toutes les femmes enceintes, il permet de transmettre de vive voix des informations sur les systèmes publics de prévention et de soutien aux parents. Il permet également d’évaluer les besoins des familles.
Méthode : Cet article présente les résultats de l’étude-pilote de ce dispositif, menée en Moselle. Au total, 14 sages-femmes et 11 parturientes ayant été contactées lors de leur grossesse ont participé à des entretiens post-projet.
Résultats : Les résultats montrent une très grande acceptabilité des appels par l’ensemble des parties. Selon les sages-femmes, Ariane a permis d’augmenter la pertinence du repérage, permettant de passer d’une logique de prévention fondée sur des critères à une logique de prévention adossée aux besoins des familles. Le contact a été facile, selon les femmes comme les professionnelles.
Conclusions : Nos résultats montrent que le dispositif Ariane a permis d’instaurer une relation de confiance entre les familles et les services. Les implications pour la modification des politiques dans le sens de l’« aller-vers » sont également présentées dans cet article.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.483-492[article] Évaluer les besoins des femmes enceintes : une étude-pilote du dispositif Ariane [Article] / Thomas Saias, Auteur . - 2021 . - p.483-492.
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in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.483-492
Mots-clés : ACCES A L'INFORMATION
GROSSESSE
PREVENTION
PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE
SAGE-FEMME
SANTE PUBLIQUE
SERVICE DE SOINS A DOMICILE
SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
TELEPHONERésumé : Introduction : L’organisation de la prévention périnatale est, en France, adossée à un système à vocation universelle. Les services de protection maternelle et infantile sont ainsi ouverts à tous, au risque d’exclure les personnes ne sachant pas où les trouver ni comment les utiliser. La prévention ciblée, fonctionnant sur des facteurs de risque corrigerait une partie de cette iniquité sans toutefois parvenir à une correction parfaite.
But de l’étude : Cet article présente un dispositif social innovant en santé publique : le contact prénatal systématique Ariane, développé par une équipe de recherche et implanté dans les services de PMI. Il repose sur le principe d’universalisme proportionné. Ariane consiste en un envoi de SMS et un appel téléphonique en début de grossesse. Destiné à toutes les femmes enceintes, il permet de transmettre de vive voix des informations sur les systèmes publics de prévention et de soutien aux parents. Il permet également d’évaluer les besoins des familles.
Méthode : Cet article présente les résultats de l’étude-pilote de ce dispositif, menée en Moselle. Au total, 14 sages-femmes et 11 parturientes ayant été contactées lors de leur grossesse ont participé à des entretiens post-projet.
Résultats : Les résultats montrent une très grande acceptabilité des appels par l’ensemble des parties. Selon les sages-femmes, Ariane a permis d’augmenter la pertinence du repérage, permettant de passer d’une logique de prévention fondée sur des critères à une logique de prévention adossée aux besoins des familles. Le contact a été facile, selon les femmes comme les professionnelles.
Conclusions : Nos résultats montrent que le dispositif Ariane a permis d’instaurer une relation de confiance entre les familles et les services. Les implications pour la modification des politiques dans le sens de l’« aller-vers » sont également présentées dans cet article.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Leviers et freins à la participation à une étude d’exposition dans l’électrohypersensibilité / Maryse Ledent in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Leviers et freins à la participation à une étude d’exposition dans l’électrohypersensibilité Type de document : Article Auteurs : Maryse Ledent, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.493-503 Langues : Français (fre) Mots-clés : ATELIER THERAPEUTIQUE
EFFET SECONDAIRE
LIMITE
METHODOLOGIE
MOTIVATION
PARTICIPATION
RADIOFREQUENCE
TESTRésumé : Introduction : Les personnes rapportant une électrohypersensibilité (EHS) attribuent différents troubles fonctionnels à leur exposition à des champs électromagnétiques (CEM). À ce jour, les résultats des études de provocation ne permettent pas de conclure à une relation de causalité entre les CEM et les symptômes rapportés. Toutefois, ces études souffrent de différentes limites méthodologiques, dont notamment une faible puissance statistique en raison d’un nombre insuffisant de volontaires.
But de l’étude : L’objectif de cet article est de présenter les motivations de personnes rapportant une EHS qui ont participé à des ateliers de cocréation dans le développement d’un protocole de provocation qui s’affranchirait des limites des études existantes et permettrait d’améliorer la connaissance de l’EHS.
Résultats : Dans une première phase, les participants ont été invités à parler des raisons de (ne pas) participer à de tels protocoles dans le but d’en comprendre les obstacles et les défis. Parmi les leviers, l’amélioration des connaissances et la sensibilisation du corps médical ainsi que la reconnaissance officielle de l’EHS et ses implications revêtent une grande importance. Les participants soulignent également l’intérêt de mieux se connaître et voient l’étude comme une étape dans le développement d’outils thérapeutiques. Parmi les freins, les personnes relèvent des craintes quant à l’indépendance du projet et la neutralité des résultats ainsi que les choix méthodologiques. Certains soulignent également les conséquences du test sur la santé (souffrance) et des aspects sociaux.
Conclusions : Nous dégageons les précautions et recommandations dans la mise en place d’un travail collaboratif avec les personnes EHS et dans leur inclusion pérenne dans une étude d’exposition.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.493-503[article] Leviers et freins à la participation à une étude d’exposition dans l’électrohypersensibilité [Article] / Maryse Ledent, Auteur . - 2021 . - p.493-503.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.493-503
Mots-clés : ATELIER THERAPEUTIQUE
EFFET SECONDAIRE
LIMITE
METHODOLOGIE
MOTIVATION
PARTICIPATION
RADIOFREQUENCE
TESTRésumé : Introduction : Les personnes rapportant une électrohypersensibilité (EHS) attribuent différents troubles fonctionnels à leur exposition à des champs électromagnétiques (CEM). À ce jour, les résultats des études de provocation ne permettent pas de conclure à une relation de causalité entre les CEM et les symptômes rapportés. Toutefois, ces études souffrent de différentes limites méthodologiques, dont notamment une faible puissance statistique en raison d’un nombre insuffisant de volontaires.
But de l’étude : L’objectif de cet article est de présenter les motivations de personnes rapportant une EHS qui ont participé à des ateliers de cocréation dans le développement d’un protocole de provocation qui s’affranchirait des limites des études existantes et permettrait d’améliorer la connaissance de l’EHS.
Résultats : Dans une première phase, les participants ont été invités à parler des raisons de (ne pas) participer à de tels protocoles dans le but d’en comprendre les obstacles et les défis. Parmi les leviers, l’amélioration des connaissances et la sensibilisation du corps médical ainsi que la reconnaissance officielle de l’EHS et ses implications revêtent une grande importance. Les participants soulignent également l’intérêt de mieux se connaître et voient l’étude comme une étape dans le développement d’outils thérapeutiques. Parmi les freins, les personnes relèvent des craintes quant à l’indépendance du projet et la neutralité des résultats ainsi que les choix méthodologiques. Certains soulignent également les conséquences du test sur la santé (souffrance) et des aspects sociaux.
Conclusions : Nous dégageons les précautions et recommandations dans la mise en place d’un travail collaboratif avec les personnes EHS et dans leur inclusion pérenne dans une étude d’exposition.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Arrêt du tabac : une personnalisation nécessaire des programmes de sevrage / Karine Gallopel-Morvan in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Arrêt du tabac : une personnalisation nécessaire des programmes de sevrage Type de document : Article Auteurs : Karine Gallopel-Morvan, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.505-515 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT
ETUDE DE CAS
PERCEPTION
SEVRAGE
SOIN DE SANTE PRIMAIRE
TABACRésumé : Objectif : Avec 13 millions de fumeurs en France en 2019, le tabagisme reste un enjeu majeur de santé. Le projet « Lieux d’accompagnement à la santé sans tabac » (LAST) mis en place en Nouvelle-Aquitaine a pour but d’inciter les fumeurs à se faire aider pour arrêter le tabac.
Méthode : Afin d’identifier les freins au sevrage tabagique et les leviers à mobiliser pour favoriser la demande d’aide de la part des fumeurs puis construire avec eux leur programme de sevrage « idéal », une étude qualitative individuelle à partir d’entretiens semi-directifs a été menée en mai 2019 auprès de 19 fumeurs en contemplation ou préparation (modèle transthéorique).
Résultats : Les aides disponibles pour l’arrêt du tabac sont mal connues des fumeurs et par conséquent peu utilisées. Les raisons sont le manque d’information sur leur efficacité, le coût perçu et la peur de développer une autre forme de dépendance. Concernant le programme idéal des fumeurs interrogés, le recours à un professionnel de santé est cité par la majorité d’entre eux, suivi de l’activité physique (pour éviter la prise de poids), des substituts nicotiniques et des autres traitements médicamenteux. La nécessité de combiner les dispositifs et de personnaliser l’offre de sevrage est une demande forte.
Conclusion : L’élaboration du programme d’aide à l’arrêt « idéal » et personnalisé semble constituer, pour chaque fumeur, une opportunité pour choisir les aides les plus conformes à ses besoins et valeurs. Les professionnels de premier recours, du fait de leur proximité, apparaissent une entrée clef pour accompagner les tentatives d’arrêt.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.505-515[article] Arrêt du tabac : une personnalisation nécessaire des programmes de sevrage [Article] / Karine Gallopel-Morvan, Auteur . - 2021 . - p.505-515.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.505-515
Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT
ETUDE DE CAS
PERCEPTION
SEVRAGE
SOIN DE SANTE PRIMAIRE
TABACRésumé : Objectif : Avec 13 millions de fumeurs en France en 2019, le tabagisme reste un enjeu majeur de santé. Le projet « Lieux d’accompagnement à la santé sans tabac » (LAST) mis en place en Nouvelle-Aquitaine a pour but d’inciter les fumeurs à se faire aider pour arrêter le tabac.
Méthode : Afin d’identifier les freins au sevrage tabagique et les leviers à mobiliser pour favoriser la demande d’aide de la part des fumeurs puis construire avec eux leur programme de sevrage « idéal », une étude qualitative individuelle à partir d’entretiens semi-directifs a été menée en mai 2019 auprès de 19 fumeurs en contemplation ou préparation (modèle transthéorique).
Résultats : Les aides disponibles pour l’arrêt du tabac sont mal connues des fumeurs et par conséquent peu utilisées. Les raisons sont le manque d’information sur leur efficacité, le coût perçu et la peur de développer une autre forme de dépendance. Concernant le programme idéal des fumeurs interrogés, le recours à un professionnel de santé est cité par la majorité d’entre eux, suivi de l’activité physique (pour éviter la prise de poids), des substituts nicotiniques et des autres traitements médicamenteux. La nécessité de combiner les dispositifs et de personnaliser l’offre de sevrage est une demande forte.
Conclusion : L’élaboration du programme d’aide à l’arrêt « idéal » et personnalisé semble constituer, pour chaque fumeur, une opportunité pour choisir les aides les plus conformes à ses besoins et valeurs. Les professionnels de premier recours, du fait de leur proximité, apparaissent une entrée clef pour accompagner les tentatives d’arrêt.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Gestion des soins non programmés en médecine générale dans le secteur du Sud Gironde / David Chevillot in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Gestion des soins non programmés en médecine générale dans le secteur du Sud Gironde Type de document : Article Auteurs : David Chevillot, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.517-526 Langues : Français (fre) Mots-clés : MEDECINE GENERALE
ORIENTATION
SERVICE D'URGENCE
SOIN DE SANTE PRIMAIRERésumé : Introduction : Les soins non programmés (SNP) sont une problématique d’actualité, en particulier dans le contexte de l’épidémie de COVID-19. Ils sont au centre des politiques de santé, notamment par leur impact sur la saturation des services d’urgences. Ils surviennent dans une situation d’inadéquation entre l’augmentation des besoins de santé et la modification de l’offre de soins.
Objectif : L’objectif de cette étude était de décrire les modalités d’organisation des médecins généralistes pour la gestion des SNP sur le territoire Sud Gironde.
Méthode : Notre recherche s’est appuyée sur la combinaison d’une étude transversale descriptive par autoquestionnaire et d’un recueil de données qualitatives par entretiens semi-structurés.
Résultats : La permanence téléphonique était déléguée à un secrétariat pour 79 % des médecins ; 67 % disposaient d’une organisation spécifique à la gestion des SNP, notamment via des créneaux dédiés ; 88 % proposaient une réponse structurée aux SNP. Le secrétariat apparaissait comme un maillon nécessaire à la gestion des demandes de SNP, par son rôle de tri, de régulation et de planification des rendez-vous. Le travail de groupe était mis en avant comme un moyen de répartir de façon équitable la réponse aux SNP, de pouvoir réaliser les visites à domicile non programmées et d’éviter les refus de soins. Cette gestion mutualisée semblait difficile à mettre en œuvre lorsqu’elle dépassait les frontières du cabinet.
Conclusion : Les médecins généralistes avaient majoritairement mis en place une gestion structurée et mutualisée des SNP mais avait besoin d’aide et de support pour s’organiser à l’échelle d’un territoire, par exemple dans le cadre de Communautés professionnelles territoriales de santé.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.517-526[article] Gestion des soins non programmés en médecine générale dans le secteur du Sud Gironde [Article] / David Chevillot, Auteur . - 2021 . - p.517-526.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.517-526
Mots-clés : MEDECINE GENERALE
ORIENTATION
SERVICE D'URGENCE
SOIN DE SANTE PRIMAIRERésumé : Introduction : Les soins non programmés (SNP) sont une problématique d’actualité, en particulier dans le contexte de l’épidémie de COVID-19. Ils sont au centre des politiques de santé, notamment par leur impact sur la saturation des services d’urgences. Ils surviennent dans une situation d’inadéquation entre l’augmentation des besoins de santé et la modification de l’offre de soins.
Objectif : L’objectif de cette étude était de décrire les modalités d’organisation des médecins généralistes pour la gestion des SNP sur le territoire Sud Gironde.
Méthode : Notre recherche s’est appuyée sur la combinaison d’une étude transversale descriptive par autoquestionnaire et d’un recueil de données qualitatives par entretiens semi-structurés.
Résultats : La permanence téléphonique était déléguée à un secrétariat pour 79 % des médecins ; 67 % disposaient d’une organisation spécifique à la gestion des SNP, notamment via des créneaux dédiés ; 88 % proposaient une réponse structurée aux SNP. Le secrétariat apparaissait comme un maillon nécessaire à la gestion des demandes de SNP, par son rôle de tri, de régulation et de planification des rendez-vous. Le travail de groupe était mis en avant comme un moyen de répartir de façon équitable la réponse aux SNP, de pouvoir réaliser les visites à domicile non programmées et d’éviter les refus de soins. Cette gestion mutualisée semblait difficile à mettre en œuvre lorsqu’elle dépassait les frontières du cabinet.
Conclusion : Les médecins généralistes avaient majoritairement mis en place une gestion structurée et mutualisée des SNP mais avait besoin d’aide et de support pour s’organiser à l’échelle d’un territoire, par exemple dans le cadre de Communautés professionnelles territoriales de santé.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Travail en équipe et autonomie collective : une expérience dans les soins infirmiers à domicile / Paula Cristofalo in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Travail en équipe et autonomie collective : une expérience dans les soins infirmiers à domicile Type de document : Article Auteurs : Paula Cristofalo, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.527-536 Langues : Français (fre) Mots-clés : AUTONOMIE
COLLABORATION
EQUIPE
ORGANISATION DU TRAVAIL
SOIN A DOMICILE
SOIN INFIRMIERRésumé : Introduction : Les études sur le travail en équipe portent le plus souvent sur des configurations pluriprofessionnelles, tandis que le travail en équipe monoprofessionnelle ne suscite pas le même intérêt. Nous avons étudié le travail en équipe des infirmières délivrant des soins à domicile au sein de l’association Soignons Humain (SoHu), inspirée de l’entreprise néerlandaise Buurtzorg. Dans le contexte français, SoHu s’est davantage axé sur le motif du travail en équipe comme mécanisme pour améliorer la qualité du soin.
But de l’étude : L’article étudie comment le travail en équipe se décline concrètement dans les pratiques et les représentations du travail : dans quelle mesure permet-il d’approfondir la collaboration entre les acteurs intervenant dans le paysage des soins à domicile ? Sous quels aspects ce modèle organisationnel se distingue-t-il des autres formes de travail infirmier à domicile en France ? En quoi l’expérience engagée par SoHu permet-elle de reposer la question de l’autonomie du travail infirmier ?
Résultats : Le modèle d’organisation de SoHu se distingue à la fois des cabinets de soins infirmiers libéraux et des centres de soins infirmiers classiques. Le statut salarial permet de mettre en valeur la volonté de délivrer des soins holistiques et le rôle propre infirmier, revendiqué par SoHu comme le cœur du métier d’infirmier à domicile. L’originalité de SoHu consiste dans son instrumentation plus développée du travail en équipe et son organisation du travail attentive à la construction d’une compétence collective. La création d’une fonction interne de coach apparaît comme un des investissements-clés de l’organisation pour soutenir durablement le travail en équipe et, paradoxalement, l’autonomie collective. Après une phase d’apprentissage, et grâce à un travail d’accompagnement (ateliers et réunions d’animation), l’association tente de créer et soutenir des dispositions favorables au travail en équipe.
Conclusions : Nos travaux invitent à être attentif aux conditions nécessaires pour rendre effectives de réelles pratiques collaboratives, inter et intraorganisationnelles. Ce cas montre ce que l’organisation peut faire pour construire une dynamique d’action favorable à la collaboration au sein de l’équipe : elle se construit par la réflexivité sur le travail de soin autour du patient, de son entourage, par l’investissement du travail en équipe, la fréquence et la nature des échanges entre professionnelles, les arrangements ponctuels et la formalisation de ces collaborations et, enfin, par l’objectivation et la reconnaissance de ces pratiques invisibles de coordination.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.527-536[article] Travail en équipe et autonomie collective : une expérience dans les soins infirmiers à domicile [Article] / Paula Cristofalo, Auteur . - 2021 . - p.527-536.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.527-536
Mots-clés : AUTONOMIE
COLLABORATION
EQUIPE
ORGANISATION DU TRAVAIL
SOIN A DOMICILE
SOIN INFIRMIERRésumé : Introduction : Les études sur le travail en équipe portent le plus souvent sur des configurations pluriprofessionnelles, tandis que le travail en équipe monoprofessionnelle ne suscite pas le même intérêt. Nous avons étudié le travail en équipe des infirmières délivrant des soins à domicile au sein de l’association Soignons Humain (SoHu), inspirée de l’entreprise néerlandaise Buurtzorg. Dans le contexte français, SoHu s’est davantage axé sur le motif du travail en équipe comme mécanisme pour améliorer la qualité du soin.
But de l’étude : L’article étudie comment le travail en équipe se décline concrètement dans les pratiques et les représentations du travail : dans quelle mesure permet-il d’approfondir la collaboration entre les acteurs intervenant dans le paysage des soins à domicile ? Sous quels aspects ce modèle organisationnel se distingue-t-il des autres formes de travail infirmier à domicile en France ? En quoi l’expérience engagée par SoHu permet-elle de reposer la question de l’autonomie du travail infirmier ?
Résultats : Le modèle d’organisation de SoHu se distingue à la fois des cabinets de soins infirmiers libéraux et des centres de soins infirmiers classiques. Le statut salarial permet de mettre en valeur la volonté de délivrer des soins holistiques et le rôle propre infirmier, revendiqué par SoHu comme le cœur du métier d’infirmier à domicile. L’originalité de SoHu consiste dans son instrumentation plus développée du travail en équipe et son organisation du travail attentive à la construction d’une compétence collective. La création d’une fonction interne de coach apparaît comme un des investissements-clés de l’organisation pour soutenir durablement le travail en équipe et, paradoxalement, l’autonomie collective. Après une phase d’apprentissage, et grâce à un travail d’accompagnement (ateliers et réunions d’animation), l’association tente de créer et soutenir des dispositions favorables au travail en équipe.
Conclusions : Nos travaux invitent à être attentif aux conditions nécessaires pour rendre effectives de réelles pratiques collaboratives, inter et intraorganisationnelles. Ce cas montre ce que l’organisation peut faire pour construire une dynamique d’action favorable à la collaboration au sein de l’équipe : elle se construit par la réflexivité sur le travail de soin autour du patient, de son entourage, par l’investissement du travail en équipe, la fréquence et la nature des échanges entre professionnelles, les arrangements ponctuels et la formalisation de ces collaborations et, enfin, par l’objectivation et la reconnaissance de ces pratiques invisibles de coordination.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Participation au dépistage du cancer colorectal selon le taux de pauvreté dans les Bouches-du-Rhône / Sylvie Arlotto in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Participation au dépistage du cancer colorectal selon le taux de pauvreté dans les Bouches-du-Rhône Type de document : Article Auteurs : Sylvie Arlotto, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.537-546 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCER COLORECTAL
DEPISTAGE
MEDECIN GENERALISTE
PARTICIPATION
PAUVRETERésumé : Introduction : Le taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal (DOCCR) reste insuffisant en France, avec de fortes disparités selon les départements.
But de l’étude : Le but de ce travail était d’évaluer la liaison entre les taux de réponse au DOCCR pour les communes du département des Bouches-du-Rhône et les arrondissements de Marseille et leurs niveaux de pauvreté. Le taux de répondants au DOCCR a été évalué pour la campagne 2017-2018. Le coefficient de Pearson (r) a été calculé pour évaluer les corrélations avec le taux de pauvreté moyen par commune/arrondissement, la densité de médecins généralistes (MG) et l’accessibilité potentielle localisée (APL) aux MG.
Résultats : Parmi les personnes qui étaient invitées à participer au DOCCR, 29,7 % (± 4,7) ont répondu. Le taux de répondants différait significativement entre les communes/arrondissements du département (p
Conclusion : Le taux de pauvreté dans les Bouches-du-Rhône, supérieur à la moyenne nationale, pourrait expliquer en partie le faible taux de répondants ; d’autres facteurs comme la densité de MG et leur accessibilité pourraient jouer un rôle.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.537-546[article] Participation au dépistage du cancer colorectal selon le taux de pauvreté dans les Bouches-du-Rhône [Article] / Sylvie Arlotto, Auteur . - 2021 . - p.537-546.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.537-546
Mots-clés : CANCER COLORECTAL
DEPISTAGE
MEDECIN GENERALISTE
PARTICIPATION
PAUVRETERésumé : Introduction : Le taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal (DOCCR) reste insuffisant en France, avec de fortes disparités selon les départements.
But de l’étude : Le but de ce travail était d’évaluer la liaison entre les taux de réponse au DOCCR pour les communes du département des Bouches-du-Rhône et les arrondissements de Marseille et leurs niveaux de pauvreté. Le taux de répondants au DOCCR a été évalué pour la campagne 2017-2018. Le coefficient de Pearson (r) a été calculé pour évaluer les corrélations avec le taux de pauvreté moyen par commune/arrondissement, la densité de médecins généralistes (MG) et l’accessibilité potentielle localisée (APL) aux MG.
Résultats : Parmi les personnes qui étaient invitées à participer au DOCCR, 29,7 % (± 4,7) ont répondu. Le taux de répondants différait significativement entre les communes/arrondissements du département (p
Conclusion : Le taux de pauvreté dans les Bouches-du-Rhône, supérieur à la moyenne nationale, pourrait expliquer en partie le faible taux de répondants ; d’autres facteurs comme la densité de MG et leur accessibilité pourraient jouer un rôle.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Soins infirmiers en pratique avancée : représentations des acteurs de ce nouveau dispositif / Matthieu Aghnatios in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Soins infirmiers en pratique avancée : représentations des acteurs de ce nouveau dispositif Type de document : Article Auteurs : Matthieu Aghnatios, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.547-558 Langues : Français (fre) Mots-clés : COLLABORATION
COMMUNICATION
ETHIQUE
INFIRMIER DE PRATIQUE AVANCEE
MALADIE CHRONIQUE
MEDECINE GENERALE
PRATIQUE AVANCEE
PRATIQUE INFIRMIERE
PROTOCOLE
SOIN DE SANTE PRIMAIRERésumé : Introduction : Le statut d’infirmier en pratique avancée (IPA) s’inscrit dans la loi en France en 2018. En acquérant des compétences relevant du champ médical, l’IPA suivra des patients volontaires et adressés par un médecin. Une évaluation de l’impact de cette innovation de l’organisation des soins français doit être remise au Parlement français en 2021. Ce travail de recherche a été mené pour recueillir des données visant à accompagner l’implémentation du dispositif et à constituer un point de départ au suivi du dispositif dans le temps.
But de l’étude : Explorer les représentations des différents acteurs du dispositif d’IPA pour les maladies chroniques stabilisées en soins primaires, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur : patients, médecins généralistes, infirmiers libéraux et étudiants infirmiers en pratique avancée.
Résultats : Dans cette étude qualitative prospective par théorisation ancrée, 58 entretiens individuels semi-dirigés ont été menés. Les participants ont exprimé des représentations hétérogènes du rôle de l’IPA. Ils ont fait part d’un flou autour du dispositif et ont exprimé le besoin d’une meilleure communication afin de faciliter son intégration. Le suivi des plans de soins, la prise en charge des patients à domicile, l’éducation thérapeutique et la prévention ont été identifiés comme des besoins auxquels l’IPA pourrait participer. Les zones sous-médicalisées ont été suggérées comme propices à son implémentation. La principale crainte a été le changement de répartition des tâches professionnelles avec le risque de concurrence. L’intégration de l’IPA a été perçue comme plus simple au sein d’établissements de soins car les rôles y sont bien définis avec peu de confusion identitaire entre les acteurs contrairement au milieu libéral. La collaboration entre acteurs de santé a été évoquée comme une condition de réussite du dispositif IPA. Une attitude prudente a été relevée et un besoin de rodage a émergé, les premiers IPA étant considérés comme des précurseurs.
Conclusions : La mobilisation des acteurs de santé est un critère de bonne réussite d’intégration de l’IPA, une politique de sensibilisation semble donc nécessaire. La formation des professionnels de santé dans leur cursus ou en formation continue permettrait de développer des compétences collaboratives nécessaires à l’intégration de l’IPA.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.547-558[article] Soins infirmiers en pratique avancée : représentations des acteurs de ce nouveau dispositif [Article] / Matthieu Aghnatios, Auteur . - 2021 . - p.547-558.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.547-558
Mots-clés : COLLABORATION
COMMUNICATION
ETHIQUE
INFIRMIER DE PRATIQUE AVANCEE
MALADIE CHRONIQUE
MEDECINE GENERALE
PRATIQUE AVANCEE
PRATIQUE INFIRMIERE
PROTOCOLE
SOIN DE SANTE PRIMAIRERésumé : Introduction : Le statut d’infirmier en pratique avancée (IPA) s’inscrit dans la loi en France en 2018. En acquérant des compétences relevant du champ médical, l’IPA suivra des patients volontaires et adressés par un médecin. Une évaluation de l’impact de cette innovation de l’organisation des soins français doit être remise au Parlement français en 2021. Ce travail de recherche a été mené pour recueillir des données visant à accompagner l’implémentation du dispositif et à constituer un point de départ au suivi du dispositif dans le temps.
But de l’étude : Explorer les représentations des différents acteurs du dispositif d’IPA pour les maladies chroniques stabilisées en soins primaires, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur : patients, médecins généralistes, infirmiers libéraux et étudiants infirmiers en pratique avancée.
Résultats : Dans cette étude qualitative prospective par théorisation ancrée, 58 entretiens individuels semi-dirigés ont été menés. Les participants ont exprimé des représentations hétérogènes du rôle de l’IPA. Ils ont fait part d’un flou autour du dispositif et ont exprimé le besoin d’une meilleure communication afin de faciliter son intégration. Le suivi des plans de soins, la prise en charge des patients à domicile, l’éducation thérapeutique et la prévention ont été identifiés comme des besoins auxquels l’IPA pourrait participer. Les zones sous-médicalisées ont été suggérées comme propices à son implémentation. La principale crainte a été le changement de répartition des tâches professionnelles avec le risque de concurrence. L’intégration de l’IPA a été perçue comme plus simple au sein d’établissements de soins car les rôles y sont bien définis avec peu de confusion identitaire entre les acteurs contrairement au milieu libéral. La collaboration entre acteurs de santé a été évoquée comme une condition de réussite du dispositif IPA. Une attitude prudente a été relevée et un besoin de rodage a émergé, les premiers IPA étant considérés comme des précurseurs.
Conclusions : La mobilisation des acteurs de santé est un critère de bonne réussite d’intégration de l’IPA, une politique de sensibilisation semble donc nécessaire. La formation des professionnels de santé dans leur cursus ou en formation continue permettrait de développer des compétences collaboratives nécessaires à l’intégration de l’IPA.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Intégration des patients enseignants dans les études de médecine / Arnaud Maury in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Intégration des patients enseignants dans les études de médecine Type de document : Article Auteurs : Arnaud Maury, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.559-568 Langues : Français (fre) Mots-clés : ENSEIGNEMENT
ETUDIANT EN MEDECINE
FORMATION DE FORMATEUR
FORMATION MEDICALE
INTEGRATION
PARTICIPATION
PATIENT PARTENAIRERésumé : Introduction : Dans un contexte sociétal favorable à l’engagement des patients, la littérature scientifique abonde d’arguments pour le développement des patients enseignants. Toutefois, peu de travaux ont objectivé les pratiques actuelles et les obstacles au développement du partenariat avec les patients par les médecins enseignants.
But de l’étude : L’objectif de notre travail était de mesurer les pratiques, les freins et les attentes des médecins enseignants de l’UFR de médecine de Rennes en 2019 vis-à-vis du patient enseignant.
Méthode : Étude observationnelle quantitative transversale monocentrique par questionnaire en ligne adressé à 565 enseignants. L’engagement des patients a été gradué en quatre niveaux selon le cadre théorique de Pomey allant de l’utilisation de données du patient à la coconstruction des enseignements.
Résultats : Le taux de participation des enseignants était de 23 % (n = 128). Les profils des répondants étaient variés sur l’âge, la spécialité et le statut. Parmi eux, 35 ont déclaré intégrer les patients aux enseignements dont 4 disaient coconstruire un enseignement avec les patients. Parmi les 93 médecins ne faisant pas intervenir les patients, les principaux freins étaient la méconnaissance du partenariat patient (60 %), la sélection du patient (36 %) et le manque de temps (21 %). Le rôle des patients en tant qu’enseignant n’était pas remis en question.
Conclusions : Cette première étude décrivant le partenariat du point de vue académique permet d’identifier les obstacles et les leviers à mobiliser pour développer le partenariat patient dans l’enseignement en médecine.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.559-568[article] Intégration des patients enseignants dans les études de médecine [Article] / Arnaud Maury, Auteur . - 2021 . - p.559-568.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.559-568
Mots-clés : ENSEIGNEMENT
ETUDIANT EN MEDECINE
FORMATION DE FORMATEUR
FORMATION MEDICALE
INTEGRATION
PARTICIPATION
PATIENT PARTENAIRERésumé : Introduction : Dans un contexte sociétal favorable à l’engagement des patients, la littérature scientifique abonde d’arguments pour le développement des patients enseignants. Toutefois, peu de travaux ont objectivé les pratiques actuelles et les obstacles au développement du partenariat avec les patients par les médecins enseignants.
But de l’étude : L’objectif de notre travail était de mesurer les pratiques, les freins et les attentes des médecins enseignants de l’UFR de médecine de Rennes en 2019 vis-à-vis du patient enseignant.
Méthode : Étude observationnelle quantitative transversale monocentrique par questionnaire en ligne adressé à 565 enseignants. L’engagement des patients a été gradué en quatre niveaux selon le cadre théorique de Pomey allant de l’utilisation de données du patient à la coconstruction des enseignements.
Résultats : Le taux de participation des enseignants était de 23 % (n = 128). Les profils des répondants étaient variés sur l’âge, la spécialité et le statut. Parmi eux, 35 ont déclaré intégrer les patients aux enseignements dont 4 disaient coconstruire un enseignement avec les patients. Parmi les 93 médecins ne faisant pas intervenir les patients, les principaux freins étaient la méconnaissance du partenariat patient (60 %), la sélection du patient (36 %) et le manque de temps (21 %). Le rôle des patients en tant qu’enseignant n’était pas remis en question.
Conclusions : Cette première étude décrivant le partenariat du point de vue académique permet d’identifier les obstacles et les leviers à mobiliser pour développer le partenariat patient dans l’enseignement en médecine.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Facteurs de fidélisation dans la mutuelle de santé de Kisantu en République démocratique du Congo / Jean-Marie Nkutu Pululu in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Facteurs de fidélisation dans la mutuelle de santé de Kisantu en République démocratique du Congo Type de document : Article Auteurs : Jean-Marie Nkutu Pululu, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.569-577 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
FIDELISATION
MUTUELLE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SANTERésumé : Introduction : Plusieurs pays africains soutiennent les mutuelles de santé pour améliorer l’accès aux soins de santé, mais la plupart n’arrivent pas à affilier et à fidéliser des membres. Considérant que peu d’études, sinon aucune dans ce domaine ne font allusion à la République démocratique du Congo (RDC), cette recherche vise à déterminer les éléments explicatifs de la fidélisation et de la non-fidélisation au sein de la mutuelle de santé de Kisantu en RDC et d’identifier les éventuels facteurs spécifiques dans le contexte urbanorural congolais.
Méthodologie de l’étude : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective menée auprès de 320 ménages parmi les 2 202 affiliés à la mutuelle de santé et suivis sur une période de cinq ans de 2013 à 2017. L’association entre le niveau de fidélisation, les variables sociodémographiques et socio-économiques, le niveau de satisfaction vis-à-vis des produits d’assurance ainsi que les motivations vis-à-vis de la fidélisation à la mutuelle de santé ont été recherchée à l’aide du logiciel SPSS® (v. 21,0).
Résultats : Aucune association n’a été observée entre la fidélisation et les caractéristiques sociodémographiques. Par contre, il existe une corrélation entre les caractéristiques socio-économiques, le degré de satisfaction vis-à-vis des produits d’assurance ainsi que les facteurs de motivation, dont la qualité des soins et la protection du revenu en cas de maladie (p ≤ 0,01). Le modèle logistique montre, entre autres, que les ménages avec un revenu supérieur ou égal à 100 dollars ont deux fois plus de chance de se fidéliser que ceux ayant un revenu inférieur à 100 dollars. La protection du revenu ainsi que la profession du chef de famille, non prises en compte dans les autres études, se sont révélées spécifiques à notre milieu. Par contre, au-delà des facteurs de fidélisation observés dans cette étude, les aspects relatifs à la gestion de la mutuelle de santé, apparus comme prédicteurs dans d’autres contextes, ne sont pas identifiés comme tel dans notre milieu.
Conclusions : Dans un contexte urbanorural en RDC, où la majorité de la population a un revenu faible et instable, et considérant le faible montant de cotisation à la mutuelle de santé de Kisantu (4,2 % du revenu médian des ménages), il faudra donc repenser la place des dépenses de santé dans les ménages et l’extension de la solidarité sur la forme de la cotisation uniforme ou proportionnelle au revenu.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.569-577[article] Facteurs de fidélisation dans la mutuelle de santé de Kisantu en République démocratique du Congo [Article] / Jean-Marie Nkutu Pululu, Auteur . - 2021 . - p.569-577.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.569-577
Mots-clés : AFRIQUE
FIDELISATION
MUTUELLE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SANTERésumé : Introduction : Plusieurs pays africains soutiennent les mutuelles de santé pour améliorer l’accès aux soins de santé, mais la plupart n’arrivent pas à affilier et à fidéliser des membres. Considérant que peu d’études, sinon aucune dans ce domaine ne font allusion à la République démocratique du Congo (RDC), cette recherche vise à déterminer les éléments explicatifs de la fidélisation et de la non-fidélisation au sein de la mutuelle de santé de Kisantu en RDC et d’identifier les éventuels facteurs spécifiques dans le contexte urbanorural congolais.
Méthodologie de l’étude : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective menée auprès de 320 ménages parmi les 2 202 affiliés à la mutuelle de santé et suivis sur une période de cinq ans de 2013 à 2017. L’association entre le niveau de fidélisation, les variables sociodémographiques et socio-économiques, le niveau de satisfaction vis-à-vis des produits d’assurance ainsi que les motivations vis-à-vis de la fidélisation à la mutuelle de santé ont été recherchée à l’aide du logiciel SPSS® (v. 21,0).
Résultats : Aucune association n’a été observée entre la fidélisation et les caractéristiques sociodémographiques. Par contre, il existe une corrélation entre les caractéristiques socio-économiques, le degré de satisfaction vis-à-vis des produits d’assurance ainsi que les facteurs de motivation, dont la qualité des soins et la protection du revenu en cas de maladie (p ≤ 0,01). Le modèle logistique montre, entre autres, que les ménages avec un revenu supérieur ou égal à 100 dollars ont deux fois plus de chance de se fidéliser que ceux ayant un revenu inférieur à 100 dollars. La protection du revenu ainsi que la profession du chef de famille, non prises en compte dans les autres études, se sont révélées spécifiques à notre milieu. Par contre, au-delà des facteurs de fidélisation observés dans cette étude, les aspects relatifs à la gestion de la mutuelle de santé, apparus comme prédicteurs dans d’autres contextes, ne sont pas identifiés comme tel dans notre milieu.
Conclusions : Dans un contexte urbanorural en RDC, où la majorité de la population a un revenu faible et instable, et considérant le faible montant de cotisation à la mutuelle de santé de Kisantu (4,2 % du revenu médian des ménages), il faudra donc repenser la place des dépenses de santé dans les ménages et l’extension de la solidarité sur la forme de la cotisation uniforme ou proportionnelle au revenu.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Facteurs associés aux barrières d’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus à Yaoundé / Jesse Saint Saba Antaon in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Facteurs associés aux barrières d’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus à Yaoundé Type de document : Article Auteurs : Jesse Saint Saba Antaon, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.579-589 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCES A L'INFORMATION
ACCES AUX SOINS
AFRIQUE
CAMEROUN
CANCER DU COL DE L'UTERUS
DEPISTAGERésumé : Introduction : Plusieurs études rapportent que seulement 10 % des femmes à risque de cancer du col de l’utérus ont déjà eu à se faire dépister au Cameroun.
Objectif : Cette étude vise à analyser les facteurs qui limitent l’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus dans la capitale du pays (Yaoundé).
Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale analytique (participée/non-participée), menée du 1er mai au 10 août 2020. La population d’étude était composée de deux groupes, le groupe sujet, incluant des femmes sans antécédent de dépistage, et le groupe contrôle, composé de femmes ayant bénéficié d’au moins une séance de dépistage. La collecte des données a été réalisée au centre hospitalier universitaire et à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire prétesté et validé, puis analysées à l’aide du logiciel SPSS® (v. 20). L’analyse par régression logistique a été réalisée pour apprécier l’association entre les différentes variables et la participation au dépistage. Le seuil de significativité était fixé à p
Résultats : Sur 300 femmes interrogées, 150 n’avaient jamais participé au dépistage (50 %). En analyse multivariée, les facteurs associés aux difficultés d’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus étaient le niveau d’études primaires ([AOR : 5,12 (3,42-7,65)]), le manque d’emploi ([AOR : 5,44 (3,32-8,92)]), le niveau de connaissances insuffisant [AOR : 7,11 (5,70-8,88)]) et l’attitude défavorable ([AOR : 5,58 (4,41-7,06)]).
Conclusion : Les facteurs associés au non-dépistage sont multiples. Il est donc nécessaire de développer des stratégies afin d’améliorer l’accès aux services de dépistage du cancer du col de l’utérus au Cameroun.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.579-589[article] Facteurs associés aux barrières d’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus à Yaoundé [Article] / Jesse Saint Saba Antaon, Auteur . - 2021 . - p.579-589.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.579-589
Mots-clés : ACCES A L'INFORMATION
ACCES AUX SOINS
AFRIQUE
CAMEROUN
CANCER DU COL DE L'UTERUS
DEPISTAGERésumé : Introduction : Plusieurs études rapportent que seulement 10 % des femmes à risque de cancer du col de l’utérus ont déjà eu à se faire dépister au Cameroun.
Objectif : Cette étude vise à analyser les facteurs qui limitent l’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus dans la capitale du pays (Yaoundé).
Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale analytique (participée/non-participée), menée du 1er mai au 10 août 2020. La population d’étude était composée de deux groupes, le groupe sujet, incluant des femmes sans antécédent de dépistage, et le groupe contrôle, composé de femmes ayant bénéficié d’au moins une séance de dépistage. La collecte des données a été réalisée au centre hospitalier universitaire et à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire prétesté et validé, puis analysées à l’aide du logiciel SPSS® (v. 20). L’analyse par régression logistique a été réalisée pour apprécier l’association entre les différentes variables et la participation au dépistage. Le seuil de significativité était fixé à p
Résultats : Sur 300 femmes interrogées, 150 n’avaient jamais participé au dépistage (50 %). En analyse multivariée, les facteurs associés aux difficultés d’accès au dépistage du cancer du col de l’utérus étaient le niveau d’études primaires ([AOR : 5,12 (3,42-7,65)]), le manque d’emploi ([AOR : 5,44 (3,32-8,92)]), le niveau de connaissances insuffisant [AOR : 7,11 (5,70-8,88)]) et l’attitude défavorable ([AOR : 5,58 (4,41-7,06)]).
Conclusion : Les facteurs associés au non-dépistage sont multiples. Il est donc nécessaire de développer des stratégies afin d’améliorer l’accès aux services de dépistage du cancer du col de l’utérus au Cameroun.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Séroprévalence de la rubéole au Niger de 2005 à 2019 : estimations issues du système de surveillance épidémiologique de la rougeole / Amadou Moumouni in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Séroprévalence de la rubéole au Niger de 2005 à 2019 : estimations issues du système de surveillance épidémiologique de la rougeole Type de document : Article Auteurs : Amadou Moumouni, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.591-596 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
EPIDEMIE
EVOLUTION
INCLUSION
NIGER
RUBEOLE
SURVEILLANCERésumé : Introduction : Le syndrome de rubéole congénitale est une pathologie consécutive à une infection maternelle puis fœtale par le virus de la rubéole pouvant induire de lourdes séquelles chez l’enfant. L’incidence de ce syndrome a conduit un grand nombre de pays à introduire des vaccins à valence rubéole dans leur programme de vaccination.
Objectif : Afin d’estimer la séroprévalence de cette maladie et évaluer l’oppotunité d’introduire le vaccin antirubéoleux, une étude transversale descriptive a été menée au Niger de 2005 à 2019. Toutes les régions du Niger étaient concernées par l’étude.
Méthode : Il s’agissait d’une revue documentaire réalisée à partir de la base de données de la surveillance épidémiologique de la rougeole (2005-2019). Dans ce cadre, nous avons étudié 5 170 échantillons sérologiquement négatifs des cas suspects de rougeole en réalisant un test Élisa à la recherche des IgM antirubéoleuses.
Résultats : Sur cette base des données, 7 % (366/5170) des cas suspects de rougeole étaient des cas de rubéole. L’âge médian était de 6 ans avec un intervalle interquartile de 0 à 69 ans. La rubéole était fréquente dans toutes les tranches d’âge, avec une prédominance parmi les tranches d’âge 24-59 mois (36,1 %) et 5-9 ans (33,6 %). Parmi ces cas, 52,8 % étaient des hommes, 47, 2 % des femmes avec un sexe-ratio de 1,1. La rubéole a été retrouvée dans toutes les régions du Niger, avec une prédominance dans les régions de Maradi (28,8 %), de Tahoua (17 %), et de Zinder (15,5 %). La moitié (53 %) des personnes atteintes par la rubéole provenaient des zones rurales, 47 % des zones urbaines. Au cours de cette étude, la majorité des cas étaient notifiés de janvier à avril, avec un pic en avril.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.591-596[article] Séroprévalence de la rubéole au Niger de 2005 à 2019 : estimations issues du système de surveillance épidémiologique de la rougeole [Article] / Amadou Moumouni, Auteur . - 2021 . - p.591-596.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.591-596
Mots-clés : AFRIQUE
EPIDEMIE
EVOLUTION
INCLUSION
NIGER
RUBEOLE
SURVEILLANCERésumé : Introduction : Le syndrome de rubéole congénitale est une pathologie consécutive à une infection maternelle puis fœtale par le virus de la rubéole pouvant induire de lourdes séquelles chez l’enfant. L’incidence de ce syndrome a conduit un grand nombre de pays à introduire des vaccins à valence rubéole dans leur programme de vaccination.
Objectif : Afin d’estimer la séroprévalence de cette maladie et évaluer l’oppotunité d’introduire le vaccin antirubéoleux, une étude transversale descriptive a été menée au Niger de 2005 à 2019. Toutes les régions du Niger étaient concernées par l’étude.
Méthode : Il s’agissait d’une revue documentaire réalisée à partir de la base de données de la surveillance épidémiologique de la rougeole (2005-2019). Dans ce cadre, nous avons étudié 5 170 échantillons sérologiquement négatifs des cas suspects de rougeole en réalisant un test Élisa à la recherche des IgM antirubéoleuses.
Résultats : Sur cette base des données, 7 % (366/5170) des cas suspects de rougeole étaient des cas de rubéole. L’âge médian était de 6 ans avec un intervalle interquartile de 0 à 69 ans. La rubéole était fréquente dans toutes les tranches d’âge, avec une prédominance parmi les tranches d’âge 24-59 mois (36,1 %) et 5-9 ans (33,6 %). Parmi ces cas, 52,8 % étaient des hommes, 47, 2 % des femmes avec un sexe-ratio de 1,1. La rubéole a été retrouvée dans toutes les régions du Niger, avec une prédominance dans les régions de Maradi (28,8 %), de Tahoua (17 %), et de Zinder (15,5 %). La moitié (53 %) des personnes atteintes par la rubéole provenaient des zones rurales, 47 % des zones urbaines. Au cours de cette étude, la majorité des cas étaient notifiés de janvier à avril, avec un pic en avril.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Facteurs prédictifs de la consommation de tabac dans un lycée de la Guinée / Mamadou Saidou Alareny Baldé in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Facteurs prédictifs de la consommation de tabac dans un lycée de la Guinée Type de document : Article Auteurs : Mamadou Saidou Alareny Baldé, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.597-605 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
GUINEE
LYCEE
TABACRésumé : Introduction : Le tabagisme chez les jeunes est une question de santé publique. Cependant, l’ampleur de ce phénomène, notamment chez les lycéens reste peu connue en Guinée.
Objectif : L’étude présentée ici avait pour objectif de déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de la consommation de tabac dans un lycée de la région de Moyenne Guinée en 2019.
Méthodes d’étude : Il s’agissait d’une étude transversale à visée analytique portant sur 353 lycéens sélectionnés au lycée de Mali-centre. Un questionnaire adapté du questionnaire standardisé validé par l’OMS et les CDC dans le cadre des enquêtes globales sur la santé des élèves a été utilisé pour la collecte des données en novembre 2019. Une régression logistique a été ensuite appliquée pour identifier les facteurs prédictifs.
Résultats : La prévalence du tabagisme était de 9,92 % [IC 95 % : 6,80-13,00]. Notons que 76,20 % des enquêtés ne connaissaient aucun effet néfaste du tabac sur la santé. Le sexe masculin [OR = 5,60 (IC 95 % : 3,25-7,15)], la consommation d’alcool par le lycéen [OR = 12,94 (IC 95 % : 10,32-15,78)] et la consommation de tabac par les amis proches [OR = 5,40 (IC 95 % : 3,77-7,49)] étaient les facteurs prédictifs de la consommation de tabac.
Conclusion : La prévalence du tabagisme et la méconnaissance des effets du tabac sur la santé chez les lycéens de Mali-centre devraient attirer l’attention des acteurs. Des interventions basées sur l’éducation pour la santé, le développement personnel, l’entrepreneuriat jeune et la législation sur le tabac devraient être entreprises.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.597-605[article] Facteurs prédictifs de la consommation de tabac dans un lycée de la Guinée [Article] / Mamadou Saidou Alareny Baldé, Auteur . - 2021 . - p.597-605.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.597-605
Mots-clés : AFRIQUE
GUINEE
LYCEE
TABACRésumé : Introduction : Le tabagisme chez les jeunes est une question de santé publique. Cependant, l’ampleur de ce phénomène, notamment chez les lycéens reste peu connue en Guinée.
Objectif : L’étude présentée ici avait pour objectif de déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de la consommation de tabac dans un lycée de la région de Moyenne Guinée en 2019.
Méthodes d’étude : Il s’agissait d’une étude transversale à visée analytique portant sur 353 lycéens sélectionnés au lycée de Mali-centre. Un questionnaire adapté du questionnaire standardisé validé par l’OMS et les CDC dans le cadre des enquêtes globales sur la santé des élèves a été utilisé pour la collecte des données en novembre 2019. Une régression logistique a été ensuite appliquée pour identifier les facteurs prédictifs.
Résultats : La prévalence du tabagisme était de 9,92 % [IC 95 % : 6,80-13,00]. Notons que 76,20 % des enquêtés ne connaissaient aucun effet néfaste du tabac sur la santé. Le sexe masculin [OR = 5,60 (IC 95 % : 3,25-7,15)], la consommation d’alcool par le lycéen [OR = 12,94 (IC 95 % : 10,32-15,78)] et la consommation de tabac par les amis proches [OR = 5,40 (IC 95 % : 3,77-7,49)] étaient les facteurs prédictifs de la consommation de tabac.
Conclusion : La prévalence du tabagisme et la méconnaissance des effets du tabac sur la santé chez les lycéens de Mali-centre devraient attirer l’attention des acteurs. Des interventions basées sur l’éducation pour la santé, le développement personnel, l’entrepreneuriat jeune et la législation sur le tabac devraient être entreprises.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Analyse comparative des inégalités d’utilisation des services prénatals entre 2004 et 2011 au Cameroun / Samuel Nhanag in Santé publique, n° 4 ([01/07/2021])
[article]
Titre : Analyse comparative des inégalités d’utilisation des services prénatals entre 2004 et 2011 au Cameroun Type de document : Article Auteurs : Samuel Nhanag, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.607-622 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCES AUX SOINS
AFRIQUE
CAMEROUN
INEGALITE DE SANTE
MORTALITE MATERNELLE
PAUVRETERésumé : Introduction : La mortalité maternelle au Cameroun est préoccupante lorsqu’on la compare à la mortalité générale. Selon les Enquêtes démographiques et de santé (EDS), le taux de mortalité maternelle est passé de 669 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2004 contre 782 en 2011. Les EDS montrent également que la systématisation des consultations prénatales et l’amenuisement des disparités dans l’utilisation des services de santé prénatale jouent un rôle important dans la réduction de la mortalité maternelle.
Objectif : Cette étude tente d’appréhender la dynamique des inégalités liées à la demande en soins prénatals de même que ses déterminants entre 2004 et 2011.
Méthode : Les données relatives à la santé maternelle issues des EDS 2004 et 2011 ont été utilisées. Le plan de sondage de ces deux enquêtes était un échantillonnage aréolaire et tiré à deux degrés. La population ciblée pour cette étude était les femmes en âge de procréer [15-49 ans] ayant eu au moins une naissance vivante au cours des cinq ans ayant précédé l’enquête. Pour répondre à cette problématique, il a été utilisé tour à tour la courbe de concentration, une analyse en composante multiple et une analyse multiniveau.
Résultats : L’étude a montré que les disparités relatives à la demande des services prénatals existent en 2004 et en 2011. Cependant, le niveau de ces disparités est resté identique au cours des deux périodes de référence. En outre, les déterminants de ces disparités sont la région de résidence, le niveau d’instruction de la femme et le niveau d’instruction du conjoint, le niveau de bien-être de la femme et le sexe du chef de ménage dans lequel vit la femme.
Conclusion : Cette étude montre que la structure n’a pas changé en termes de facteurs influençant ces disparités, mais, la façon dont cette influence s’opérationnalise est différente entre l’année 2004 et l’année 2011.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.607-622[article] Analyse comparative des inégalités d’utilisation des services prénatals entre 2004 et 2011 au Cameroun [Article] / Samuel Nhanag, Auteur . - 2021 . - p.607-622.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2021] . - p.607-622
Mots-clés : ACCES AUX SOINS
AFRIQUE
CAMEROUN
INEGALITE DE SANTE
MORTALITE MATERNELLE
PAUVRETERésumé : Introduction : La mortalité maternelle au Cameroun est préoccupante lorsqu’on la compare à la mortalité générale. Selon les Enquêtes démographiques et de santé (EDS), le taux de mortalité maternelle est passé de 669 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2004 contre 782 en 2011. Les EDS montrent également que la systématisation des consultations prénatales et l’amenuisement des disparités dans l’utilisation des services de santé prénatale jouent un rôle important dans la réduction de la mortalité maternelle.
Objectif : Cette étude tente d’appréhender la dynamique des inégalités liées à la demande en soins prénatals de même que ses déterminants entre 2004 et 2011.
Méthode : Les données relatives à la santé maternelle issues des EDS 2004 et 2011 ont été utilisées. Le plan de sondage de ces deux enquêtes était un échantillonnage aréolaire et tiré à deux degrés. La population ciblée pour cette étude était les femmes en âge de procréer [15-49 ans] ayant eu au moins une naissance vivante au cours des cinq ans ayant précédé l’enquête. Pour répondre à cette problématique, il a été utilisé tour à tour la courbe de concentration, une analyse en composante multiple et une analyse multiniveau.
Résultats : L’étude a montré que les disparités relatives à la demande des services prénatals existent en 2004 et en 2011. Cependant, le niveau de ces disparités est resté identique au cours des deux périodes de référence. En outre, les déterminants de ces disparités sont la région de résidence, le niveau d’instruction de la femme et le niveau d’instruction du conjoint, le niveau de bien-être de la femme et le sexe du chef de ménage dans lequel vit la femme.
Conclusion : Cette étude montre que la structure n’a pas changé en termes de facteurs influençant ces disparités, mais, la façon dont cette influence s’opérationnalise est différente entre l’année 2004 et l’année 2011.Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt