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Auteur Franz Kafka
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LE PROCES / Franz Kafka
Titre : LE PROCES Type de document : Ouvrage Auteurs : Franz Kafka, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2010 Collection : Folio Importance : 378 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-037840-1 Prix : 57 € Mots-clés : JUSTICE
LITTERATURE
ROMAN
TOTALITARISMERésumé : On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdat - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétique la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'œuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière : l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les policiers sanglés dans leur uniforme, l'acceptation immédiate d'un destin apparemment absurde, etc. Kafka ne pouvait espérer une plus belle consécration posthume. Et pourtant, les lecteurs russes se trompaient. Le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K., qui ne connaîtra pas ses juges, ne relève d'aucun code et ne pouvait s'achever ni sur un acquittement ni sur une damnation, puisque Joseph K. n'était coupable que d'exister. Crime capital et à la fin du livre, deux " messieurs " l'emmèneront dans une carrière abandonnée et le tueront " comme un chien ". Ancien numéro de notice : 8710303 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id LE PROCES [Ouvrage] / Franz Kafka, Auteur . - Paris : Gallimard, 2010 . - 378 p.. - (Folio) .
ISBN : 978-2-07-037840-1 : 57 €
Mots-clés : JUSTICE
LITTERATURE
ROMAN
TOTALITARISMERésumé : On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdat - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétique la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'œuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière : l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les policiers sanglés dans leur uniforme, l'acceptation immédiate d'un destin apparemment absurde, etc. Kafka ne pouvait espérer une plus belle consécration posthume. Et pourtant, les lecteurs russes se trompaient. Le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K., qui ne connaîtra pas ses juges, ne relève d'aucun code et ne pouvait s'achever ni sur un acquittement ni sur une damnation, puisque Joseph K. n'était coupable que d'exister. Crime capital et à la fin du livre, deux " messieurs " l'emmèneront dans une carrière abandonnée et le tueront " comme un chien ". Ancien numéro de notice : 8710303 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 830 kaf Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible
Après des études de droit, Kafka a travaillé dans l'étude des risques liés aux machines dans les usines du royaume de Bohème. La promiscuité avec l'univers des machines et des accidentés a nourri ces travaux d'écriture. La faible santé de l'auteur et son état dépressif ont sans doute concouru à forger une écriture sombre et directe où se mêlent des atmosphères de cauchemars et des détails très réalistes.
La société du début du XXe siècle apparaît comme absurde et complexe, laissant peu de place à l'individu, perdu, comme assommé.