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Santé publique . n° 3Paru le : 01/05/2023 |
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n° 3 [Article] . - 2023 . - 231-353 p. Langues : Français (fre)
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Exemplaires(1)
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. | Périodique | Espace de Ressources Formation-Recherche | Disponible |
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Ajouter le résultat dans votre panierAccès aux actes et consultations de second recours en région Centre-Val de Loire / Charlotte (de) Fongalland in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Accès aux actes et consultations de second recours en région Centre-Val de Loire Type de document : Article Auteurs : Charlotte (de) Fongalland, Auteur ; Sébastien Lecourieux, Auteur ; Frédérique Ménoret, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 235-250 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCES AUX SOINS
MEDECIN SPECIALISTE
OFFRE DE SOINS
SECTEUR LIBERAL
TERRITOIRERésumé : Introduction : En région Centre-Val de Loire, l’offre de soins de second recours se caractérise par une démographie déficitaire et par de fortes inégalités territoriales, entraînant d’importantes difficultés d’accès aux soins. L’étude a été menée à l’échelle des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) maillant la région, cadre idéal pour concrétiser des actions de santé publique.
But de l’étude : Le but de cette étude était d’objectiver ces difficultés et leur géographie, sur la base du calcul de l’indice comparatif de consommation (ICC), afin de mesurer les écarts entre la consommation attendue et la consommation observée, et de quantifier le nombre de médecins nécessaires pour répondre aux besoins de la population, et qui sont donc actuellement « manquants ».
Résultats : On observe un sous-recours aux soins de spécialité, notamment une inadéquation entre les besoins et l’offre de soins sur les lieux de vie, ainsi que de fortes inégalités territoriales, avec des différences marquées entre le recours libéral et le recours aux actes et consultations externes en secteur hospitalier. La région connaîtrait un déficit de 25 % de médecins spécialistes libéraux pour répondre aux besoins de sa population.
Conclusions : L’accessibilité aux soins ne se résume pas à la proximité des soignants ni à leur densité, la proximité de zones d’activité étant un facteur associé à un meilleur recours aux soins. Cette étude permet d’identifier des zones d’action prioritaire par spécialité, pour renforcer l’accès au second recours et construire une plus juste répartition de l’offre, notamment par le déploiement de stages d’internes et l’organisation coordonnée et territoriale des médecins spécialistes hors médecine générale.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 235-250[article] Accès aux actes et consultations de second recours en région Centre-Val de Loire [Article] / Charlotte (de) Fongalland, Auteur ; Sébastien Lecourieux, Auteur ; Frédérique Ménoret, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 235-250.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 235-250
Mots-clés : ACCES AUX SOINS
MEDECIN SPECIALISTE
OFFRE DE SOINS
SECTEUR LIBERAL
TERRITOIRERésumé : Introduction : En région Centre-Val de Loire, l’offre de soins de second recours se caractérise par une démographie déficitaire et par de fortes inégalités territoriales, entraînant d’importantes difficultés d’accès aux soins. L’étude a été menée à l’échelle des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) maillant la région, cadre idéal pour concrétiser des actions de santé publique.
But de l’étude : Le but de cette étude était d’objectiver ces difficultés et leur géographie, sur la base du calcul de l’indice comparatif de consommation (ICC), afin de mesurer les écarts entre la consommation attendue et la consommation observée, et de quantifier le nombre de médecins nécessaires pour répondre aux besoins de la population, et qui sont donc actuellement « manquants ».
Résultats : On observe un sous-recours aux soins de spécialité, notamment une inadéquation entre les besoins et l’offre de soins sur les lieux de vie, ainsi que de fortes inégalités territoriales, avec des différences marquées entre le recours libéral et le recours aux actes et consultations externes en secteur hospitalier. La région connaîtrait un déficit de 25 % de médecins spécialistes libéraux pour répondre aux besoins de sa population.
Conclusions : L’accessibilité aux soins ne se résume pas à la proximité des soignants ni à leur densité, la proximité de zones d’activité étant un facteur associé à un meilleur recours aux soins. Cette étude permet d’identifier des zones d’action prioritaire par spécialité, pour renforcer l’accès au second recours et construire une plus juste répartition de l’offre, notamment par le déploiement de stages d’internes et l’organisation coordonnée et territoriale des médecins spécialistes hors médecine générale.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Pertinence d’une plateforme technologique de participation citoyenne pour consolider les systèmes de santé subsahariens / Wendkouni Ouedraogo in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Pertinence d’une plateforme technologique de participation citoyenne pour consolider les systèmes de santé subsahariens Type de document : Article Auteurs : Wendkouni Ouedraogo (Adelphe), Auteur ; Sandrine Biau, Auteur ; Emmanuel Bonnet, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 251-260 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
BENIN
BURKINA FASO
DEMOCRATIE SANITAIRE
GOUVERNANCE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SYSTEME DE SANTE
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
TELEPHONERésumé : Introduction : Une intervention de participation citoyenne par téléphone, via un numéro vert combiné à un serveur vocal interactif pour recueillir les opinions des citoyens sur leurs systèmes de santé a été déployée au Burkina Faso, au Bénin et en République démocratique du Congo entre 2020 et 2021.
But de l’étude : Cet article évalue l’efficacité, la viabilité et la transférabilité de cette intervention participative pour consolider les systèmes de santé.
Résultats : L’analyse montre une pertinence du téléphone pour impliquer les citoyens dans la gouvernance des systèmes de santé subsahariens.
Conclusion : Les technologies de l’information et de la communication sont un soutien important dans la quête d’une meilleure démocratie sanitaire en Afrique subsaharienne.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 251-260[article] Pertinence d’une plateforme technologique de participation citoyenne pour consolider les systèmes de santé subsahariens [Article] / Wendkouni Ouedraogo (Adelphe), Auteur ; Sandrine Biau, Auteur ; Emmanuel Bonnet, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 251-260.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 251-260
Mots-clés : AFRIQUE
BENIN
BURKINA FASO
DEMOCRATIE SANITAIRE
GOUVERNANCE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SYSTEME DE SANTE
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
TELEPHONERésumé : Introduction : Une intervention de participation citoyenne par téléphone, via un numéro vert combiné à un serveur vocal interactif pour recueillir les opinions des citoyens sur leurs systèmes de santé a été déployée au Burkina Faso, au Bénin et en République démocratique du Congo entre 2020 et 2021.
But de l’étude : Cet article évalue l’efficacité, la viabilité et la transférabilité de cette intervention participative pour consolider les systèmes de santé.
Résultats : L’analyse montre une pertinence du téléphone pour impliquer les citoyens dans la gouvernance des systèmes de santé subsahariens.
Conclusion : Les technologies de l’information et de la communication sont un soutien important dans la quête d’une meilleure démocratie sanitaire en Afrique subsaharienne.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Exemple de coconstruction d’un programme d’empowerment en faveur de la santé des personnes vivant avec des troubles psychiques / Elise Guillermet in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Exemple de coconstruction d’un programme d’empowerment en faveur de la santé des personnes vivant avec des troubles psychiques Type de document : Article Auteurs : Elise Guillermet, Auteur ; Marie Costa, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 261-270 Langues : Français (fre) Mots-clés : DEMOCRATIE SANITAIRE
EDUCATION DU PATIENT
EMPOWERMENT
INEGALITE DE SANTE
MALADIE CARDIO-VASCULAIRE
PSYCHOPATHOLOGIE
REVUE DE LITTERATURE
RISQUERésumé : Introduction : Au sein de la population présentant des troubles psychiques sévères et persistants, on observe une surreprésentation des facteurs de risque et des pathologies cardiovasculaires. Une personne chez qui un diagnostic de schizophrénie ou de troubles bipolaires a été porté aurait deux à trois fois plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire que la population générale.
But de l’étude : Dans le cadre du projet « Collaboration patient-soignant pour une meilleure prise en charge des troubles cardiovasculaires des patients souffrant de troubles psychiques au long cours » (COPsyCAT), un programme d’empowerment a été coconstruit pour réduire ces inégalités de santé. La prise en compte de l’expérience et des besoins des patients, de leurs aidants et des professionnels de santé est au cœur de chacune des étapes méthodologiques suivies pour la création du programme.
Résultats : Les parties prenantes ont défini le programme comme devant viser l’amélioration de la qualité de vie et non la réduction du risque cardiovasculaire. Des outils ont été sélectionnés selon leur maniabilité pour permettre l’orientation autogérée des patients, de telle sorte que les contraintes inhérentes aux cloisonnements entre psychiatrie et soins primaires soient contournées. Le programme se base sur la mutualisation des ressources existantes sur un territoire. Pouvoir d’agir individuel et construction de contexte favorable à la santé sont ainsi pensés pour se renforcer mutuellement et agir sur des leviers réformateurs.
Conclusions : Cet article décrit concrètement les étapes grâce auxquelles le programme d’empowerment COPsyCAT a été conçu, en coconstruction par les chercheurs de l’étude, les usagers et associations d’usagers et les professionnels de santé à partir de leurs savoirs expérientiels. La faisabilité du programme et l’appropriation des outils en situation réelle va être prochainement évaluée. La mesure de l’efficacité du programme sur le risque cardiovasculaire viendra dans un second temps.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 261-270[article] Exemple de coconstruction d’un programme d’empowerment en faveur de la santé des personnes vivant avec des troubles psychiques [Article] / Elise Guillermet, Auteur ; Marie Costa, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 261-270.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 261-270
Mots-clés : DEMOCRATIE SANITAIRE
EDUCATION DU PATIENT
EMPOWERMENT
INEGALITE DE SANTE
MALADIE CARDIO-VASCULAIRE
PSYCHOPATHOLOGIE
REVUE DE LITTERATURE
RISQUERésumé : Introduction : Au sein de la population présentant des troubles psychiques sévères et persistants, on observe une surreprésentation des facteurs de risque et des pathologies cardiovasculaires. Une personne chez qui un diagnostic de schizophrénie ou de troubles bipolaires a été porté aurait deux à trois fois plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire que la population générale.
But de l’étude : Dans le cadre du projet « Collaboration patient-soignant pour une meilleure prise en charge des troubles cardiovasculaires des patients souffrant de troubles psychiques au long cours » (COPsyCAT), un programme d’empowerment a été coconstruit pour réduire ces inégalités de santé. La prise en compte de l’expérience et des besoins des patients, de leurs aidants et des professionnels de santé est au cœur de chacune des étapes méthodologiques suivies pour la création du programme.
Résultats : Les parties prenantes ont défini le programme comme devant viser l’amélioration de la qualité de vie et non la réduction du risque cardiovasculaire. Des outils ont été sélectionnés selon leur maniabilité pour permettre l’orientation autogérée des patients, de telle sorte que les contraintes inhérentes aux cloisonnements entre psychiatrie et soins primaires soient contournées. Le programme se base sur la mutualisation des ressources existantes sur un territoire. Pouvoir d’agir individuel et construction de contexte favorable à la santé sont ainsi pensés pour se renforcer mutuellement et agir sur des leviers réformateurs.
Conclusions : Cet article décrit concrètement les étapes grâce auxquelles le programme d’empowerment COPsyCAT a été conçu, en coconstruction par les chercheurs de l’étude, les usagers et associations d’usagers et les professionnels de santé à partir de leurs savoirs expérientiels. La faisabilité du programme et l’appropriation des outils en situation réelle va être prochainement évaluée. La mesure de l’efficacité du programme sur le risque cardiovasculaire viendra dans un second temps.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Coopérations entre professionnels de santé en soins primaires pour la prise en charge des troubles musculosquelettiques une revue narrative / Amélie Kechichian in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Coopérations entre professionnels de santé en soins primaires pour la prise en charge des troubles musculosquelettiques une revue narrative Type de document : Article Auteurs : Amélie Kechichian, Auteur ; Marie Imbert, Auteur ; Nicolas Pinsault, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 271-284 Langues : Français (fre) Mots-clés : COOPERATION
DELEGATION
KINESITHERAPIE
MEDECIN GENERALISTE
PROTOCOLE
TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUERésumé : Introduction : L’engorgement des services de soins primaires et l’augmentation de la demande de soins conduisent à des difficultés croissantes d’accès aux soins de premier recours pour les patients souffrant de troubles musculosquelettiques. Pour y faire face, plusieurs modèles de partage de tâches entre les professionnels de santé sont mis en place. Dans la littérature, différentes notions sont employées pour décrire ces modèles. En France, ces expérimentations peuvent prendre la forme de « protocoles de coopération » établis entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes.
Objectif : Cette revue narrative vise à définir les notions employées pour décrire les modèles de partage de tâches impliquant les kinésithérapeutes dans la prise en charge des troubles musculosquelettiques à l’international, puis à décrire ces modèles et leur impact pour aboutir à des perspectives d’évolution des expérimentations françaises.
Résultats : Les notions de « délégation », de « transfert », de « substitution », de « supplémentation » et de « pratique avancée » sont employées dans la littérature. À la différence des termes « délégation » et « transfert », une distinction claire est retrouvée entre la substitution et la supplémentation. La pratique avancée en kinésithérapie est quant à elle, définie et reconnue à l’international. Elle permettrait d’améliorer l’accès et la qualité des soins, sans augmentation des coûts. En France, deux protocoles nationaux de coopération entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes existent pour les troubles musculo-squelettiques. En tenant compte des freins à leur déploiement rencontrés sur le terrain, ces modèles gagneraient à être repensés en s’inspirant du cadre international de la pratique avancée en kinésithérapie.
Conclusions : Les modèles de partage de tâches impliquant les kinésithérapeutes en soins primaires semblent être des leviers d’amélioration de l’accès aux soins pour les patients souffrant de troubles musculosquelettiques. Davantage d’études permettant de mieux définir les modèles, leurs objectifs et d’en évaluer l’efficacité dans le contexte français restent nécessaires.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 271-284[article] Coopérations entre professionnels de santé en soins primaires pour la prise en charge des troubles musculosquelettiques une revue narrative [Article] / Amélie Kechichian, Auteur ; Marie Imbert, Auteur ; Nicolas Pinsault, Auteur . - 2023 . - p. 271-284.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 271-284
Mots-clés : COOPERATION
DELEGATION
KINESITHERAPIE
MEDECIN GENERALISTE
PROTOCOLE
TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUERésumé : Introduction : L’engorgement des services de soins primaires et l’augmentation de la demande de soins conduisent à des difficultés croissantes d’accès aux soins de premier recours pour les patients souffrant de troubles musculosquelettiques. Pour y faire face, plusieurs modèles de partage de tâches entre les professionnels de santé sont mis en place. Dans la littérature, différentes notions sont employées pour décrire ces modèles. En France, ces expérimentations peuvent prendre la forme de « protocoles de coopération » établis entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes.
Objectif : Cette revue narrative vise à définir les notions employées pour décrire les modèles de partage de tâches impliquant les kinésithérapeutes dans la prise en charge des troubles musculosquelettiques à l’international, puis à décrire ces modèles et leur impact pour aboutir à des perspectives d’évolution des expérimentations françaises.
Résultats : Les notions de « délégation », de « transfert », de « substitution », de « supplémentation » et de « pratique avancée » sont employées dans la littérature. À la différence des termes « délégation » et « transfert », une distinction claire est retrouvée entre la substitution et la supplémentation. La pratique avancée en kinésithérapie est quant à elle, définie et reconnue à l’international. Elle permettrait d’améliorer l’accès et la qualité des soins, sans augmentation des coûts. En France, deux protocoles nationaux de coopération entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes existent pour les troubles musculo-squelettiques. En tenant compte des freins à leur déploiement rencontrés sur le terrain, ces modèles gagneraient à être repensés en s’inspirant du cadre international de la pratique avancée en kinésithérapie.
Conclusions : Les modèles de partage de tâches impliquant les kinésithérapeutes en soins primaires semblent être des leviers d’amélioration de l’accès aux soins pour les patients souffrant de troubles musculosquelettiques. Davantage d’études permettant de mieux définir les modèles, leurs objectifs et d’en évaluer l’efficacité dans le contexte français restent nécessaires.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Comment intégrer un patient partenaire dans une équipe de soins ? / Nolwenn Tourniaire in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Comment intégrer un patient partenaire dans une équipe de soins ? Type de document : Article Auteurs : Nolwenn Tourniaire, Auteur ; Julie Leseur, Auteur ; Agnès Roy, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 285-295 Langues : Français (fre) Mots-clés : CENTRE ANTI-CANCEREUX
EQUIPE DE SOIN
INTEGRATION
PATIENT PARTENAIRE
RECHERCHE-ACTION
RENNESRésumé : Introduction : Il n’est plus rare aujourd’hui de rencontrer des patients ayant la connaissance et l’expérience d’un parcours de soins, intégrer une équipe de professionnels de santé afin d’améliorer la qualité et la pertinence du parcours de soins de leurs pairs.
But de l’étude : L’objectif de cet article est de proposer, aux institutions et à tout acteur de la santé qui envisagent d’intégrer un patient partenaire (PP) dans une équipe de professionnels de santé, des réponses méthodologiques pratiques et des questions structurantes pouvant soutenir leur expérimentation.
Résultats : Les résultats issus d’une recherche-action (R-A) menée au sein d’un centre de lutte contre le cancer permettent à la fois de fournir un cadre méthodologique de coconstruction et d’apporter des réponses aux questions soulevées par les acteurs au cours de cette expérimentation : comment l’équipe et le PP se sont-ils organisés pour mettre en œuvre la mission de pair-accompagnant ? Quelles évaluations du projet mettre en place ? Comment chacun trouve-t-il sa place dans le projet ? Et finalement, quelles sont les modalités opérationnelles, les limites et leviers de l’intégration du patient partenaire dans l’équipe ? Nous proposons dans la partie discussion un modèle de l’expérimentation issu de la R-A mettant en exergue les drivers principaux ainsi que les interventions qui les nourrissent.
Conclusions : Enfin, nous partageons une série de questions structurantes issues du travail de coconstruction des acteurs, qui nous a permis d’établir notre plan d’action pour l’intégration d’une PP dans l’équipe de soins au CLCC de Rennes (35), et qui nous semble suffisamment généralisable pour être testée et utilisée par d’autres équipes et dans d’autres contextes.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 285-295[article] Comment intégrer un patient partenaire dans une équipe de soins ? [Article] / Nolwenn Tourniaire, Auteur ; Julie Leseur, Auteur ; Agnès Roy, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 285-295.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 285-295
Mots-clés : CENTRE ANTI-CANCEREUX
EQUIPE DE SOIN
INTEGRATION
PATIENT PARTENAIRE
RECHERCHE-ACTION
RENNESRésumé : Introduction : Il n’est plus rare aujourd’hui de rencontrer des patients ayant la connaissance et l’expérience d’un parcours de soins, intégrer une équipe de professionnels de santé afin d’améliorer la qualité et la pertinence du parcours de soins de leurs pairs.
But de l’étude : L’objectif de cet article est de proposer, aux institutions et à tout acteur de la santé qui envisagent d’intégrer un patient partenaire (PP) dans une équipe de professionnels de santé, des réponses méthodologiques pratiques et des questions structurantes pouvant soutenir leur expérimentation.
Résultats : Les résultats issus d’une recherche-action (R-A) menée au sein d’un centre de lutte contre le cancer permettent à la fois de fournir un cadre méthodologique de coconstruction et d’apporter des réponses aux questions soulevées par les acteurs au cours de cette expérimentation : comment l’équipe et le PP se sont-ils organisés pour mettre en œuvre la mission de pair-accompagnant ? Quelles évaluations du projet mettre en place ? Comment chacun trouve-t-il sa place dans le projet ? Et finalement, quelles sont les modalités opérationnelles, les limites et leviers de l’intégration du patient partenaire dans l’équipe ? Nous proposons dans la partie discussion un modèle de l’expérimentation issu de la R-A mettant en exergue les drivers principaux ainsi que les interventions qui les nourrissent.
Conclusions : Enfin, nous partageons une série de questions structurantes issues du travail de coconstruction des acteurs, qui nous a permis d’établir notre plan d’action pour l’intégration d’une PP dans l’équipe de soins au CLCC de Rennes (35), et qui nous semble suffisamment généralisable pour être testée et utilisée par d’autres équipes et dans d’autres contextes.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Barrières et facilitateurs de l’utilisation des services de santé de la reproduction en Côte d’Ivoire : une étude qualitative auprès de la communauté / Marie Laurette Agbré-Yacé in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Barrières et facilitateurs de l’utilisation des services de santé de la reproduction en Côte d’Ivoire : une étude qualitative auprès de la communauté Type de document : Article Auteurs : Marie Laurette Agbré-Yacé, Auteur ; Kadidiatou Raïssa Kourouma, Auteur ; Daouda Doukouré, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 297-306 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
ANALYSE
COTE D'IVOIRE
ENFANT
INDICATEUR DE SANTE
MERE
NOUVEAU-NE
PERE
PERINATALITE
REPRODUCTION
SANTE COMMUNAUTAIRE
SANTE PUBLIQUE
SYSTEME DE SANTERésumé : Introduction
L’amélioration des indicateurs de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente et de la nutrition (SRMNIA+N) représente un challenge pour les systèmes de santé, principalement ceux des pays d’Afrique subsaharienne. Cette étude avait pour objectif d’identifier les barrières et facilitateurs à l’utilisation des services de SRMNIA+N dans les zones à faibles indicateurs en Côte d’Ivoire.
Méthodes
Une étude de cas par approche qualitative auprès de 76 bénéficiaires des services de SRMNIA+N a été menée en septembre 2021 dans les districts sanitaires de Boundiali, Toulepleu et Tanda. Des entretiens individuels et des discussions de groupe (focus groups) ont été organisés respectivement auprès des leaders communautaires, tradipraticiens ou matrones et des femmes enceintes ou en âge de procréer et des hommes ayant la charge d’un enfant de moins de 5 ans. Une analyse thématique a été réalisée après codage des données dans NVivo 12.
Résultats
Les barrières à l’utilisation des services de SRMNIA+N étaient la non-disponibilité de certains équipements ou commodités, les soins irrespectueux dans certains services de SRMNIA+N, le manque d’autonomie financière et/ou décisionnelle des femmes et la présence de prestataires de sexe masculin. Les facilitateurs identifiés étaient : l’accessibilité géographique, l’implication des hommes dans la santé du couple mère/enfant, la sensibilisation de la population.
Conclusion
L’amélioration de l’utilisation des services de SRMNIA+N nécessite la mise en œuvre d’interventions adressant ces barrières et facilitateurs tels que la sensibilisation de la communauté sur les services de SRMNIA+N, la promotion auprès des prestataires de santé des soins humanisés respectueux et centrés sur le patient.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 297-306[article] Barrières et facilitateurs de l’utilisation des services de santé de la reproduction en Côte d’Ivoire : une étude qualitative auprès de la communauté [Article] / Marie Laurette Agbré-Yacé, Auteur ; Kadidiatou Raïssa Kourouma, Auteur ; Daouda Doukouré, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 297-306.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 297-306
Mots-clés : AFRIQUE
ANALYSE
COTE D'IVOIRE
ENFANT
INDICATEUR DE SANTE
MERE
NOUVEAU-NE
PERE
PERINATALITE
REPRODUCTION
SANTE COMMUNAUTAIRE
SANTE PUBLIQUE
SYSTEME DE SANTERésumé : Introduction
L’amélioration des indicateurs de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente et de la nutrition (SRMNIA+N) représente un challenge pour les systèmes de santé, principalement ceux des pays d’Afrique subsaharienne. Cette étude avait pour objectif d’identifier les barrières et facilitateurs à l’utilisation des services de SRMNIA+N dans les zones à faibles indicateurs en Côte d’Ivoire.
Méthodes
Une étude de cas par approche qualitative auprès de 76 bénéficiaires des services de SRMNIA+N a été menée en septembre 2021 dans les districts sanitaires de Boundiali, Toulepleu et Tanda. Des entretiens individuels et des discussions de groupe (focus groups) ont été organisés respectivement auprès des leaders communautaires, tradipraticiens ou matrones et des femmes enceintes ou en âge de procréer et des hommes ayant la charge d’un enfant de moins de 5 ans. Une analyse thématique a été réalisée après codage des données dans NVivo 12.
Résultats
Les barrières à l’utilisation des services de SRMNIA+N étaient la non-disponibilité de certains équipements ou commodités, les soins irrespectueux dans certains services de SRMNIA+N, le manque d’autonomie financière et/ou décisionnelle des femmes et la présence de prestataires de sexe masculin. Les facilitateurs identifiés étaient : l’accessibilité géographique, l’implication des hommes dans la santé du couple mère/enfant, la sensibilisation de la population.
Conclusion
L’amélioration de l’utilisation des services de SRMNIA+N nécessite la mise en œuvre d’interventions adressant ces barrières et facilitateurs tels que la sensibilisation de la communauté sur les services de SRMNIA+N, la promotion auprès des prestataires de santé des soins humanisés respectueux et centrés sur le patient.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Paiement additionnel malgré la gratuité des soins au Burkina Faso / Seydou Traore in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Paiement additionnel malgré la gratuité des soins au Burkina Faso Type de document : Article Auteurs : Seydou Traore, Auteur ; Winsowné Aguiratou Linda Some, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 307-314 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCES AUX SOINS
AFRIQUE
BURKINA FASO
COUT
ENFANT
FINANCEMENT
PARENTRésumé : Introduction : La gratuité des soins chez les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso a été introduite en 2016 afin de lever la barrière financière dans l’accès aux soins. Des dépenses de santé additionnelles subsisteraient malgré cette gratuité, ce qui peut compromettre l’accès aux services de santé des patients les plus démunis.
Méthodes : Il s’agit d’une évaluation médico-économique partielle, notamment l’étude descriptive des dépenses de santé additionnelles payées par les parents. Nous avons consulté les reçus de paiement et les déclarations des parents.
Résultats : Le revenu mensuel des parents était en moyenne de 73 026,79 FCFA (132 $) avec 5,08 % des parents qui n’ont pas de revenu. Le coût direct total était de 6 043 785 FCFA (10 939 $). Le coût direct total additionnel était de 2 181 150 FCFA (3 950 $), soit 36,09 % du coût direct total. Le pourcentage moyen de prise en charge de la gratuité était de 65,50 %. Près de 10 % (7,7 %) des parents étaient insatisfaits de la gratuité ; ils étaient 34,48 % à ne pas être préparés à honorer des dépenses supplémentaires, 43,97 % avaient eu du mal à payer les frais supplémentaires et parmi ces derniers, 80 % ont déclaré avoir épuisé leur économie pour honorer les prescriptions.
Conclusions : Les dépenses de santé additionnelles restent élevées malgré la gratuité des soins. Cela peut compromettre la prise en charge des patients les plus pauvres. Une réorganisation de la gratuité des soins s’avère nécessaire.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 307-314[article] Paiement additionnel malgré la gratuité des soins au Burkina Faso [Article] / Seydou Traore, Auteur ; Winsowné Aguiratou Linda Some, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 307-314.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 307-314
Mots-clés : ACCES AUX SOINS
AFRIQUE
BURKINA FASO
COUT
ENFANT
FINANCEMENT
PARENTRésumé : Introduction : La gratuité des soins chez les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso a été introduite en 2016 afin de lever la barrière financière dans l’accès aux soins. Des dépenses de santé additionnelles subsisteraient malgré cette gratuité, ce qui peut compromettre l’accès aux services de santé des patients les plus démunis.
Méthodes : Il s’agit d’une évaluation médico-économique partielle, notamment l’étude descriptive des dépenses de santé additionnelles payées par les parents. Nous avons consulté les reçus de paiement et les déclarations des parents.
Résultats : Le revenu mensuel des parents était en moyenne de 73 026,79 FCFA (132 $) avec 5,08 % des parents qui n’ont pas de revenu. Le coût direct total était de 6 043 785 FCFA (10 939 $). Le coût direct total additionnel était de 2 181 150 FCFA (3 950 $), soit 36,09 % du coût direct total. Le pourcentage moyen de prise en charge de la gratuité était de 65,50 %. Près de 10 % (7,7 %) des parents étaient insatisfaits de la gratuité ; ils étaient 34,48 % à ne pas être préparés à honorer des dépenses supplémentaires, 43,97 % avaient eu du mal à payer les frais supplémentaires et parmi ces derniers, 80 % ont déclaré avoir épuisé leur économie pour honorer les prescriptions.
Conclusions : Les dépenses de santé additionnelles restent élevées malgré la gratuité des soins. Cela peut compromettre la prise en charge des patients les plus pauvres. Une réorganisation de la gratuité des soins s’avère nécessaire.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Cartographie et analyse du financement de la santé dans la province du Sud-Kivu (RDC) / Yann Tapsoba in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Cartographie et analyse du financement de la santé dans la province du Sud-Kivu (RDC) Type de document : Article Auteurs : Yann Tapsoba, Auteur ; Eustache Ndokabilya, Auteur ; Jean-Claude Wema, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 315-328 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
ANALYSE
CARTOGRAPHIE
FINANCEMENT
POLITIQUE DE SANTE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SYSTEME DE SANTERésumé : Introduction
Au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, le système de santé est sous-financé dû à de nombreuses contraintes. Plusieurs initiatives ont été testées mais restent insuffisantes pour augmenter et pérenniser le financement de la santé.
But de l’étude
Analyser le système de financement de la santé au Sud-Kivu, par une cartographie et une analyse quantitative et qualitative des mécanismes de financement.
Résultats
Le système de financement de la santé de la province est fragmenté, avec des mécanismes et interventions peu coordonnés, suscitant des duplications d’activités d’appui au système de santé, en plus de la quasi-absence de mécanisme de mise en commun des appuis extérieurs. Le recouvrement des coûts et les financements extérieurs sont les mécanismes les plus utilisés alors que l’État contribue très faiblement au financement du système provincial de santé. Les mutuelles de santé sont censées améliorer l’accès aux soins, mais leur taux de couverture reste extrêmement faible. Le financement basé sur les résultats et la gratuité des soins, intégralement compensés par les donateurs extérieurs, sont irréguliers et insuffisamment pérennes.
Conclusions
Il serait essentiel d’adopter au Sud-Kivu un modèle d’achat stratégique, ancré dans les institutions locales, approprié par l’ensemble des parties prenantes, qui intègre l’ensemble des mécanismes de financement existants et qui soit appuyé par un fonds commun d’appui au système provincial de santé. L’initiative du Contrat unique développée pour harmoniser, mettre en commun et pérenniser les programmes extérieurs peut servir de base pour élaborer un tel modèle. Ceci impliquerait de renforcer le dialogue politique, d’élaborer un dossier d’investissement pour soutenir la mobilisation des ressources et de créer une plateforme conjointe de suivi et d’évaluation des décaissements, pilotée par les autorités provinciales de santé.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 315-328[article] Cartographie et analyse du financement de la santé dans la province du Sud-Kivu (RDC) [Article] / Yann Tapsoba, Auteur ; Eustache Ndokabilya, Auteur ; Jean-Claude Wema, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 315-328.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 315-328
Mots-clés : AFRIQUE
ANALYSE
CARTOGRAPHIE
FINANCEMENT
POLITIQUE DE SANTE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SYSTEME DE SANTERésumé : Introduction
Au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, le système de santé est sous-financé dû à de nombreuses contraintes. Plusieurs initiatives ont été testées mais restent insuffisantes pour augmenter et pérenniser le financement de la santé.
But de l’étude
Analyser le système de financement de la santé au Sud-Kivu, par une cartographie et une analyse quantitative et qualitative des mécanismes de financement.
Résultats
Le système de financement de la santé de la province est fragmenté, avec des mécanismes et interventions peu coordonnés, suscitant des duplications d’activités d’appui au système de santé, en plus de la quasi-absence de mécanisme de mise en commun des appuis extérieurs. Le recouvrement des coûts et les financements extérieurs sont les mécanismes les plus utilisés alors que l’État contribue très faiblement au financement du système provincial de santé. Les mutuelles de santé sont censées améliorer l’accès aux soins, mais leur taux de couverture reste extrêmement faible. Le financement basé sur les résultats et la gratuité des soins, intégralement compensés par les donateurs extérieurs, sont irréguliers et insuffisamment pérennes.
Conclusions
Il serait essentiel d’adopter au Sud-Kivu un modèle d’achat stratégique, ancré dans les institutions locales, approprié par l’ensemble des parties prenantes, qui intègre l’ensemble des mécanismes de financement existants et qui soit appuyé par un fonds commun d’appui au système provincial de santé. L’initiative du Contrat unique développée pour harmoniser, mettre en commun et pérenniser les programmes extérieurs peut servir de base pour élaborer un tel modèle. Ceci impliquerait de renforcer le dialogue politique, d’élaborer un dossier d’investissement pour soutenir la mobilisation des ressources et de créer une plateforme conjointe de suivi et d’évaluation des décaissements, pilotée par les autorités provinciales de santé.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Mesure de la charge virale VIH : connaissances, attitudes et pratiques des agents de santé, Burkina Faso / Smaïla Ouédraogo in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Mesure de la charge virale VIH : connaissances, attitudes et pratiques des agents de santé, Burkina Faso Type de document : Article Auteurs : Smaïla Ouédraogo, Auteur ; Désiré Lucien Dahourou, Auteur ; Ismaël Diallo, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 329-341 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
BURKINA FASO
COMPORTEMENT
CONNAISSANCE
MESURE
PRATIQUE PROFESSIONNELLE
PROFESSION DE SANTE
SIDA
VIRUSRésumé : Introduction : Environ un quart des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) avait réalisé une charge virale plasmatique (CVP) en 2020 au Burkina Faso. Le but de cette étude était d’évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques (CAP) des agents de santé en matière de mesure de la CVP du VIH.
Méthodes : Une étude transversale a été conduite auprès des agents de santé impliqués dans la prise en charge des PVVIH dans les 13 régions du Burkina Faso en 2021. Des scores ont été construits pour évaluer leurs CAP sur la mesure de la CVP. Les facteurs associés aux connaissances et pratiques ont été identifiés par une régression logistique.
Résultats : Au total, 255 agents de santé ont été inclus dans l’étude. La majorité avait de bonnes connaissances (73 %) et des attitudes favorables (93 %). Cependant, 40 % avaient des pratiques inadéquates. Tenant compte de la disponibilité d’un laboratoire de réalisation de la CVP au sein du centre de santé, occuper un rôle de coordonnateur augmentait la probabilité d’avoir de bonnes connaissances, tandis que ne pas avoir une qualification médicale réduisait cette probabilité. Les bonnes pratiques étaient plus courantes chez les agents santé travaillant au deuxième niveau de la pyramide sanitaire.
Conclusions : Des interventions pour accroître la réalisation de la CVP sont indispensables pour améliorer la prise en charge des PVVIH. Par exemple, des investigations futures pourraient étudier le rôle des médiateurs dans l’accroissement de la demande de la CVP auprès des PVIHH et de leur soignant.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 329-341[article] Mesure de la charge virale VIH : connaissances, attitudes et pratiques des agents de santé, Burkina Faso [Article] / Smaïla Ouédraogo, Auteur ; Désiré Lucien Dahourou, Auteur ; Ismaël Diallo, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 329-341.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 329-341
Mots-clés : AFRIQUE
BURKINA FASO
COMPORTEMENT
CONNAISSANCE
MESURE
PRATIQUE PROFESSIONNELLE
PROFESSION DE SANTE
SIDA
VIRUSRésumé : Introduction : Environ un quart des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) avait réalisé une charge virale plasmatique (CVP) en 2020 au Burkina Faso. Le but de cette étude était d’évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques (CAP) des agents de santé en matière de mesure de la CVP du VIH.
Méthodes : Une étude transversale a été conduite auprès des agents de santé impliqués dans la prise en charge des PVVIH dans les 13 régions du Burkina Faso en 2021. Des scores ont été construits pour évaluer leurs CAP sur la mesure de la CVP. Les facteurs associés aux connaissances et pratiques ont été identifiés par une régression logistique.
Résultats : Au total, 255 agents de santé ont été inclus dans l’étude. La majorité avait de bonnes connaissances (73 %) et des attitudes favorables (93 %). Cependant, 40 % avaient des pratiques inadéquates. Tenant compte de la disponibilité d’un laboratoire de réalisation de la CVP au sein du centre de santé, occuper un rôle de coordonnateur augmentait la probabilité d’avoir de bonnes connaissances, tandis que ne pas avoir une qualification médicale réduisait cette probabilité. Les bonnes pratiques étaient plus courantes chez les agents santé travaillant au deuxième niveau de la pyramide sanitaire.
Conclusions : Des interventions pour accroître la réalisation de la CVP sont indispensables pour améliorer la prise en charge des PVVIH. Par exemple, des investigations futures pourraient étudier le rôle des médiateurs dans l’accroissement de la demande de la CVP auprès des PVIHH et de leur soignant.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Les personnes déplacées internes au Mali face à la COVID-19 : une étude qualitative / Mohamed Ali AG Ahmed in Santé publique, n° 3 ([01/05/2023])
[article]
Titre : Les personnes déplacées internes au Mali face à la COVID-19 : une étude qualitative Type de document : Article Auteurs : Mohamed Ali AG Ahmed, Auteur ; Birama Apho Ly, Auteur ; Djeneba Diarra, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 343-351 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
CONNAISSANCE
COVID-19
MALI
POPULATION
REPRESENTATIONRésumé : Introduction
Le Mali fait face depuis 2012 à une crise sécuritaire qui a entraîné des déplacements massifs des populations à laquelle s’est greffée la pandémie de la COVID-19.
But de l’étude
Cette étude vise à explorer les représentations des personnes « déplacées internes » (PDIs), c’est-à-dire des personnes forcées de fuir leur lieu d’origine, sur l’existence de la COVID-19 ainsi que leurs connaissances sur ses signes, ses symptômes, les modes de transmission et les mesures de prévention.
Méthodes
L’étude est qualitative et exploratoire. Des entretiens individuels et en groupes ont permis de collecter les données auprès de 52 PDIs de six sites de Bamako et Ségou. Tous les entretiens ont été enregistrés et transcrits. L’analyse de contenu thématique et le logiciel NVivo ont été utilisés.
Résultats
Dans leur majorité, les PDIs croyaient en l’existence de la COVID-19 et avaient de bonnes connaissances sur les signes, les symptômes, les modes de transmission et les mesures de prévention contre la maladie. Toutefois, cela n’a pas été suffisant pour l’adoption des mesures de santé publique. Parmi ceux qui croient en son existence, certains pensent que c’est toutefois une maladie des blancs et des riches. Enfin, un groupe de participants croyait plutôt en des théories du complot selon lesquelles le gouvernement et les organisations humanitaires ne chercheraient qu’à gagner de l’argent à travers ces campagnes.
Conclusions
Il s’agit à notre connaissance de la première étude au Mali explorant les représentations et les connaissances des PDIs sur la COVID-19. Ces résultats pourraient éclairer les politiques, stratégies et interventions de lutte contre la COVID-19 dans les sites PDI et dans la population générale.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 343-351[article] Les personnes déplacées internes au Mali face à la COVID-19 : une étude qualitative [Article] / Mohamed Ali AG Ahmed, Auteur ; Birama Apho Ly, Auteur ; Djeneba Diarra, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 343-351.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2023] . - p. 343-351
Mots-clés : AFRIQUE
CONNAISSANCE
COVID-19
MALI
POPULATION
REPRESENTATIONRésumé : Introduction
Le Mali fait face depuis 2012 à une crise sécuritaire qui a entraîné des déplacements massifs des populations à laquelle s’est greffée la pandémie de la COVID-19.
But de l’étude
Cette étude vise à explorer les représentations des personnes « déplacées internes » (PDIs), c’est-à-dire des personnes forcées de fuir leur lieu d’origine, sur l’existence de la COVID-19 ainsi que leurs connaissances sur ses signes, ses symptômes, les modes de transmission et les mesures de prévention.
Méthodes
L’étude est qualitative et exploratoire. Des entretiens individuels et en groupes ont permis de collecter les données auprès de 52 PDIs de six sites de Bamako et Ségou. Tous les entretiens ont été enregistrés et transcrits. L’analyse de contenu thématique et le logiciel NVivo ont été utilisés.
Résultats
Dans leur majorité, les PDIs croyaient en l’existence de la COVID-19 et avaient de bonnes connaissances sur les signes, les symptômes, les modes de transmission et les mesures de prévention contre la maladie. Toutefois, cela n’a pas été suffisant pour l’adoption des mesures de santé publique. Parmi ceux qui croient en son existence, certains pensent que c’est toutefois une maladie des blancs et des riches. Enfin, un groupe de participants croyait plutôt en des théories du complot selon lesquelles le gouvernement et les organisations humanitaires ne chercheraient qu’à gagner de l’argent à travers ces campagnes.
Conclusions
Il s’agit à notre connaissance de la première étude au Mali explorant les représentations et les connaissances des PDIs sur la COVID-19. Ces résultats pourraient éclairer les politiques, stratégies et interventions de lutte contre la COVID-19 dans les sites PDI et dans la population générale.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible