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La disparition silencieuse des médecins PADHUE : fin d’une injustice d’État ou nouvelle exclusion ? / Alice Desclaux in Santé publique, n° 3 ([01/06/2017])
[article]
Titre : La disparition silencieuse des médecins PADHUE : fin d’une injustice d’État ou nouvelle exclusion ? Type de document : Article Auteurs : Alice Desclaux, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 341-344 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
FRANCE
MEDECIN
MIGRANT
SYSTEME DE SANTERésumé : Les médecins ayant acquis leur diplôme hors de l’Union Européenne (PADHUE) avaient en France un statut spécifique défavorable, appelé à disparaître fin 2016. Jusqu’à cette date, un processus sélectif de validation leur permettait d’obtenir une habilitation au « plein exercice » de la médecine. La date limite vient d’être repoussée d’un an pour résoudre les situations de médecins « dans l’impasse » et éviter les tensions dans les services hospitaliers. Ceci conduit à s’interroger sur les conditions d’exercice et les motivations de médecins étrangers, en particulier africains, qui contribuent au fonctionnement du système de soins français, ainsi que sur les contraintes pesant sur leur intégration. Faut-il saluer la disparition de conditions d’exercice inégalitaires, ou déplorer la fermeture de l’accès des PADHUE au plein exercice en France à partir de 2018 ? Des travaux récents en sciences sociales, notamment sur les motivations à migrer de médecins issus de pays africains, montrent la complexité des enjeux. Dans un système de santé français protectionniste et soucieux de maintenir la couverture sanitaire, en décalage par rapport à la globalisation favorable aux mobilités transnationales, la fermeture des frontières aux médecins diplômés hors d’Europe, équivalant à remplacer l’inégalité par l’exclusion, pose question. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/06/2017] . - p. 341-344[article] La disparition silencieuse des médecins PADHUE : fin d’une injustice d’État ou nouvelle exclusion ? [Article] / Alice Desclaux, Auteur . - 2017 . - p. 341-344.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/06/2017] . - p. 341-344
Mots-clés : AFRIQUE
FRANCE
MEDECIN
MIGRANT
SYSTEME DE SANTERésumé : Les médecins ayant acquis leur diplôme hors de l’Union Européenne (PADHUE) avaient en France un statut spécifique défavorable, appelé à disparaître fin 2016. Jusqu’à cette date, un processus sélectif de validation leur permettait d’obtenir une habilitation au « plein exercice » de la médecine. La date limite vient d’être repoussée d’un an pour résoudre les situations de médecins « dans l’impasse » et éviter les tensions dans les services hospitaliers. Ceci conduit à s’interroger sur les conditions d’exercice et les motivations de médecins étrangers, en particulier africains, qui contribuent au fonctionnement du système de soins français, ainsi que sur les contraintes pesant sur leur intégration. Faut-il saluer la disparition de conditions d’exercice inégalitaires, ou déplorer la fermeture de l’accès des PADHUE au plein exercice en France à partir de 2018 ? Des travaux récents en sciences sociales, notamment sur les motivations à migrer de médecins issus de pays africains, montrent la complexité des enjeux. Dans un système de santé français protectionniste et soucieux de maintenir la couverture sanitaire, en décalage par rapport à la globalisation favorable aux mobilités transnationales, la fermeture des frontières aux médecins diplômés hors d’Europe, équivalant à remplacer l’inégalité par l’exclusion, pose question. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible LES FEMMES AFRICAINES FACE A L'EPIDEMIE DE SIDA / Alice Desclaux in Population & sociétés, 428 (11/2006)
[article]
Titre : LES FEMMES AFRICAINES FACE A L'EPIDEMIE DE SIDA Type de document : Article Auteurs : Alice Desclaux, Auteur ; Annabel Desgreees du lou, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 01-04 Mots-clés : AFRIQUE
EPIDEMIE
EPIDEMIOLOGIE
FEMME
MALADIE CHRONIQUE
MALADIE INFECTIEUSE
SIDARésumé : L'Afrique est le continent payant le plus lourd tribut à l'épidémie de sida. Et ce sont les femmes qui y sont le plus touchées. Quelles sont les raisons de leur plus grande vulnérabilité ? Comment se fait-il que les femmes y soient paradoxalement mieux dépistées et mieux traitées que les hommes. Alice Desclaux et Annabel Desgrées du Loû nous expliquent pourquoi, en Afrique, femmes et hommes ne sont pas égaux face à l'épidémie de sida. Ancien numéro de notice : 6320403 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Population & sociétés > 428 (11/2006) . - pp. 01-04[article] LES FEMMES AFRICAINES FACE A L'EPIDEMIE DE SIDA [Article] / Alice Desclaux, Auteur ; Annabel Desgreees du lou, Auteur . - 2006 . - pp. 01-04.
in Population & sociétés > 428 (11/2006) . - pp. 01-04
Mots-clés : AFRIQUE
EPIDEMIE
EPIDEMIOLOGIE
FEMME
MALADIE CHRONIQUE
MALADIE INFECTIEUSE
SIDARésumé : L'Afrique est le continent payant le plus lourd tribut à l'épidémie de sida. Et ce sont les femmes qui y sont le plus touchées. Quelles sont les raisons de leur plus grande vulnérabilité ? Comment se fait-il que les femmes y soient paradoxalement mieux dépistées et mieux traitées que les hommes. Alice Desclaux et Annabel Desgrées du Loû nous expliquent pourquoi, en Afrique, femmes et hommes ne sont pas égaux face à l'épidémie de sida. Ancien numéro de notice : 6320403 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(0)
Disponibilité aucun exemplaire Patients négligés, effets imprévus. L’expérience des cas suspects de maladie à virus Ebola / Alice Desclaux in Santé publique, n° 4 ([01/07/2018])
[article]
Titre : Patients négligés, effets imprévus. L’expérience des cas suspects de maladie à virus Ebola Type de document : Article Auteurs : Alice Desclaux, Auteur ; Magne Sandrine Malan, Auteur ; Marc Egrot, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 565-574 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
EBOLA
ETHIQUE
PRISE EN CHARGE
SURVEILLANCERésumé : Introduction : Dans le contexte d’une épidémie, l’identification de cas suspects, parmi des cas alertes ou contacts, conduit à prendre en charge des personnes dont seulement une minorité deviendront des cas confirmés après un diagnostic de laboratoire. Comment les cas suspects sont-ils traités et vivent-ils leur prise en charge jusqu’au test ? Avec quels effets médicaux et sociaux ?
Méthode : Une étude qualitative a été menée dans deux pays en situation de haut risque épidémique pour Ebola en 2015-2016 (Sénégal, Côte d’Ivoire). Sur la base d’entretiens auprès de personnes ayant été cas suspects et de soignants, 12 itinéraires de prise en charge ont été retracés concernant 20 personnes.
Résultats : Les récits révèlent la perception de défaillances : moyens et préparation des services insuffisants ; besoins vitaux et symptômes peu traités ; absence d’écoute, d’explication et de considération pour l’entourage ; souffrance des patients du fait d’un isolement producteur de violence ; effets sociaux secondaires non gérés. Ces résultats peuvent être expliqués notamment par la focalisation des soignants sur le diagnostic d’Ebola au détriment de la personne malade, la crainte de la contagion et la préparation insuffisante des espaces d’isolement au moment de la prise en charge.
Conclusion : L’étude montre les écueils possibles des dispositifs de surveillance, qui peuvent identifier un nombre croissant de cas suspects, si les services qui les accueillent ne sont pas suffisamment préparés. Les recommandations issues de ces résultats devraient guider notamment la définition des procédures opérationnelles et la formation des professionnels de santé.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 4 [01/07/2018] . - p. 565-574[article] Patients négligés, effets imprévus. L’expérience des cas suspects de maladie à virus Ebola [Article] / Alice Desclaux, Auteur ; Magne Sandrine Malan, Auteur ; Marc Egrot, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 565-574.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2018] . - p. 565-574
Mots-clés : AFRIQUE
EBOLA
ETHIQUE
PRISE EN CHARGE
SURVEILLANCERésumé : Introduction : Dans le contexte d’une épidémie, l’identification de cas suspects, parmi des cas alertes ou contacts, conduit à prendre en charge des personnes dont seulement une minorité deviendront des cas confirmés après un diagnostic de laboratoire. Comment les cas suspects sont-ils traités et vivent-ils leur prise en charge jusqu’au test ? Avec quels effets médicaux et sociaux ?
Méthode : Une étude qualitative a été menée dans deux pays en situation de haut risque épidémique pour Ebola en 2015-2016 (Sénégal, Côte d’Ivoire). Sur la base d’entretiens auprès de personnes ayant été cas suspects et de soignants, 12 itinéraires de prise en charge ont été retracés concernant 20 personnes.
Résultats : Les récits révèlent la perception de défaillances : moyens et préparation des services insuffisants ; besoins vitaux et symptômes peu traités ; absence d’écoute, d’explication et de considération pour l’entourage ; souffrance des patients du fait d’un isolement producteur de violence ; effets sociaux secondaires non gérés. Ces résultats peuvent être expliqués notamment par la focalisation des soignants sur le diagnostic d’Ebola au détriment de la personne malade, la crainte de la contagion et la préparation insuffisante des espaces d’isolement au moment de la prise en charge.
Conclusion : L’étude montre les écueils possibles des dispositifs de surveillance, qui peuvent identifier un nombre croissant de cas suspects, si les services qui les accueillent ne sont pas suffisamment préparés. Les recommandations issues de ces résultats devraient guider notamment la définition des procédures opérationnelles et la formation des professionnels de santé.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La stigmatisation des PVVIH en Afrique : analyse de ses formes et manifestations au Burkina Faso / Odette Ky-Zerbo in Santé publique, n° 3 ([01/05/2014])
[article]
Titre : La stigmatisation des PVVIH en Afrique : analyse de ses formes et manifestations au Burkina Faso Type de document : Article Auteurs : Odette Ky-Zerbo, Auteur ; Alice Desclaux, Auteur ; Jean-François Some, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 375-384 Langues : Français (fre) Mots-clés : BURKINA FASO
DISCRIMINATION
SEROPOSITIVITE
SIDA
STIGMATISATIONRésumé : Introduction : L’impact négatif de la stigmatisation sur la prévention du VIH et la prise en charge a été documenté. La stigmatisation a été analysée au plan qualitatif au Burkina Faso, où la prévalence VIH est faible (1 %). Des mesures quantitatives sont encore nécessaires pour identifier les formes et manifestations majeures de la stigmatisation.
Méthodologie : Dans le cadre de l’étude MATCH (Multi-country African Study on Testing and Counselling for HIV), une étude transversale a été conduite auprès de personnes ayant déjà fait le test VIH. Les personnes séropositives ont été interrogées sur les conséquences du résultat VIH+. Leur vécu de la stigmatisation a été évalué à travers 20 indicateurs de manifestations de la stigmatisation, regroupés en trois formes de stigmatisation/ discrimination.
Résultats : Au total, 219 PVVIH ont été recrutées. L’auto-stigmatisation est la forme majeure de stigmatisation. Elle est estimée dans cette étude à 46 % comparativement à la stigmatisation dans les relations interpersonnelles évaluée à 40 % et la stigmatisation dans les services de santé qui est de 11 %. L’expérience de la stigmatisation dans les relations interpersonnelles est davantage rapportée par les PVVIH qui ont partagé leur résultat, celles qui ont un faible niveau de scolarisation, les veufs/veuves ou séparés, et les membres d’association. La stigmatisation dans les services de santé est rapportée plus souvent par les membres d’associations.
Conclusion : Les programmes de prise en charge doivent, parallèlement à l’extension des antirétroviraux, intégrer un volet psychologique plus adapté aux besoins. Les activités d’appui psychosocial ciblant davantage l’individu doivent être développées, surtout au sein des associations.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2014] . - p. 375-384[article] La stigmatisation des PVVIH en Afrique : analyse de ses formes et manifestations au Burkina Faso [Article] / Odette Ky-Zerbo, Auteur ; Alice Desclaux, Auteur ; Jean-François Some, Auteur ; et al., Auteur . - 2014 . - p. 375-384.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2014] . - p. 375-384
Mots-clés : BURKINA FASO
DISCRIMINATION
SEROPOSITIVITE
SIDA
STIGMATISATIONRésumé : Introduction : L’impact négatif de la stigmatisation sur la prévention du VIH et la prise en charge a été documenté. La stigmatisation a été analysée au plan qualitatif au Burkina Faso, où la prévalence VIH est faible (1 %). Des mesures quantitatives sont encore nécessaires pour identifier les formes et manifestations majeures de la stigmatisation.
Méthodologie : Dans le cadre de l’étude MATCH (Multi-country African Study on Testing and Counselling for HIV), une étude transversale a été conduite auprès de personnes ayant déjà fait le test VIH. Les personnes séropositives ont été interrogées sur les conséquences du résultat VIH+. Leur vécu de la stigmatisation a été évalué à travers 20 indicateurs de manifestations de la stigmatisation, regroupés en trois formes de stigmatisation/ discrimination.
Résultats : Au total, 219 PVVIH ont été recrutées. L’auto-stigmatisation est la forme majeure de stigmatisation. Elle est estimée dans cette étude à 46 % comparativement à la stigmatisation dans les relations interpersonnelles évaluée à 40 % et la stigmatisation dans les services de santé qui est de 11 %. L’expérience de la stigmatisation dans les relations interpersonnelles est davantage rapportée par les PVVIH qui ont partagé leur résultat, celles qui ont un faible niveau de scolarisation, les veufs/veuves ou séparés, et les membres d’association. La stigmatisation dans les services de santé est rapportée plus souvent par les membres d’associations.
Conclusion : Les programmes de prise en charge doivent, parallèlement à l’extension des antirétroviraux, intégrer un volet psychologique plus adapté aux besoins. Les activités d’appui psychosocial ciblant davantage l’individu doivent être développées, surtout au sein des associations.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible